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Commentaire "Il fait un temps de bourrasques" d'Hélène Dorion

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Par   •  6 Décembre 2023  •  Commentaire de texte  •  2 069 Mots (9 Pages)  •  337 Vues

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Commentaire :

« Il fait un temps de bourrasque » d’Hélène Dorion .

Introduction :

Hélène Dorion poète québécoise, est reconnue pour la pluralité de son travail. Elle s'est intéressée à la photographie, la philosophie, sans oublier la littérature. Elle a d'ailleurs reçu un certain nombre de prix littéraires. 

Pendant la pandémie du Covid de 2020, elle écrit son recueil de poèmes, "Mes forêts" qui paraîtra en 2021 aux éditions Bruno Doucey. Très attachée à la nature et notamment à ses forêts natals, elle explore à travers cette œuvre les liens étroits entre la nature et l'homme, tout en ouvrant une porte sur son intériorité. 

Dans le poème "Il fait un temps de bourrasque" issu de ce même ouvrage, se distingue, l'immersion saisissante qu'il offre entre une nature en proie au chaos et une humanité qui cherche encore sa place. 

Nous nous interrogerons donc sur la métaphore de la bourrasque dans le poème d'Hélène Dorion, sur la manière dont elle exprime la relation tumultueuse entre l'homme et la nature, ainsi que sur les émotions que cette représentation éveille chez le lecteur. 


Dans un premier temps, nous nous intéresserons à la métaphore de la bourrasque comme l’expression de la relation tumultueuse entre l’homme et la nature en nous concentrant sur la bourrasque comme image de la puissance déchaînée de la nature et la réaction de l’homme face à celle-ci.


Dans un second temps, nous nous pencherons sur la question des émotions suscitées chez le lecteur par cette représentation de l’homme et de la nature. Nous nous pencherons sur l’évocation des émotions primaires et sur la réflexion de la condition humaine face à la nature. 

Problématique :

En quoi la métaphore de la bourrasque dans le poème d'Hélène Dorion exprime-t-elle la relation tumultueuse entre l'homme et la nature, et quelles émotions cette représentation éveille-t-elle chez le lecteur ?

Plan en 2 parties :

  1. La métaphore de la bourrasque : expression de la relation tumultueuse entre l’homme et la nature.

a) La bourrasque comme image de la puissance déchaînée de la nature

  • Analyse des éléments du poème décrivant la violence de la bourrasque
  • Interprétation de la manière dont cette métaphore exprime la force et l’imprévisibilité de la nature.

b) La réaction de l’homme face à la bourrasque

  • Etude des sentiments et des actions de l’homme dans le poème
  • Analyse de la façon dont l’homme tente de se positionner face à cette force démesurée de la nature.

2) Les émotions suscitées chez le lecteur par cette représentation de la relation entre l'homme et la nature

a) L'évocation des émotions primaires

  • Identification des émotions telles que la peur, l'angoisse ou l'émerveillement chez le lecteur
  •  Explication de comment la métaphore de la bourrasque suscite ces émotions chez le lecteur

b) La réflexion sur la condition humaine face à la nature.

  • Analyse du rapport entre l’homme et la nature induit par la métaphore de la bourrasque
  • Réflexion sur les questionnements existentiels que cette relation tumultueuse évoque chez le lecteur
  1. La métaphore de la bourrasque : expression de la relation tumultueuse entre l’homme et la nature. 

Le poème "Il fait un temps de bourrasques " d'Hélène Dorion, extrait du recueil "Mes forêts", déploie la métaphore de la bourrasque pour exprimer la relation tumultueuse entre l’homme et la nature, offrant une vision saisissante de la fragilité de cette relation.

  1. La bourrasque comme image de la puissance déchaînée de la nature

Dans ce poème, la bourrasque est utilisée comme une métaphore de la tumultuosité de la nature. Les vers regorgent d'images évocatrices : "temps de séisme et de chute" v1 , "promesses tombent comme des vagues sur aucune rive"V 3 à 5, décrivant un monde en déséquilibre, ravagé par des forces naturelles et des perturbations. Ces éléments évoquent une nature à la fois destructrice et énigmatique, où les éléments semblent se déchaîner sans contrainte, remettant en question l’équilibre précaire entre l’homme et son environnement.

Cette métaphore souligne également la vulnérabilité de l’homme face ces forces démesurées. Les descriptions de la « terre ravagée » v7, des « jardins éteints » v8, évoquent une perte, un désarroi face à des éléments naturels incontrolables. Dorion illustre ainsi la diffculté de l’homme à comprendre et à faire face à ces évènements, mettant en lumière la fragilité de son emprise sur la nature et la futilité de ses tentatives pour contrôler des phénomènes indomptables.

En somme, il est question d’illustrer la fragilité de cette relation face à la puissance dévastrice et à l’indomptabilité des éléments naturels. Elle soulignes ainsi la difficulté de l’homme à se protéger et à s’adapter aux forces naturelles, remettant en question sa place et son impact au sein de cet environnement en perpétuelle transformation.

b) La réaction de l’homme face à la bourrasque

La violence de l’homme devient explicite avec le vers 10  « il fait un temps de verre éclaté ». La structure même de la strophe, avec deux espaces blancs, témoigne de l’éclatement de la société.

De plus, le « verre éclaté » peut aussi se lire comme le vers poétique (le vers éclaté) soulignant l’illyrisme du monde moderne.  Les « écrans morts » semblent désigner les écrans des nouvelles technologies ; le « nord perdu » confirme l’idée d’une perte totale de sens et de repères.

Face au déchaînement de la nature, l’homme semble démuni alors même qu’il semble en grande partie responsable de ce chaos. L’activité humaine est par ailleurs justement dénoncé à travers la technologie. Cette dernière est signifiée par deux noms communs « verre/écrans » : notons l’habituelle opposition singulier/pluriel, en l’occurrence la matière générique « verre » au singulier et ses dérivés au pluriel « d’écrans ».  

« Tout à un siècle à défaire le paysage » v13  est significatif, par sa postition détachée et son assonance en « é ». Sans être nommé l’homme à implicitement sa part de responsabilité à travers le verbe « défaire ». Ce vers invite alors au réveil des consciences. L’homme dans le poème ne semble pas être en mesure de trouver sa place et d’arrêter l’engrenage dans lequel il s’est lui-même impliqué.

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