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DM géographie: le café

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Par   •  26 Mai 2013  •  2 191 Mots (9 Pages)  •  778 Vues

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GEOGRAPHIE : Sujet d’étude sur le café

Les conditions climatiques et physiques requises pour le robusta, il apprécie des températures élevées, entre 24° et 26° avec peu de variation d’amplitude, elles doivent être accompagnées de 2000 mm de pluie sur 9 à 10 mois dans l’année, l’humidité atmosphérique doit être proche de la saturation, production adaptée aux plaines tropicales humides.

Les conditions climatiques et physiques requises pour l’arabica, apprécie de bonnes précipitations de 1500 à 1800 mm, il tolère une période de sécheresse, il demande des températures entre 20° et 24°, on peut en rencontrer dans les montagnes tropicales entre 600 et 1500 m d’altitude.

En ce qui concerne les différentes étapes de la production du café, lorsque les fruits parviennent à maturité, 6 à 8 mois après la floraison pour l’arabica, 9 à 11 mois pour le robusta, la récolte du café peut commencer. La cueillette peut être manuelle ou mécanique. Après la récolte, une autre étape intervient qui est celle d’extraire le grain café (c’est-à-dire supprimer la pulpe et la parche) de la cerise, donc fait soit par le traitement par voie humide soit par le traitement par voie sèche. Puis vient l’étape de la décaféination qui consiste a diminuer la teneur en caféine ce qui permet de profiter du goût du café sans subir l’excitation qu’ont développé les processus de décaféination. Ensuite l’étape suivante est la torrification du café (c’est-à-dire placer le café à une température de 200° à 300°C pendant 15minutes), Le grain devient alors friable et de couleur brune, ce qui permettra la mouture.

Une grande plantation s’organise d’un corps d’exploitation, habitation et de caféiers sur plusieurs hectares et aussi de bananiers, dattiers. Une grande plantation possède un côté pro industrielle du fait de sa taille et de la récolte de masse avec les machines et au niveau des exportations ce sont des sacs de grande quantité (60kg). Une grande plantation possède aussi des équipements tels que des fours pour la torréfaction et beaucoup de main d’œuvre pour cueillir et ouvrir les cerises.

La caféiculture nécessite une main d’œuvre importante car pour les café de haut de gamme (comme l’arabica qui est un café de meilleure qualité) il faut les récolter à la main pour ne pas l’abimer et donc pour conserver sa qualité. De plus, la plus part des récoltes s’effectue manuellement et comme la plus part des plantations son gigantesque il faut une main d’œuvre proportionnelle. Il faut aussi de la main d’œuvre pour s’occuper des équipements tels que des machines, des fours à torréfaction etc…, c’est donc pourquoi la caféiculture nécessite beaucoup de main d’œuvre surtout dans les grandes exploitations.

Entre l’affiche de 1900 et la photo de la récolte, on peut remarquer qu’il y a une différence de classe sociale, c’est-à-dire qu’on se rend compte que dans l’affiche de 1900 on voit des bourgeois qui boivent le café déjà prêt cependant dans la photo de la récolte on voit un enfant noir qui récolte ce qui montre la pauvreté et par ailleurs l’exploitation.

La monoculture entraine :

- la déforestation qui accentue l’érosion des sols et qui entraine la perte de biodiversité (qui est accentué par l’érosion des sols)

- la pollution agrochimique qui accentue la perte de biodiversité.

Les plus anciennes traces de la culture du caféier et de la consommation du café datent du 15ème siècle en Abyssinie (Ethiopie actuelle). En 1650, le café commence à être importé et consommé en Angleterre. L’essor commercial mondial du café débute dans la première moitié du 19ème siècle puis se poursuit au 20ème siècle. Le café était une boisson réservée à une élite, il devient une boisson populaire grâce à son industrialisation en Europe. L’arabica fournit 70% de la production mondiale et le Robusta en représente 30%.

Par ailleurs avant cette industrialisation et sa dégustation, le café subit plusieurs étapes. Tout d’abord les producteurs plantent leurs graines puis attendent un certain temps pour récolter la production. Suite à la récolte différentes étapes se passent comme l’extraction du grain de café, la décaféination, la torrification et enfin la mouture. Après cela le café est vendu en magasins puis passé dans une machine à café et servi chaud dans une tasse.

Les principaux pays producteur et exportateur de café dans le monde sont le Brésil (28.2%), le Vietnam (12.8%), L’Indonésie (9.9%),la Colombie (8.8%) suivi par le Mexique et l’Inde (4%, 3.6%) et les plus petit exportateur et producteurs sont L’Ethiopie , le Guatemala, le Honduras, l’Ouganda, la côte d’ivoire, et le Kenya (3.4%,2.8%,2.4%,2.1%,2% et 1.4%).Par contre il a moins d’importateur, en effet il y en a que 5 ,l’UE (58%), Etats-Unis et Canada (28%), le Japon (7%), la Russie (4%) et le Maghreb (2%). Ainsi donc nous pouvons remarquer que les échangent s’effectue entre le nord et le sud, les pays développés consomment ce que les pays en développement produisent. De plus on peut en conclure que ce sont les pays de la Triade qui sont les principaux importateurs.

Nous pouvons constater que l’évolution du prix du café a énormément baissé de 1994 à 2002. Il y a eu une chute libre des prix, des prix qui sont passés d’environ 4000 dollars par tonne de café en 1994 pour environ 500 dollars par tonne de café en 2002. De 2002 à 2008, le prix du café a augmenté en passant d’environ 500 dollars par tonne de café à environ 2400 dollars par tonne de café. Nous pouvons en conclure que les pays importateurs ont payés de moins en moins cher le café aux pays exportateurs, ils ont fait baissé les prix, ce qui à la fin rapporte moins de la moitié aux pays exportateurs.

Pour faire face à la baisse des cours, les paysans cultivent donc d’autres gammes de produits comme les bananiers, le manioc ou encore la coca et les revendent pour compléter leurs revenues.

Sur le marché du café il y a deux systèmes de décomposition du prix d’un paquet de café :

- Il y a le système Max Havelaar.

- Et il y a le système traditionnel.

Le système traditionnel prend en compte les coûts d’importation, de torréfactions, de distribution, d’exportation, les coûts intermédiaires et les petits producteurs à 10%.

Le système Max Havelaar prend en compte les coûts d’importation, de torréfactions, de distribution, les redevances Max Havelaar France, d’exportations,

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