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Contrôle de Géographie

Étude de cas : Contrôle de Géographie. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  27 Février 2019  •  Étude de cas  •  686 Mots (3 Pages)  •  376 Vues

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De 1850 à 1914, le Royaume-Uni fut la première puissance industrielle européenne et le premier empire colonial au monde. Le document extrait du « Guide de voyageur à Londres et aux environs » a pour but d’informer, de donner envie ou pas aux touristes de visiter la ville en question. Elisée Reclus publie son guide de voyage en 1860, durant la naissance du capitalisme. Il décrit Londres en fonction des activités des quartiers. Il critique le capitalisme ce qui rend ce document subjectif. Cependant, il est également objectif et fiable étant donné que l’auteur de celui-ci est un géographe français mais aussi un témoin de cette période. Ce document témoigne des différentes formes de la domination britannique sur l’économie monde au milieu du XIXe siècle, mais quels sont-elles ?
L’auteur compare la ville de Londres à Babylone qui se compose de plusieurs villes, chacune d’entre elles représente un aspect de cette domination. Nous allons dans un premier temps étudier la domination britannique commerciale, économique et finalement industrielle.

Le Royaume-Uni s’appuie sur la domination des océans à l’aide des bateaux de guerre pour protéger les commerçants, des bateaux de la marine et des bateaux à vapeur afin d’organiser l’économie-monde à son profit. L’armée britannique contrôle les passages stratégiques et empêche les révoltes dans les colonies. Le commerce avec l’Inde, le Canada, l’Australie, la Nouvelle Zélande et une partie de l’Afrique se facilite, grâce à l’ouverture du canal de Suez. L’exploitation de colonies permet alors au Royaume-Uni d’acquérir « des richesses suffisantes pour acheter un royaume d’Asie ou d’Afrique ». « La noire Tamise » est « toute grouillante d’embarcations », le Royaume-Uni se retrouve au centre d’un « grand commerce » d’importation de denrées alimentaires et de matière première et d’exportation de produit manufacturés.
Le Royaume-Uni participe également au développement commercial international grâce au libre-échange qui est diffusé par les « shopkeepers » qui « résident au centre de Londres », là où le capitalisme est dominant. Cette classe bourgeoise de commerçant et marchands, qui s’avèrent être le « fond de la nation », sont propriétaire de « magasins et échoppes » qui « feraient le tour de l’Angleterre ».

En plus de la présence d’un quartier de commerçants, on retrouve également un quartier industriel. La capitale de l’Angleterre fait de ses innovations, grand magasins, électricité, grands boulevards, le verre… ses richesses et merveilles éblouissantes. Néanmoins, elle se retrouve polluée, et couverte d’un « dôme de fumée » provenant des usines, des machines à vapeur, des bateaux, des chemins de fer et même du charbon. Malgré ce nuage de pollution, les ouvriers se voient contraints de vivre dans des conditions épouvantables, ils sont obligés de vivre dans des « faubourgs », entouré de fabriques, de montagnes de charbon et d’usine. Ils se retrouvent donc dans un quartier pauvre et dans un état critique, ils sont maigres et pales, dans « la dégradation la plus abjecte » et portent des vêtements vieux et déchirés.

A l’opposé de la pauvreté, nous retrouvons la richesse du Royaume dans « le quartier de la cité » où l’on retrouve les clubs qui permettent aux bourgeois, investisseurs, hommes d’affaires et banquiers de se retrouver entre eux et de parler d’affaire. Le quartier de la Cité concentre la bourse la dynamique, et les banques les plus puissantes et qui captent les flux financier de la planète, « les banquiers […] voient affluer dans leurs comptoirs l’or de tous les continents. La City devient donc la première place financière du monde et fait de la livre sterling la monnaie internationale. Cet aspect économique s’explique aussi par la spéculation qui, malgré le fait qu’elle entraine une crise à cause des investissements qui eux entrainent la ruine, est un symbole de prospérité car c’est une création de richesse qui permet de développer l’économie du pays.

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