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La position de Paris en France

Étude de cas : La position de Paris en France. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  16 Mai 2017  •  Étude de cas  •  703 Mots (3 Pages)  •  739 Vues

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Nous disposons de deux documents. Le document 1 intitulé « Paris, métropole dominante de la hiérarchie urbaine française » est un texte littéraire extrait du livre « la France en Europe » écrit par Anne Frémont – Vanacore et publié par les Editions Armand Colin en 2009. Le document 2 intitulé « La taille des aires urbaines françaises et leur croissance démographique depuis 1982 » se compose d’une carte montrant les aires urbaines françaises et la variation de la population française de 1982 à 2007 accompagnée d’un tableau montrant la part de l’emploi des fonctions métropolitaines dans l’emploi total des aires métropolitaines françaises. Ces deux documents nous permettent de montrer que la hiérarchie urbaine française est dominée par Paris et d’expliquer quelles sont les dynamiques urbaines actuelles en France.

La hiérarchie urbaine française est dominée par Paris. Paris est la ville la plus peuplée, la plus riche et la plus attractive de l’Hexagone. Anne Frémont-Vanacore parle à propos de Paris de « primacie » dans l’expression « forte primacie à l’échelle nationale », ce terme montrant bien à quel point Paris occupe la position de premier rang, de prédominance au sein du pays. Ce constat est appuyé par la carte du document 2 qui montre que Paris est l’aire urbaine la plus étendue de France. Les pouvoirs politiques, économiques et culturels sont centralisés à Paris. Cette centralisation des pôles économiques ont permis à Paris et à la région Ile de France de devenir la première région économique en Europe. Anne Frémont – Vanacore utilise d’ailleurs le terme de « centralité » dans l’expression « une centralité de premier plan à l’échelle européenne », ce terme renforçant la notion de caractère central joué par Paris. Elle appuie cette notion en présentant Paris comme « l’unique relais dont dispose la France pour s’insérer dans le système des villes européennes. », l’adjectif « unique » étant très fort si l’on considère le fait qu’il n’y a aucune institution européenne siégeant à Paris, la seule siégeant en France étant le Parlement Européen dont le siège est à Strasbourg. Paris concentre donc le pouvoir de la France à l’échelle de l’Union Européenne, ce qui assoit son autorité à l’échelle de la France, comme le souligne Anne Frémont-Vanacore dans la phrase « cela renforce le poids décisionnel de Paris dans l’espace français ».

Pourtant, en France, la métropolisation, c'est-à-dire le processus de renforcement de la puissance des grandes métropoles, par l’accroissement de la population, de la densité des réseaux de communication, de la concentration d’organismes de commandement dans tous les domaines ne se limite pas à Paris. Les dynamiques urbaines actuelles en France s’articulent autour d’aires urbaines, une aire urbaine étant un ensemble de communes, d'un seul tenant et sans enclave, constitué par un pôle urbain (unité urbaine) de plus de 10 000 emplois, et par des communes rurales ou unités urbaines (couronne périurbaine) dont au moins 40 % de la population résidente ayant un emploi travaille dans le pôle ou dans des communes attirées par celui-ci. La carte du document 2 montre bien l’accroissement de la population dans ces aires urbaines et met en avant les grandes aires urbaines en France. D’ailleurs le tableau du document 2 permet

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