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Commentaire de texte La cité, une communauté composée de groupes (et non d’individus) mais qui diffère de par essence 

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Par   •  2 Octobre 2019  •  Commentaire de texte  •  1 272 Mots (6 Pages)  •  484 Vues

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Commentaire de texte

TD n°14

La cité est née dans le monde grec et c’est le cadre dans lequel s’inscrivent les individus. Aussi dénommée polis, la cité est un territoire déterminé et circonscrit. Une cité est « un hameau » (ligne 18) très restreint. Chaque cité a son organisation politique et est souveraine par rapport aux autres. Le monde Grec est constitué de cité, états indépendants les uns des autres. Aristote est un penseur politique grecque qui va examiner les différents types de régimes politiques. Celui-ci détermine les caractères déterminants de la citoyenneté. Dans son livre « Politique, Livre I ,1252a-1253a», celui-ci s’intéresse tout particulièrement aux groupes d’individus qui composent la cité : « La cité, une communauté composée de groupes (et non d’individus) mais qui diffère de par essence ». L’extrait de ce livre soumis à étude a notamment été traduit puis édité par la Librairie philosophique de Ladrange en 1976.

Cet extrait se focalise sur la composition de la cité. Il s’agit donc de s’interroger sur les différents éléments constitutifs de la cité.

Dans un premier temps, il s’agira d’analyser la composition de la cité en tant que communauté de groupe (I) puis, nous démontrerons l’importance d’une cité pour vivre en communauté (II).

I. La cité, une communauté de groupe

Aristote démontre qu’il existe au sein d’une même cité, différents groupes de sociétés (A). Dès lors, cette théorie se distingue de celle selon laquelle la communauté est composée d’individus (B).

A) La construction de deux types de sociétés

Selon Aristote, la cité est composée de deux sociétés. La première société se forme de « deux individus qui ne peuvent exister l’un sans l’autre » (l. 10). Ainsi, cette société est caractérisée par l’interdépendance des individus qui la composent. Ceux-ci vont se rapprocher « par le désir de se reproduire » (l.11), il s’agit pour eux de s’unir instinctivement. Cette union est commandée par cet « instinct de la nature » (l. 11). Toutefois, leur union n’est pas volontaire puisque « leur union n’est pas le résultat d’une volonté réfléchi » (l.12). Ainsi, dans la théorie d’Aristote, cette société ne porte aucune importance au caractère individuel des hommes et des femmes qui la constituent.

Par ailleurs, Aristote analyse un second type de société dans laquelle il distingue deux catégories d’individus. Cette société est formée par « deux individus que la nature a faits, l’un pour commander, l’autre pour obéir » (l.14). Celui qui commande est l’homme qui a la « force de l’entendement et de la prudence » (l.15), tandis que celui qui obéit « n’a que la force du corps pour exécuter » (l.15). Ici, Aristote différencie celui qui gouverne l’empire et celui qui s’exécute. Dès lors, contrairement a la première société, les individus qui la constitue se réunissent pour « leur mutuelle conservation » (l.14).

Aristote entreprend l’idée selon laquelle la cité est une communauté composée de groupe interdépendant. Selon Aristote, la théorie selon laquelle la communauté est composée d’individus est une « théorie fausse » (l.7).

B) La théorie de groupe et la théorie d’individus

La théorie selon laquelle la cité est composée d’individus considère que le caractère propre de chacun a son importance. Cette dernière pose le principe selon lequel chacun est « à la fois chef et sujet » (l.6) au sein de la société. Selon Aristote, la théorie de l’individu n’est pas caractéristique d’une société, les politiques qui l’envisagent « soutiennent à tord » cette théorie (l.2).

Plusieurs éléments permettent de distinguer la théorie de l’individu à celle de groupe. Dans un premier temps, il n’est posé aucune distinction entre celui qui commande et celui qui obéit contrairement à ce qui est établit dans la théorie du second type de société posée par Aristote. Puis, Aristote considère que chaque groupe s’unit en ce qu’il trouve un

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