Le menteur de Corneille
Analyse sectorielle : Le menteur de Corneille. Recherche parmi 302 000+ dissertationsPar DAVIIIIIIID • 17 Juin 2025 • Analyse sectorielle • 836 Mots (4 Pages) • 12 Vues
Le menteur de Corneille
Acte II, scène 5 – du vers 243 au vers 270
Géronte, Dorante, Cliton
Ce texte est un récit cela ne se passe pas. Il va monter de toute pièce un mensonge pour qu’il évite le mariage avec Clarisse. Le mariage forcé est souvent un élément principal des intrigues chez Molière. La situation est donc banal et pourtant… Au lieu de contredire son père, il va comme d’habitude mentir !
Le menteur ment donc à son père, donc à une personne proche. Il est capable de mentir à n’importe qui et à tout instant. Il y a donc un fort comique de caractère qu’il va falloir montrer : le caractère du menteur. Ce qui rend comique est le quiproquo et invraisemblance de la scène.
ANALYSE :
1re phrase intriguante
« Un soir » = CCT = met en place son décor, comme un metteur en scène = propice au mystère
« ... » = aposiopèse = met du suspens
« 2 septembre » = détails précis = donne de la crédibilté = captatio belevolentiae
la parenthèse met en œuvre une magnifique prolepse de la fin du récit qui montre qu’il va se faire attraper (attraper = on a pas cru à son mensonge). Cela donne aussi plus de véracité au récit. Il nous donne envie de lire la suite = captatio belevoluntiae.
« attraper » = on a pas cru à son mensonge, il c’est fait avoir
voix passive = cela le victimise
adverbe « oui » = activation du souvenir du narrateur = acrédite sont propre discours = récit oral
Continue de contextualiser l’histoire avec l’irruption du père. Toujours justifications, causes de ses actes.
« monte » = élément perturbateur qui lance la dramatisation
contre-rejet du « elle » = rythme déstructuré + met en valeur le pronom personnel et l’énumération de verbe au vers suivant
On passe au présent de narration = hypotypose = on est avec eux dans l’action = son récit
Asyndète (enlève des éléments de coordination) = précipitation
assonance en « i » = « transit, pâlit, rougit »
« pâlît, rougit » = oxymore = montrant la confusion
« me cache en sa ruelle » = mode victime = veut se dédouaner
la parenthèse vers 7 = encore une mise en scène = mise en abyme
On comprend que la jeune fille imaginé est un alter ego de Dorante.
« pauvre vieillard » = pathétique de présentation, naïf = le père est duper par sa famille = comique de situation car il dupe lui-même son père
« pourvue » et « partie » = vocabulaire du mariage = encore un écho à la vrai situation
même situation, même intention = tous est pareil mais juste un peu décalé de la réalité
rapporte de la discussion = veut que cela fasse vraie
« jugez » et « souffrir » = actionne le pathétique = veut attendrir le papa = joue sur la corde sensible
aucune réponse = Dorante captive tellement avec son récit que les autres attendent la suite de son récit
Pas de didascalie mais comme c’est comme un metteur en scène, on peut croire qu’il y a énormément de gestes
« adroite » = renvoie à l’art du mensonge donc à Dorante
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