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Les conceptions religieuses des Malgaches

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Par   •  1 Janvier 2017  •  Cours  •  8 628 Mots (35 Pages)  •  961 Vues

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Séance 1 Les conceptions religieuses des Malgaches

Dieu dans les religions traditionnelles malgaches

En Imerina = sur les Hautes Terres

Sur les cultes des ancêtres: mazana 祖先

Les autres régions sont le christianisme à partir du 19e siècle avec les missonaires britanniques. Au 16e de 19e siècle, des missionnaires catholiques sont déjà venus, dans la région de Fort Dauphin. Les premiers missionnaires sont les protestants, les catholiques sont arrivés en 1863.

Syncrétisme

Famadiahana = retournement des morts

Ray aman-dreny = parents = ancêtres

Les bouts de bois

La nature permet de connaître la volonté de Dieu: l'a mal, etc.

Traditionalistes:

  • Dieu (déjà avant la pénétration chrétienne, c'est à dire avent 19e siècle)
  • Les ancêtres et les esprits sont des intercesseurs auprès de Dieu.
  • Ils nient que seul le chrétianisme détient la vérité.

Les termes:

  • religion: renaissance par l'être humain d'un principe supérieur de qui dépend sa destinée; système de croyance et de pratiques propos à un groupe social; culte, attachement mythique; conviction
  • Croyance: finoana (l'Action, le fait de croire une chose vraie, vraisemblable ou possible)
  • Croire: mino
  • Divinité神灵: masina, andriamanitra (être divin, personne ou chose qu'on adore, que l'on considère comme une puissance surnaturelle)
  • Culte: fanajana, fanompoana (hommage rendu à une divinité, un objet ou un personne défié, ensemble des pratiques régiées par une religion pour rendre hommage à une divinité )
  • Rite: fomba, fombam-pivavahana ( ensemble des cérémonies du culte, en usage dans une communauté religieuse, cérémonie régiée ou geste particulier prescrit par la liturgie 礼拜仪式d'une religion)

L'idée de Dieu dans la conception malgache

Tous les malgaches reconnaissent que il y a une divinité suprême. On le désigne parfois par:

  • son statut
  • Son rôle
  • Ses œuvres

Andriamanitra Andriananahary 神的名字nahary tongotra aman-tanana 神的功能= Dieu créateur des pieds et des mains.

Andriamanitra ny Vazimba = la divinité Vazimba

Andriamanitra ny vazaha, les malgaches le considèrent comme un dieu, parce qu'il a créé des choses extraordinaires.

  • Dieu, créateur
  • Dieux ou divinités intermédiaires

Zanahary

Andriananahary = seigneur qui a crée

Andriana (noble, prince, seigneur) + nahary (qui a crée)

Andriamanitra = Andriana + maniera (parfumé) = seigneur parfumé

Zanahary = izay + nahary = celui qui a crée = créateur

Séance 4  Le culte des ancêtres

  1. Les rites de passage (见讲义 26 octobre)

Pour les malgaches, en général, il y a trois séries de rites : l’intégration cosmique, sociale et divine.

  1. L’intégration cosmique

Pour les malgaches, c’est avant la naissance, première coupe des cheveux.

Ala volon-jaza : première coupe des cheveux

Biby : l’enfant dans le ventre de la mère

Mitondra rano : une femme enceinte 怀孕的女人

Zaza rano : enfant mort-né 夭折的孩子

Zazakely : petit bébé

Vilany tany :

Fasana an’irotra: un petit coin près le tombeau familial, mettre «zaza rano» là-dedans

Gorobaka : percé, transpercé

Renin-jaza : matrone (remplace sage-femme à la campagne)

  1. L’intégration sociale

Famorana, hasoavana, hasoavan-jaza, sambatra (garçon) : circoncision

Tevika (fille) : perçage de l’oreille

Horon-kely : une petite fige d’herbe

Kifafa : balai 扫帚

  1. L’intégration divine

La mort et l’après-mort : monde des vivants  entrer dans le monde des morts

Funérailles : faire la conjuration 驱邪 et la divinisation 神化

Secondes funérailles : entrer dans le monde des ancêtres

Les morts deviennent les ancêtres, et ils protègent les vivants.

  1. Les six aspects des ancêtres au sein de la vie des Malgaches
  1. Les Ancêtres d’où l’on provient, la source dont on est sorti

Lova tsy nifindza 同族结婚

  1. Les ancêtres sources de vie et de lumière

Les ancêtres sont dits « sources de vie » et de « lumière » (littéralement ceux par qui on a vu le soleil : ny nahitana masoandro).

La vie est lumière ou « soleil ». Ce qui significatif, c’est l’association de la vie et de la lumière.

Symboliquement, le soleil « se dit masoandro : œil du jour ». Et comme c’est l’œil de l’homme qui en jouit, les parents qui n’ont pas de postérité pour le contempler sont dits « maty maso », c’est-à-dire ceux dont les « yeux sont éteints », « morts ».

Plus profondément encore, c’est tout l’ensemble du complexe tombe/terre/maison sises sur le lieu d’origine qui « meurt » faute de postérité. C’est pour cela que la postérité est importante : « Ny anambadian-kiterahana » (on se marie pour avoir des enfants).

Aux parents et ancêtres, source de vie et de lumière, est également associée toute personne « aînée » (zoky, ray aman-dreny) par rapport à ego (moi, izaho). Si jamais la naissance de mon aîné immédiat avait entraîné la stérilité ou la mort de la mère, je ne serais pas né. Ainsi, d’une certaine manière l’aîné participe de la capacité génératrice des parents « zoky be toa ray, toa reny = littéralement aîné analogue à un père, à une mère ». Le statut de l’aîné n’est pas donc seulement de l’ordre de hasard ou du droit théorique mais plus profondément de l’ordre existentiel.

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