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La Perspective Libérale Classique

Compte Rendu : La Perspective Libérale Classique. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  5 Mai 2014  •  434 Mots (2 Pages)  •  631 Vues

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Il est indispensable de s’attarder d’abord sur la nature du système capitaliste de l’époque et sur les conditions de son émergence. On peut considérer que la société féodale fut essentiellement gouvernée par l’Église et la tradition.

L’invention de l’imprimerie, au XVe siècle, permet entre autres la diffusion des connaissances à la fois scientifiques et techniques que les esprits universels et encyclopédistes tentent peu à peu de constituer pour comprendre le monde au-delà de la soumission au dogme religieux.

La Renaissance (XVIe siècle) accélère ce processus d’évolution rationaliste des hommes et de la société.

La Réforme (protestantisme) attaque le monopole idéologique de l’Église catholique en Occident en faisant la promotion des idéaux individualistes orientés vers le progrès matériel.

Longtemps après l’Empire romain se développent des États marchands comme l’Espagne, puis la Grande-Bretagne, la France et l’Autriche.

Il existe peu d’entreprises commerciales privées. C’est principalement le mécénat d’État qui finance la société.

La première révolution technologique, marquée par l’invention du métier à tisser mécanique (1733) et de la machine à vapeur (autour de 1780) et par le perfectionnement de l’outillage grâce à la métallurgie du fer et de la fonte, transforme l’économie des pays occidentaux sous l’influence du capitalisme libéral d’inspiration protestante.

Des auteurs tels que Smith, Ricardo, Say et Mill élaborent les premières théories sur la productivité et le rendement des instruments de production. Cette époque se caractérise par les usines.

C’est cependant à Smith qu’on prête la paternité de la description du système philosophique régulateur de la société qui vient supplanter le capitalisme libéral.

Smith tente d’énoncer dans un premier ouvrage (La théorie des sentiments moraux, 1759) les principes de la nature humaine (la sympathie) et les vertus (la prudence, la maîtrise de soi, la justice) qui permettraient aux êtres humains d’établir un lien social et de créer une société. Ce principe de sympathie suppose que les jugements individuels qui guident les conduites humaines sont conformes à ceux d’un hypothétique spectateur impartial de ces conduites.

Sa doctrine économique est souvent interprétée pour fonder la perspective libérale classique comme reposant sur deux postulats : premièrement, l’existence d’un ordre et de lois économiques conformes à la nature de l’être humain, parmi lesquelles la liberté d’entreprendre; deuxièmement, la recherche de l’intérêt individuel ou du profit comme moteur conduisant infailliblement à l’intérêt général grâce à la « main invisible de la concurrence ».

Certains auteurs (Vergara, 2001; Sen, 2008) contestent néanmoins l’interprétation (et la traduction) réductrice de la pensée Smithienne.

Les réponses économique et morale à cette question tiennent donc dans les concepts de libre entreprise et de libre concurrence. La réponse technique à cette question constitue la première pierre de la réflexion managériale : la division du travail.

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