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Le Sens de la Vie selon le personnage de Jean-Baptiste Clamence

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Par   •  11 Mai 2023  •  Commentaire d'oeuvre  •  805 Mots (4 Pages)  •  245 Vues

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Le Sens de la vie

Selon le personnage de Jean-Baptiste Clamence

Dans « La Chute » d’Albert Camus

Dans « La Chute » d'Albert Camus, Jean-Baptiste Clamence est le personnage principal, et est par le même biais un personnage complexe dont la philosophie de vie traverse tout le roman.

Le personnage de Clamence n’est pas simple, il est à l’image de tous les autres Hommes. En tentant de déjouer le mensonge qu’est la vie, il est désillusionné. Selon lui, cette vie n’a ni sens ni but, mais elle doit être vécue. Par-là, il souhaite dire que malgré les contradictions et les imperfections de cette vie, il faut avancer avec.

Dans le roman, Clamence devient le miroir de l’humanité, de tous ceux qui ont fauté.

Selon Jean-Baptiste Clamence, les gens sont incomplets, faux, et toujours insatisfaits, toujours en quête d’un idéal pour combler leur vide intérieur. Cette poursuite d’idéal est futile, et entraîne un désespoir existentiel irréversible. C’est un peu la pensée de Baudelaire quant à la vie.

C’est suite à ces reflexions que Clamence avance qu’il trouve important de trouver un équilibre dans sa vie, entre le souhait de s’améliorer et le fait qu’il faille accepte ces problèmes. Selon lui, chacun est responsable de sa propre souffrance, et de la souffrance des autres. Dans le chapitre 3, il dit : « La culpabilité est universelle. Nous sommes tous responsables de la souffrance des autres » Ce n’est qu’en reconnaissant ce fait que les individus peuvent réellement prendre conscience de ce qu’il ne va pas chez eux, de ce qui ne va pas avec eux. Pour avancer dans la vie et se construire ou reconstruire, c’est primordial. Dans le chapitre 3, on note une citation qui confirme cette thèse : « Nous sommes tous des êtres incomplets, avec un vide intérieur qui ne peut pas être comblé. Nous passons notre vie à chercher quelque chose pour le remplir, mais cette quête est vaine et conduit finalement au désespoir. L’important est de trouver un équilibre entre l’acceptation de cette insatisfaction et le désir de s’améliorer ».

Cependant, d’un certain point, on peut considérer que cette reconnaissance s’accompagne d’un certain refus de croire que les choses peuvent s’améliorer, comme si c’était une fatalité. Clamence décrit comment il s’est senti dans le passé, comme un porte-parole des personnes opprimées. Malgré ceci, il y a eu un changement total dans les valeurs qu’il défendait. Il rappelle tout de même qu’au fil du temps, il a perdu sa vision de l’humanité et la « confiance » qu’il avait en elle. C’est à ce moment qu’il a changé de perception, et qu’il est devenu un juge de lui même, se critiquant constamment lui et les autres, sans pour autant agir pour changer cette vision. Une citation du chapitre 2 illustre cette pensée : « Je suis devenu un juge-pénitent, un homme qui se critique et se juge constamment. J’ai perdu toute foi en l’humanité et en moi-même ». Cette philosophie de vie est synonyme de mélancolie, et d’une prise de conscience du point mort qu’a atteint l’existence humaine. On a l’image du Spleen de Baudelaire, c’est à dire un état de mélancolie et d’angoisse provoqué par la chute existentielle, à la différence que selon Baudelaire, seule la mort peut interrompre cette angoisse.

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