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La santé des autochtones au Québec

Étude de cas : La santé des autochtones au Québec. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  6 Juillet 2016  •  Étude de cas  •  3 398 Mots (14 Pages)  •  631 Vues

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OLIVEIRA, MEGANE

S’initier aux réalités sociales liées à la santé
387-D13-M

Travail final 25%
La santé des autochtones au Québec

Travail présenté à
Chantal Lagacé

[pic 1]
8 mai 2015

La santé des autochtones du Québec

Aujourd’hui, les autochtones occupent un vaste territoire au Québec.  Les autochtones représentent un ensemble d’habitants d’origine asiatique, qui étaient présents avant la colonisation du pays. Ils sont originaires du pays qu’ils habitent. Dans ce travail, nous allons faire l’étude des autochtones qui habitent le territoire du Québec. Seulement au Québec, on peut compter onze nations différentes, qui sont divisées par trois familles respectives. Nous parlons des Eskaléoutes, des Iroquoiens et des Algonquins. Les Mohawks font partie de la famille des Eskaléoutes, comptant 16 727 habitants. Les Hurons-Wendats font partie de la famille des Iroquoiens, comptant 3006 habitants. Finalement, les huit autres nations font partie des Algonquins et comptent en tout 56 970 habitants (Lepage, Pierre; 2009).  Ces différentes nations ont  toutes un mode de vie différent. De plus, les autochtones se différencient des Québécois par leur langue, leur culture, leurs traditions et leur style de vie. C’est ainsi que la santé des différentes nations autochtones présente une autre réalité que celle des Québécois, pour plusieurs raisons. Ce fait sera démontré par un bilan de santé des autochtones et finalement, par la présence de plusieurs déterminants de santé qui expliqueront l’état de santé de ces derniers.

  1. Bilan de santé de la population autochtone

  1. État de santé global

Cette dimension de l’état de santé de la population nous donne un indice, qui se base sur une vue d’ensemble de la santé des autochtones, à partir d’indices globaux.

Le taux de décès des populations autochtones, au début des années 2000, plus précisément celui des enfants, est très élevé, soit le triple des enfants non-autochtones. Ce fait est observable même s’ils vivent en milieu rural ou urbain (Disant, Marie-jeanne; 2008).  Considérant le taux de décès très élevé, nous pouvons aussi en conclure que l’espérance de vie des autochtones sera plus courte que l’espérance de vie du reste de la population canadienne. En effet, leur espérance de vie est d’environ six à sept ans plus courte. (Disant, Marie-Jeanne; 2008). Par la suite, le taux de natalité des autochtones est très élevé, comparé à celui des Québécois, soit de 2,8 contre 1,4 (Desgagné, Micheline; 2006). Pour continuer, il est important de mentionner que les communautés autochtones sont souvent très jeunes. Une étude, qui a été réalisée en 1993, a révélé que le village du lac Saint-Jean avait une population d’environ 2000 personnes, où presque le tiers a moins de 14 ans (Garnier, Emmanuelle; 2002). Peu de temps après, une autre étude a démontré que les jeunes de moins de 30 ans représentent plus de 60% de la population autochtone du Québec (Disant, Marie-Jeanne; 2008).  La mortalité infantile est très élevée chez ces derniers;  17 pour 1000 naissances contre 7 pour 1000 dans le reste du Québec (Desgagné, Micheline; 2006). La principale cause  de décès des autochtones est le suicide. Pour les Premières Nations et les Inuits du Canada, le suicide se présente parmi les principales causes de décès de la population qui se situe entre 10 à 24 ans  (Disant, Marie-Jeanne; 2008).

  1.  État de santé physique

Cette dimension de l’état de santé de la population nous donne un indice qui se base sur des données qui affectent tous les systèmes du corps humain.

Dans ce cas, nous parlerons des principaux problèmes de santé des autochtones. Pour débuter, le diabète est un problème de santé particulièrement fréquent dans les nations autochtones. En 1993, environ 8,5% de la population du lac Saint-Jean, soit un taux six fois supérieur à celui de la population blanche, était diabétique (Garnier, Emmanuelle; 2002). Au début des années 2000, le diabète était deux à trois fois plus fréquent pour les Premières Nations du Québec que pour le reste de la population canadienne (Garnier, Emmanuelle; 2002). De plus, une autre étude réalisée en 2002 affirme que 25% des résidents de 40 ans et plus, faisant partie de la famille algonquine, donc les Mashteuiatsh, sont diabétiques (Garnier, Emmanuelle; 2002). En 2004, nous observons une incidence du diabète, qui est globalement plus élevée dans la population autochtone. Environ le deux tiers des personnes atteintes sont des femmes. Le diabète de type 2 et le diabète de grossesse est de deux à cinq fois plus élevé chez les femmes que dans le reste de la population générale (Desgagné, Micheline; 2006). Finalement, une dernière étude sur les résidants de Mashteuiatsh, effectuée en 2006, nous montre que le taux de diabète chez les jeunes est de 15%, donc il est trois fois plus important que celui du Québec. (Lepage, Pierre; 2009).

Ensuite, des statistiques nous démontrent à quel point les autochtones sont pris par de graves problèmes d’obésité. En 1993, une infirmière montagnaise s’interrogeait sur l’ampleur du travail à accomplir pour la population autochtone, puis affirmait que le pourcentage de personnes obèses était de deux à trois fois plus important que celui de leurs voisins, c’est-à-dire de la population blanche (Garnier, Emmanuelle; 2002). Peu de temps après, une étude qui a été faite par le Dr.Vollant nous indique qu’il y avait entre 30% et 40% des jeunes autochtones qui étaient obèses (Garnier, Emmanuelle; 2002). Finalement, une étude plus récente à ce sujet nous informe que sur environ 4000 autochtones, 52% des enfants, 42% des adolescents, 67% des adultes et 67% des aînés étaient obèses (Lepage, Pierre; 2009).

Les cas de cancers sont parmi les problèmes de santé importants pour la population autochtone. Une étude qui a été faite de 1984 à 2004 nous montre que les taux de nouveaux cancers et les taux de décès liés au cancer ont doublé par rapport aux taux observés pour l’ensemble du Québec. À cet effet, les hommes autochtones présentent des taux plus élevés pour les cancers du foie, et les femmes autochtones pour le cancer des poumons et du col utérin (Louchini, Rabiâ; Beaupré, Michel; 2009).

Finalement, les autochtones présentaient de 5% à 8% des cas existants de chlamydiose génitale, et de 6% à 12% des nouveaux cas d’infection au VIH au Canada en 2002 (Disant, Marie-Jeanne; 2008).

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