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Géographie du Tourisme en Langue Française

Étude de cas : Géographie du Tourisme en Langue Française. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  25 Novembre 2017  •  Étude de cas  •  5 890 Mots (24 Pages)  •  542 Vues

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L’Université «Alexandru Ioan Cuza», Iaşi[pic 1][pic 2]

La Faculté de Géographie et Géologie

Département de Géographie

Spécialisation: Géographie du Tourisme en Langue Française

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Balan Elena-Teodora

Cozianu Maria-Bianca

GTFR31


La pollution de l’air

  1. Introduction

L’air est l’un des principaux éléments indispensables pour la vie sur la Terre. Chaque jour nous inspirons presque 30 m³ d’air. Il est composé par un ensemble des gaz dont la composition fait la vie possible sur notre planète: Azote (78,09%), Oxygène( 20,95%), Argon( 0,93%) et Anhydride Carbonique( 0,035%). Il présente aussi des traces d’autres gaz comme le Néon, l’Hélium, le Méthane, l’Hydrogène etc.

Les couches de la planète sont toutes dans une relation directe les unes avec les autres et elles sont dans une étroite dépendance. L’atmosphère est une couche dynamique, en perpétuelle transformation grâce aux conditions climatiques et aux flux atmosphériques. La composition de cette couche est donc variée dans le temps. Il y a des événements d’origine naturelle qui peuvent influencer la composition de l’atmosphère (comme par exemple les éruptions volcaniques, les incendies des forêts etc.) mais, dans les dernières 250 années la société humaine est le principal facteur qui produit des changements brutaux dans la composition atmosphérique par les industries, les transports, l’agriculture ou le chauffage résidentiel. Nos activités et nos habitudes dégagent dans l’air des éléments chimiques nocifs pour notre santé et pour l’environnement.

La loi sur l’air et l’utilisation rationnelle de l’énergie du 30 décembre 1996 propose une définition pour la pollution de l'air : “Constitue une pollution atmosphérique au sens de la présente loi l'introduction par l'homme, directement ou indirectement, dans l'atmosphère et les espaces clos, de substances ayant des conséquences préjudiciables de nature à mettre en danger la santé humaine, à nuire aux ressources biologiques et aux écosystèmes, à influer sur les changements climatiques, à détériorer les biens matériels, à provoquer des nuisances olfactives excessives.”

La pollution de l’air a des effets négatifs sur la santé humaine, en provoquant des maladies cardiovasculaires, cancers, troubles respiratoires etc., mais aussi sur l’environnement, et engendre des coûts très importants pour la société. La pollution peut avoir des effets à moyen ou à long terme (pollution de fond) ou des effets à court terme (des épisodes de pollution). Les épisodes de pollution représente une quantité très grande d’un ou des plusieurs polluants et qui peuvent présenter un risque à court terme pour la société et aussi pour l’environnement.

  1. Les déterminants, les conséquences, les enjeux et les effets de la pollution de l’air – analyse multi-scalaire

Les plus touchées par la pollution sont la troposphère (du sol jusqu’à 8-15 km altitude) et la stratosphère (entre 15 et 50 km altitude). Seulement les émissions des éléments nocifs qui ont une durée de vie supérieure à 5 ans peuvent atteindre la stratosphère. La dispersion des ces éléments dépend des conditions météorologiques. Il existe des polluants dits „primaires”, qui sont émis directement (monoxyde d’azote, dioxyde de soufre, monoxyde de carbone, poussières, métaux lourds, composés organiques volatils, hydrocarbures aromatiques polycycliques) et des polluants dits „secondaires”, qui résultent de la transformation physico-chimiques de gaz sous l’effet des conditions climatiques particulières (ozone, dioxyde d’azote, certaines particules, etc.).

Les plus grands polluants sont les gaz à l’origine de la destruction de l’ozone atmosphérique: le carbone, les gaz à effet de serre, les oxydes d’azote, le dioxyde d’azote, le monoxyde de carbone, le dioxyde de soufre, les composés organiques volatils, les particules fines etc.

L’ozone atmosphérique est un couche qui agit comme un filtre qui absorbe le rayonnement solaire ultraviolet, qui est nuisible aux êtres vivants. La couche d’ozone représente la partie de l’atmosphère où sa concentration est la plus élevée. Ainsi, l’ozone est présent davantage à une distance du sol comprise entre 10 et 40 km, dans la stratosphère. L’ozone présent dans la stratosphère ne doit pas être confondu avec l’ozone troposphérique, qui est induit par la circulation automobile. On parle d’un trou dans la couche d’ozone quand la valeur d’ozone est inférieure à la valeur normale (300 unités Dobson). Les unités Dobson expriment la totalité de l'ozone dans une colonne qui part du sol et traverse toute l'atmosphère. La couche d’ozone est très importante pour la vie sur Terre parce qu’elle absorbe les rayonnements ultraviolets destructeurs de l’ADN. Les régions les plus affectées par la disparition de l’ozone sont les régions polaires. Les principales responsables sont les molécules chimiques produites par l’homme: les Chloro-Fluoro-Carbones (CFC) et les halons. "La destruction de l'ozone stratosphérique se produit dans les régions polaires lorsque les températures descendent en dessous de -80 °C. À ces températures des nuages se forment dans la basse de la stratosphère au sein desquels des réactions chimiques transforment des composés issus des halocarbures - et inoffensifs vis-à-vis de l'ozone - en composés actifs. Ces processus conduisent à une destruction rapide de l'ozone au retour de la lumière solaire au-dessus du pôle". (INSU, 04/2011). Ces molécules sont très persistantes, leur action étant neutralisée après dizaines d’années.

        L’ozone a des effets négatifs tant sur la santé des êtres vivants que pour la végétation. Pour les personnes, l’ozone peut provoquer des irritations, l’aggravation des crises d’asthme, des crises de toux ou des maladies pulmonaires. L’ozone est un gaz très oxydant qui conduit à la mort prématurée des plantes.

        Pour protéger la couche d’ozone les pays industrialisés ont adopté un traité international ( Le protocole de Montréal de 1987) qui prévoyait la réduction de la production de CFC de moitié pour l’an 2000. Le traité a été signé par 24 pays et en septembre 2009 il a été ratifié par l’ensemble des 197 membres de l’ONU, ce qui en fait le seul traité universel. Grâce au ce traité, entre 1989 et 2010, les émissions des substances qui appauvrissent l’ozone ont baissé de plus de 80%.

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