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L’éducation artistique et le système collaboratif au prisme du genre

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Par   •  14 Mars 2023  •  Mémoire  •  58 205 Mots (233 Pages)  •  127 Vues

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Mémoire de Master - recherche

Université Paris-Nanterre

UFR Sciences Sociales et Administratives

DÉPARTEMENT D’HISTOIRE DE L’ART

L’éducation artistique et le système collaboratif au prisme du genre.

Les femmes peintres à Paris entre 1870 et 1900: Louise Abbéma, Marie Bashkirtseff, Marie Bracquemond Louise Breslau

Camille Esperança

Directrice de mémoire : Madame Aurélie Petiot

Volume I

Juin 2018 - Juin 2019

Sommaire

Sommaire ………………………………………………………………………………….2

Remerciements ………….…………………………………………………………..…….3

Avant-propos ………………………………………………………………………….…..4

Introduction ……………………………………………………………………………….6

  1. L’éducation des femmes: l’art entre loisir et profession …………………………….
  1. Femmes et peintres…………………………………………………………….……..
  2. La situation des Beaux-Arts au XIXème siècle …………………………………..…
  3. Une intégration possible ? ………………………………………………..………….
  1. Les académies et autres ateliers : une ouverture possible ? …………………………
  1. L’Académie Julian ou l’avant-gardisme? ……………………………….…..……….
  2. Les ateliers privés : pôle du conservatisme ? ………………………………….….…
  3. La pratique de la peinture en tant une professionnelles ? …………………….……..
  1. La collaboration comme chemin vers la postérité ?…………………………………
  1. L’Union des Femmes Peintres et Sculpteurs ………………………………………..
  2. La collaboration comme moyen de reconnaissance ?…………………….…………
  3. Une nouvelle vision de l’ « art féminin » ………………………….………………..

Conclusion ………………………………………………………………………………

Bibliographie ……………………………………………………………………………

Annexes ………………………………………………………..…………. Second volume

Remerciements

Je tiens à remercier ma directrice de mémoire, Aurélie Petiot, pour sa patience, ses conseils et pour m’avoir remise sur le droit chemin, lorsque je divaguais.

Mes remerciements vont aussi à Coline Chaptal, pour ses nombreuses corrections et son aide   précieuse tout au long de cette année compliquée,

Au personnel des bibliothèques de l’INHA, de Sainte-Geneviève, de Tolbiac, des Archives        Nationales, qui ont su répondre à mes questions et m’aiguiller dans mes recherches,

À tous ceux m’ayant soutenu de près ou de loin.

Avant-propos

        Depuis les années 1970, la recherche en histoire de l’art s’est intéressée de manière conséquente à la question de la place de la femme dans la production artistique. Effectivement, notre société en mouvement et en reconsidération de son passé tente de comprendre en quoi celui-ci a déterminé le présent. Ainsi, nous pouvons voir que la place actuelle de la femme, notamment dans le monde de l’art, comme le dénonce les Guerrilla Girls, est peu visible mais surtout peu recherchée. Ces dernières font partie d’un groupe anonyme d’artiste femmes connues pour promouvoir la place de la femme en tant qu’artiste au sein de la société occidentale du XXIème siècle. Fondé en 1985 à New York, le groupe expose sa vision féministe de l’art au moyen d’affiches ou de prospectus afin de dénoncer l’occultation des femmes, mais aussi des minorités ethniques, comme les afro-américains. Engagées, les Guerrilla Girls reprennent parfois de grands classiques de l’art afin d’exposer leurs revendications (annexe 1).

Cette absence totale de mise en lumière des femmes artistes m’a peu à peu poussée à vouloir comprendre les raisons de ces occultations. En tant qu’étudiante en histoire de l’art, j’ai voulu tout d’abord chercher au sein des musées, institution proéminente au sein de l’histoire de l’art, la présence des femmes. Il m’a fallut conclure sur le fait les femmes font parti intégrante d'une des catégories constituant les grands absents de l’histoire de l’art européenne. Ainsi, dans une optique,  non pas de réhabilitation mais plutôt de mise en lumière sur ce phénomène, il me semble intéressant de réutiliser le terme de « peintresse », qualificatif souvent ironique, afin de traiter de ces peintres de sexe féminin exerçant la peinture de façon professionnelle.

Ainsi, le choix de mon sujet de mémoire s’est porté sur la question de la femme en tant qu’artiste, au sein du XIXème siècle. Il s’agissait de comprendre pourquoi, alors que la société semblait prête à accueillir les femmes en tant qu’artistes accomplies, l’histoire de l’art a oublié ce pendant, au point que cette question ne soit pas abordée au sein de cours traitant de cette science humaine et sociale. Cela est d’autant plus intéressant lorsqu’en se rendant au musée d’Orsay, haut-lieu de conservation de la peinture du XIXème siècle, il est pratiquement impossible de voir une oeuvre de femme exposée.

Le choix des artistes abordées s’est porté sur Louise Breslau, Louise Abbéma, Marie              Bracquemond et Marie Bashkirtseff. Hormis Louise Abbéma et son style plus classique, les trois auraient pu être exposées au Musée d’Orsay : la période de production correspond, le style aussi, soit                 impressionniste, naturaliste, peintures de genre, etc. Cependant je n’ai trouvé qu’une oeuvre, un portrait d’homme, exécuté par Louise Breslau, peintresse suisse ayant fait sa formation à Paris.

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