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Les provisions de vivres entreposées au Québec

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Par   •  17 Février 2013  •  497 Mots (2 Pages)  •  849 Vues

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Les provisions de vivres entreposées à Québec commencent à manquer à la fin juillet. Il devient donc nécessaire d'entamer les réserves de l'entrepôt de Batiscan à environ 101 km à l'ouest de Québec3. Pour éviter l'escadre commandée par le contre-amiral Charles Holmes, le munitionnaire Joseph-Michel Cadet fait transporter sept cents barils de farine et de lard salé sur le Chemin du Roy. Les 271 chariots du convoi qui partent de Batiscan le 24 juillet sont conduits par des femmes, des enfants et des vieillards sous escorte. Le ravitaillement arrive à destination le 1er août 17594. Un deuxième convoi livré par voie terrestre part le 10 août et arrive le 18 août. Cependant, le chemin est mauvais en raison des fortes pluies et le transport terrestre est abandonné car il est jugé trop lent. Malgré le risque, on décide de transporter les vivres par bateaux sur le Saint-Laurent. Le dernier ravitaillement de provisions en provenance des entrepôts de Batiscan arrive à Québec en deux convois transportés par bateaux les 23 et 24 août. Les réserves de vivres suffiront pour tenir jusqu'à la mi-septembre5. Les entrepôts de Batiscan sont alors vides et il faut se tourner vers la nature. Les campagnes de Québec ayant été ravagées par les soldats britanniques, les colons Français se dirigent vers Montréal.

La récolte de blé de 1759 est excellente dans Montréal, mais tous les hommes sont au front et il n'y a pratiquement plus que des enfants, des femmes et de vieillards pour la récolte. Le gouverneur de Montréal dépêche un détachement de 600 miliciens stationnés à La Prairie pour aider aux moissons6. François Gaston de Lévis ajoute 300 miliciens et 100 membres réguliers provenant de ses troupes et exhorte la population des villes à soutenir l'effort de guerre en allant aider aux champs. Le 18 août, Vaudreuil ordonne d'omettre de bluter la farine pour accélérer la production et éviter toute perte6.

Le 28 août, Montcalm fait réduire les rations de pain : un quart de moins aux soldats et milices et moitié moins aux civils. Cette décision permettra aux vivres de durer cinq jours de plus7. Le 29 août, un senau qui transporte du blé et de la farine de Montréal arrive là où l'attend Cadet, à 60 km de Québec. Il fait transborder la marchandise dans des bateaux de rivière qui partent immédiatement. Les bateaux sont attaqués par la Marine britannique le 31 août et l'équipage est forcé d'échouer les bateaux sur le rivage et de décharger les provisions. L'escadre de Holmes qui est postée au large de Pointe-aux-Trembles (aujourd'hui Neuville) empêche le convoi d'avancer. Cependant, dès les premiers jours de septembre, les vaisseaux britanniques sont redéployés et Cadet a la voie libre jusqu'à Cap-Rouge (à 10 km de Québec). Les premiers bateaux arrivent à Cap-Rouge le 7 septembre. D'autres bateaux viennent les rejoindre le 9 septembre8. Cadet fait radouber les bateaux le matin du 10 septembre et ils sont prêts à effectuer les derniers 10 km du trajet deux jours plus tard.

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