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Liste des Livres pour le Bac

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Par   •  15 Avril 2023  •  Fiche  •  3 895 Mots (16 Pages)  •  124 Vues

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Liste 1A   Mme Dunet-Iannello  

Pour la question de grammaire : les propositions subordonnées.

                                                            La négation

                                       L’interrogation

La poésie du XIXe au XXIe siècle

• Explications linéaires : 4 textes de l’œuvre intégrale et 1 texte complémentaire

Objets d’étude et parcours

Explications linéaires

Lecture cursive associée

1. La poésie du XIXe au XXIe siècle

Alchimie poétique : la boue et l’or

Baudelaire

Les Fleurs du mal

Edition recommandée : Belin Gallimard, collection Classico-lycée.

Textes étudiés dans l’œuvre :

Texte n°1 : « Le Soleil»

Section « Tableaux parisiens », p.133

Texte intégral

Texte n°2 : « La Cloche fêlée »

Section « Spleen et idéal », p.111

Texte intégral

Texte n°3 : « Elévation »

Section « Spleen et idéal », p.25

Texte intégral

Texte n°4 : « Le Serpent qui danse », Section Spleen et idéal ».

Texte étudié dans le cadre du parcours associé :

Texte n°5 : « Le Cageot » F. Ponge.

  • Le Spleen de Paris ou Les Petits poèmes en prose, Baudelaire

Edition recommandée :

Garnier Flammarion

  • Le Parti pris des choses, F. Ponge.

Objet d’étude n°2: Le roman et le récit du Moyen-Âge au XXIe siècle

Colette, Les Vrilles de la vigne, Sido. 1908.

Thème du parcours : la célébration du monde.

Texte n°6 : « Retour d’excursions parisiennes »

Texte n°7 : « Nuit blanche »

Texte n°8 : l’anecdote du merle.  

 

Texte n°9  : Noces, Albert Camus, 1938.

Objet d’étude n°3 : la littérature d’idées : Les Caractères de La Bruyère

Thème du parcours : la comédie sociale

Textes étudiés dans l’œuvre :

Texte n°10

V, 7, le portrait d’Acis.

Texte intégral.

Texte n°11:

V, 9, le portrait d’Arrias.

Texte intégral.

Texte n°12

VI, 83, les portraits de Giton et Phédon

Texte intégral.

Texte n°13

VIII, 74, « L’on parle d’une région » jusqu’à « des Iroquois et des Hurons ».

Texte tronqué.

Texte n°1 : « Le Soleil »

Baudelaire, Les Fleurs du mal

Le long du vieux faubourg, où pendent aux masures
Les persiennes, abri des secrètes luxures,
Quand le soleil cruel frappe à traits redoublés
Sur la ville et les champs, sur les toits et les blés,
Je vais m'exercer seul à ma fantasque escrime,
Flairant dans tous les coins les hasards de la rime,
Trébuchant sur les mots comme sur les pavés,
Heurtant parfois des vers depuis longtemps rêvés.

Ce père nourricier, ennemi des chloroses,
Eveille dans les champs les vers comme les roses ;
Il fait s'évaporer les soucis vers le ciel,
Et remplit les cerveaux et les ruches de miel.
C'est lui qui rajeunit les porteurs de béquilles
Et les rend gais et doux comme des jeunes filles,
Et commande aux moissons de croître et de mûrir
Dans le coeur immortel qui toujours veut fleurir !

Quand, ainsi qu'un poète, il descend dans les villes,
Il ennoblit le sort des choses les plus viles,
Et s'introduit en roi, sans bruit et sans valets,
Dans tous les hôpitaux et dans tous les palais

Texte n°2 : « La Cloche fêlée »

Baudelaire, Les Fleurs du mal

Il est amer et doux, pendant les nuits d'hiver,
D'écouter, près du feu qui palpite et qui fume,
Les souvenirs lointains lentement s'élever
Au bruit des carillons qui chantent dans la brume.

Bienheureuse la cloche au gosier vigoureux
Qui, malgré sa vieillesse, alerte et bien portante,
Jette fidèlement son cri religieux,
Ainsi qu'un vieux soldat qui veille sous la tente!

Moi, mon âme est fêlée, et lorsqu'en ses ennuis
Elle veut de ses chants peupler l'air froid des nuits,
Il arrive souvent que sa voix affaiblie

Semble le râle épais d'un blessé qu'on oublie
Au bord d'un lac de sang, sous un grand tas de morts,
Et qui meurt, sans bouger, dans d'immenses efforts.

Texte n°3 : « Elévation »

Baudelaire, Les Fleurs du mal.

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Au-dessus des étangs, au-dessus des vallées,
Des montagnes, des bois, des nuages, des mers,
Par-delà le soleil, par-delà les éthers,
Par-delà les confins des sphères étoilées,

Mon esprit, tu te meus avec agilité,
Et, comme un bon nageur qui se pâme dans l’onde,
Tu sillonnes gaiement l’immensité profonde
Avec une indicible et mâle volupté.

Envole-toi bien loin de ces miasmes morbides ;
Va te purifier dans l’air supérieur,
Et bois, comme une pure et divine liqueur,
Le feu clair qui remplit les espaces limpides.

Derrière les ennuis et les vastes chagrins
Qui chargent de leur poids l’existence brumeuse,
Heureux celui qui peut d’une aile vigoureuse
S’élancer vers les champs lumineux et sereins ;

Celui dont les pensers, comme des alouettes,
Vers les cieux le matin prennent un libre essor,
– Qui plane sur la vie, et comprend sans effort
Le langage des fleurs et des choses muettes !

...

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