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Le nationalisme arabe en Algérie au XXe siècle

Fiche : Le nationalisme arabe en Algérie au XXe siècle. Recherche parmi 303 000+ dissertations

Par   •  23 Octobre 2025  •  Fiche  •  462 Mots (2 Pages)  •  24 Vues

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Le nationalisme arabe en Algérie au XXe siècle.[pic 1]

Par définition, le nationalisme est un principe politique voulant légitimer l’existence d’un État-nation pour chaque peuple, qui dispose d’un certain nombre de traits communs culturels, linguistiques ou encore historiques. Le panarabisme lui désigne un ensemble de mouvements politiques, culturels, idéologiques, qui vise à réunir et unifier les peuples arabes. Dans le cas du nationalisme arabe concernant l’Algérie au XXe siècle, il convient de séparer la période en deux : une première partie concernant le nationalisme en situation coloniale (jusque 1962), et la seconde dans le cadre de l’Indépendance.

Dans le cas de l’Algérie, la question du nationalisme se pose à plusieurs échelles. D’abord celle du pays, avec des mouvements tels que l’Union démocratique pour le Manifeste Algérien représenté par Ferhat Abbas, ou encore l’Étoile Nord-Africaine et le Mouvement National Algérien de Messali Hadj. Ce dernier implante son mouvement en Algérie en 1937, après sa naissance à Paris au contact du mouvement ouvrier. De cette question intérieure découle celle de l’extérieur : comment les mouvements nationalistes algériens sont-ils perçus dans le monde, en métropole ? Qua fait-on de la langue française ? Il est également pertinent de mentionner les différents mouvements nationaux arabes contemporains, comme au Maroc ou en Tunisie, et de mentionner le panarabisme, représenté par des acteurs tels que Chakib Arslan, ou encore des évènements, comme en 1947, lorsque les chefs du nationalisme nord-africain se retrouvent au Caire pour former le « comité de libération du Maghreb arabe ». La question des liens entre les différents mouvements et l’aide qu’ils s’apportent mutuellement se pose.

La question de nationalisme arabe soulève également celle de la religion. Envisage-t-on un nationalisme arabe purement musulman, ou inclut-il les communautés berbères, juives et autres minorités présentes sur place ?

En somme, il est intéressant d’envisager le nationalisme arabe algérien comme concept pluriel : d’abord porté par des figures comme Ibn Badis, le mouvement évolue mais mélange plusieurs types d’opinions, et ainsi, les acteurs se confrontent autour de visions différentes, comme c’est le cas pour F. Abbas et M. Hadj. De plus, le mouvement peut prendre plusieurs formes, et aller, dans des cas extrêmes, jusqu’à la violence politique ; c’est le cas de l’Organisation spéciale (OS), le bras armé clandestin du Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD).

Il faut, avant 1962, replacer ces mouvements dans le contexte impérial qui les restreignait, ou qui, du moins, tentait de les restreindre. Par la suite, une fois l’Algérie devenue indépendante, le nationalisme relève cette fois-ci de la reconstruction du pays, et de la façon dont le nouveau gouvernement algérien envisage l’avenir de son pays, de quels modèles va-t-il s’inspirer, quelle politique il va adopter. Dans ce sens, on peut notamment se poser la question des harkis, ou encore des « pieds-noirs ».

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