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Les membres de la communauté civique : les femmes

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Par   •  2 Mars 2023  •  Cours  •  1 615 Mots (7 Pages)  •  235 Vues

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Chapitre III

Les membres de la communauté civique (1) : les femmes

        Les femmes appartenaient à la vie du foyer (oikos) tandis que les hommes à la vie politique (politika). Elles font part à la citoyenneté mais d’une manière distincte, elles sont indispensables à la société.

  1. L’appartenance à une communauté civique : entre inclusion et exclusion

Politis (femme) / politès (masculin)

        Dans le vocabulaire, elles n’étaient déjà pas les égales des hommes. Elle n'endosse pas les mêmes rôles et n'a pas les mêmes droits que les hommes.

        Dans toutes les cités, les femmes étaient sous tutelle

  1. La tutelle des femmes : la kyreia

        Obligation d’avoir un tuteur qui la représentera dans toute la période de sa vie, c’est un membre masculin de sa famille, d’abord son père puis son mari.

Il représente la femme dans le systême judiciaire, elles n’ont pas le droit d’ester en justice. La dote sera gérée par son tuteur, elle n’a pas le droit d’avoir de l’argent. La femme a beosin de son tuteur lorsqu’elle a besoin d’acheter quelque chose de plus cher que la moyenne.

Les femmes restent tout au long de leur vie des mineures.

On a une forme d’exclusion des femmes parce que pour la société, le corps masculin est supérieur et les femmes doivent être subordonnés à un homme.

  1. Une participation à la vie religieuse de la cité

        On constate une certaine inclusion des femmes dans la vie religieuse de la société, les fille savaient une certaines charge religieuse qui ne pouvait pas être faites par des hommes, les épouses des citoyens étaient de charges exclusive de ceraine fête en rapport à la fécondité (prêtresses), les petites filles se chargés du culte d’Athéna (déesse de la cité donc un culte important). La pretrise la plus importante de la cité était celle d’Athéna et la principale devait absolument être prise en charge par une femme. Sans ces femmes, il n’y aurait pas de culte pour la survie de la cité.

        Les femmes de la famille sont aussi chargées du culte pour les funérailles. Une citoyenneté religieuse pour obtenir le soutien des dieux et s’en assurer, les filles de citoyens étaient alors absolument indispensables.

        II. Le mariage grec et ses enjeux

        Le mariage était important pour définir le statut des enfants, définir la légitimité des enfants.

        A Athènes, Périclès a émis une loi qui dit que pour être légitime, un enfant doit être né d’un citoyen et d’une mère elle-même fille de citoyen = gnèsioi.

Sinon les enfants n'auront pas un statut légal, il est considéré comme un bâtard, il est illégitime.

  1. Les conditions du mariage

L’amour n'était pas le moteur du monde, les filles étaient des outils dans les ambitions de leur père.

  1. L'âge du mariage

14 ans pour les filles en moyenne, la trentaine pour les hommes, une différence d’âge conseillée par les philosophes.

  1. Le choix du conjoint

Ce choix obéit à un certain nombre de règle, on ne peut pas choisir qui on veut comme futur époux :

  • Endogamie civique: il est impossible de choisir quelqu’un qui viens d'une autre cité grecque
  • Isogamie sociale : on choisit son époux ou son épouse dans son milieu de richesse et de fortune parce que le mariage mène à des questions de dote, d’héritage.  
  • Exogamie familiale : on se marie en dehors de la famille proche. Certaines liaisons sont même interdites par la loi (par exemple par descendance direct c’est à dire entre père fille ou mère fils). En fonction d’argent, de reconnaissance politique ou de reconnaissance familiale il est possible de se marier avec quelqu’un qui fait partie de la famille (avec un cousin par exemple).

B) Les formes du mariage grec

        Le mariage grec est complètement des mariages de nos jours, c’est un acte privé, personne de la cité est présente, il n’y a pas besoin de présence officielle.

        A Athènes, le mariage se déroule en trois étapes.

  • L’enguè : accord privé signé entre deux hommes = le père de la mariée et le futur marié. Le père donne sa fille en mariage = acte de donation. La tutelle passe du père au mari = son kyrios. Cette dote constitue la part d’héritage de la fille car elle n’obtient pas d’héritage. Cet engagement devait se faire devant deux témoins. La fille doit être présente mais elle ne doit pas parler, elle doit rester soumise
  • Le gamos, un ensemble de trois étapes rituelles : Elle se déroule sur trois jour qui correspondent à trois étapes rituelles

        → Les protéleia (les rites préliminaires) : offrandes aux dieux pour se concilier à la faveur divine, que les dieux protègent leur mariage, permis les offrandes, les filles donné leur poupée = signe de passage de l’enfance à l’adolescence.

        → Gamos : il fallait que les mariés procèdent à un bain prénuptiale avec une eau lustrale (purifiée) dans des vases = loutrophore, on les porté dans la maison des mariés pour leur apporter des apports purificatrices. La futur mariée est celle que l’on appelle la nymphè, surveillance de la nympheutria (une mère soeur, parente peut importe mais une femme mariée) elle fait en sorte que les préparatifs (sacrifices et banquets) se passe comme convenu.

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