Comment Lyon s’organise afin de résoudre aux mieux les inégalités présentent dans l’agglomération ?

                                                          GEOGRAPHIE

Lyon est une ville d’Auvergne-Rhône-Alpes elle est la troisième commune la plus peuplés en France, accueillant près de 506 615 habitants et 2 265 375 habitant à l’échelle d’aire urbaine ce qui la place deuxième parmi les aires urbaines. Cependant, une opposition historique est présente au cœur de la commune, Lyon se divise en deux grands axes, nous retrouvons à l’ouest les communes riches tandis qu’a l’est les communes dites industrielles et populaires.  En effet, comme toutes grandes villes de France des inégalités sociale et économique s’opèrent. De ce fait, nous pouvons nous demander, comment Lyon s’organise afin de résoudre aux mieux les inégalités présentent dans l’agglomération ? Afin de répondre à la problématique, et à l’aide des nombreux documents mis à notre disposition, nous étudierons dans une premier temps la situation géographique de l’agglomération lyonnaise ainsi que les conséquences de celle-ci et enfin dans un deuxième temps nous étudierons les différentes mesures prises par l’agglomération lyonnaise afin de remédier à cette fracture de la ville.

        Lyon est une ville dont les inégalités sociales perdurent, la ville est décomposée en 2 partie entre les communes riches de l’Ouest et les communes populaire de l’Est. Effectivement, nous pouvons constater d’après le document 1 une forte inégalité à travers les quartiers lyonnais. En effet, certaines villes de la banlieue de Lyon, notamment des zones urbaines sensibles (exactement 28) situés par exemple à Vénissieux, Vaulx-en-Velin, Bron… possèdent des quartiers avec un taux de chômage élevé et de forte déséquilibres sociaux. De plus, nous constatons également 12 zones de redynamisation urbaines de moins 8500 habitants avec un taux de chômage élevé, et une proportion de personnes non diplômés et faible potentiel fiscal et enfin nous constatons 4 zones franches urbaines qui nécessite l’aide la plus importante. Toutes ces zones urbaines que l’on peut associer au chômage et à la pauvreté sont essentiellement concentré à l’Est de la ville. On remarque également que seules les communes possédant un revenu moyen de ménage faible possèdent ces différentes zones. De même, à partir du document 4, nous pouvons parler d’une véritable fragmentation de la ville de Lyon et de sa banlieue en effet on remarque une fissure économique et sociale, les revenus fiscaux triplent de l’Ouest à l’Est (de 10 339 à 32 216) et le nombre de chômeurs est 10 fois plus grand en passant de 2,63% à 23,41%.

Forcément, malgré les bonnes initiatives instaurées par la politique de la ville, des conséquences se sont constatés. De ce fait, nous pouvons réellement parlés de fortes conséquences sur la population lyonnaise. En effet nous pouvons facilement remarquer une forte inégalité sociale le document 2 d’après l’INSEE nous propose un diagramme ou il est possible de compare une commune de l’Est (Vaulx-en-Velin) jugé populaire et pauvre et une commune de l’Ouest (Thurins) juge riche. Premièrement on remarque qu’environ 65% (pouvant aller jusqu’à 93,83% pour les communes les plus riches d’après le document 4) de la population de Vaulx-en-Velin est locataire tandis que pour Thurins le pourcentage est seulement d’un peu moins de 30% (24% pour les communes les plus soit 2 fois moins cela peu facilement s’expliquer par la différence de chômage aux alentours de 0% pour Thurins et 20% à Vaulx-en-Velin. De plus les revenus fiscaux médians de ces 2 communes, sont littéralement opposés allant jusqu’à environ 30 000 € dans les communes riches et « seulement » 10 000€ pour les communes les plus pauvres. En effet les revenues étant faibles à Vaulx-en-Velin les chances de choisir un foyer et d’en devenir propriétaire sont très faibles dû aux prix trop élevés pour leur revenus. Deuxièmement on peut observer une forte différence dans la population au niveau scolaire. En effet près de 75% de la population de Vaulx-en-Velin ne possède pas de BAC face à environ 30 et 40% pour Thurins (Ouest) et le 1er arrondissement de Lyon. Cela ne peut qu’être dû à une très forte inégalité sociale et un accès à l’école diffèrent des 2 côtés de la ville probablement du a des moyens financiers distinct et donc une socialisation secondaire plus faible au niveau de l’Est de Lyon.

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