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Peut On Vivre Ne Société Sans Droit ?

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Par   •  26 Octobre 2012  •  2 515 Mots (11 Pages)  •  3 788 Vues

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Peut-on vivre sans Droit ?

D’après Aristote, « L’Homme, cet être sociable », par essence tend à vivre en société. C’est pourquoi afin de vivre en communauté avec ses semblables il a du instauré des règles qui ont au fur et à mesure de l’histoire évoluer, qui se sont complexifié et perfectionné pour devenir une véritable forme arborisé. Ces règles instaurent notamment une hiérarchie sociale, on note ceci que l’on considère le chef de tribu, en passant par le monarque pour finir par le Président de la République. Cependant certains individus (les anarchistes) ont prôné une forme de vie qui se qualifierait par l’absence total de règle délimitant les comportements. D’autre encore tel que les ermites, pensait qu’être reclus de la société permettait d’atteindre une forme de plénitude spirituelle et de bonheur intérieur.

Lorsque l’on s’intéresse de près au terme du sujet on observe que, la formule « peut-on » implique la notion de capacité, avoir la possibilité ainsi cela met en place la liberté et la volonté de l’Homme à choisir l’existence du droit ou non. Le pronom « on » nous conforte dans l’idée que la question posée par le sujet s’intéresse aux hommes et qu’il faudra écarter les individus dénués de conscience.

Au sens propre, vivre signe être vivant biologiquement, cependant ce n’est pas que ça il s’agit aussi de survivre et de vivre selon des principes moraux que l’on s’est imposés pour respecter son idéal. (atteindre un idéal)

De plus vivre sans quelque chose signifie en être privé, une absence intégrale de la chose en question.

Enfin on peut admettre que le droit a plusieurs signification, en effet de manière général il désigne l’ensemble des règles abstraites et applicable à tous, régissant la vie en société et dont le respect est assuré par la puissance publique organisé par l’Etat disposant du pouvoir de la contrainte légitime. Mais il peut aussi être considéré comme la pratique et la recherche du juste qui conduit à l’instauration d’un sentiment de valeur de la justice des règles de conduite morale, cette vision correspond à celle du droit naturel. Enfin certains préconise l’existence d’un droit permisse, mou qui se traduirait par la possibilité de déroger à la règle de droit.

Il y a donc deux visions du Droit qui s’opposent, celle qui considère que le Droit tombe en désuétude et qu’il n’est pas nécessaire à l’existence et l’autre qui soutient qu’il est indispensable à toute vie en communauté et qu’il ne peut être abrogé.

Ainsi on vient à se demander si, le droit peut t-il être considéré comme une notion fondamental dans la vie humaine ou au contraire une fioriture de l’existence ?

C’est pourquoi il convient de s’intéresser à la vision qui considère que le droit est une composition de préceptes d’ornementation (I) pour la nuancer avec celle qui observe le Droit comme un ensemble de principes essentielles (II).

I) Le droit, une composition de préceptes d’ornementation

Il y a eu au cours de l’Histoire, des manifestations ou des suppositions de forme de vie sans normes juridique (A), de plus de nos jour on épie l’apparition du « Soft Law » inscrit comme un incitateur à la pondération et au déclin du droit (B). 

A) Des formes de vie sans norme juridique

Une existence sans norme juridique implique l’absence totale de règle de Droit régissant les comportements entre individus. C’est ainsi que se définissent les anarchistes, par la négation de toute forme d’organisation sociale, toute vision du monde fondés sur le principe d’autorité. Ainsi ces individus sont censés s’autogérer socialement pour qu’il n’y ait pas d’autorité étatique possédant un pouvoir d’obligation, la fédération anarchiste française énonce que « le pouvoir c’est l’oppression, ne choisissons pas notre maître ». Dans cette forme de société le Droit n’a pas sa place car il dispose d’un caractère obligatoire qui contraint de force les administrés à se plier à sa volonté au nom du bien commun. Cependant cette idéologie politique n’a jamais pus être mise en pratique sur le long terme car elle conduirait inéluctablement au chaos. Malgré tout elle a été présente en France durant la crise de Mai 68 qui se caractérise par une vaste révolte contre le capitalisme, la domination publique et la société contemporaine.

On peut aussi considéré que les Etats totalitaires ou tyrannique n’admette pas de règle de droit envers leurs peuple, cependant au contraire de l’anarchie cette absence de Droit se fait contre la volonté de la Nation qui est soumise au contrôle d’une minorité. En effet ces « régimes politiques » ne laissent pas de place à la règle de droit qui rendrait illégitime le pouvoir des dominants. Ces sociétés sont le plus souvent conduites à l’éclatement (Monarchie française, URSS, Algérie, Tunisie, Libye et potentiellement la Syrie).

De plus en plus d’auteurs nuancent l’affirmation que le droit est obligatoire, en effet selon François Terré le caractère obligatoire ne permet pas de définir le droit. Ainsi le droit ne serait pas la norme suprême à laquelle tout le monde doit se soumettre. On peut donc se questionner sur la validité et la légitimité du Droit à notre époque.

Malgré tout, à travers l’histoire de Robinson Crusoé on assiste au comportement d’un individu totalement isolé. Pour lui, qui est totalement seul la notion de Droit n’aurait aucun sens car par essence ce dernier s’applique à l’organisation des rapports sociaux. En effet chez les juristes on dit « ubi societas, ibi jus » qui signifie « là où il y a société, il y a droit ». Cependant lorsque Robinson rencontra Vendredi la notion de Droit c’est imposé naturellement, tout simplement pour régir la vie entre ces deux personnes.

Cependant peut-on considéré qu’il vit sans droit ou alors qu’il vit selon des règles qu’ils s’est lui même imposé ?

Ainsi on voit qu’une société excluant totalement le droit est non-viable ou conduit à l’arbitraire, cependant un nouveau mouvement juridique se développe c’est le « Soft Law » (droit mou) qui précipite le déclin du droit.

B) Le « Soft Law » incitateur à la pondération et au déclin du droit

Le « Soft Law » ou droit mou est l’ensemble des règles

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