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Faut-il préférer la croissance à l'écologie

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Par   •  5 Mai 2025  •  Discours  •  1 594 Mots (7 Pages)  •  468 Vues

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Introduction

« Lorsqu’il n’y aura plus d’arbres, plus d’eau potable, plus d’air pur, nous nous rendrons compte que l’argent ne se mange pas. » Cette citation attribuée à un chef amérindien résume l’impasse dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui.

Pendant trop longtemps, nous avons cru que la croissance économique pouvait tout résoudre. Qu’en produisant toujours plus, nous allions garantir la prospérité et le bien-être de tous. Mais à quel prix ?

Nous sommes à un tournant. La question n’est plus seulement morale ou philosophique, elle est aussi économique et vitale. Si nous continuons à privilégier la croissance économique au détriment de l’écologie, c’est notre propre survie qui est en jeu. Aujourd’hui, je vais vous démontrer pourquoi il est impératif de placer l’écologie au-dessus de la croissance économique.

Une croissance infinie dans un monde fini est une absurdité

Notre système économique repose sur une absurdité : l’idée que nous pouvons croître indéfiniment en exploitant des ressources limitées.

Or, nous savons tous que la Terre a ses limites. L’eau douce, les terres cultivables, les forêts, les énergies fossiles… tout cela s’épuise à une vitesse alarmante.

Selon la Banque Mondiale, si nous ne réduisons pas nos émissions et ne nous adaptons pas aux changements climatiques, le PIB mondial pourrait chuter de 18 % d’ici 2050.

Pourquoi ? Parce que nous fonçons droit dans une catastrophe économique.

Les catastrophes naturelles sont de plus en plus fréquentes et destructrices : ouragans, incendies, sécheresses, inondations… En 2023, ces événements ont causé 380 milliards de dollars de dommages dans le monde.

Les pertes agricoles sont massives : en France, la production de blé a chuté de 25 % certaines années à cause des vagues de chaleur. L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) estime que la production agricole mondiale pourrait chuter de 30 % d’ici 2050.

Si nous ne plaçons pas l’écologie au cœur de nos décisions, la croissance elle-même deviendra impossible.

Les effets du modèle actuel sont déjà visibles

Nous n’avons pas besoin d’attendre 2050 pour voir les conséquences de notre modèle économique. Elles sont déjà là. L'économie telle que nous la connaissons hérode non pas seulement les nouveaux-nés de Judée mais aussi la nature qui nous entoure.

L’Australie et la Californie sont ravagées par des incendies de plus en plus intenses.

Le Sahel devient un désert, rendant des millions de terres inhabitables.

Les océans sont remplis de plastique, menaçant la biodiversité et la chaîne alimentaire.

Et ce n’est pas seulement une question environnementale : la pollution de l’air, issue des combustibles fossiles, tue 7 millions de personnes par an selon l’OMS.

Laisser faire, c’est accepter que ces chiffres explosent dans les prochaines décennies.

La transition écologique est économiquement viable

On nous dit que l’écologie freine,

Qu’elle brise l’élan, qu’elle enchaîne,

Que sans croissance infinie et brute,

L’économie s’efface et chute.

Mais regardons d’autres chemins,

Ceux qui ont su voir plus loin,

Qui ont troqué le noir charbon,

Pour le vert tendre des saisons.

La Suède, fière, s’est réinventée,

Fiscalité verte, futur enchanté,

Ses entreprises ont su grandir,

Sans voir leurs richesses périr.

Là-bas, l’innovation éclot,

Quand l’air est pur, le ciel plus beau.

Et que dire du fier Danemark,

Où le vent danse comme un archet,

Sur des pales d’acier qui marquent,

L’énergie propre d’un monde parfait.

Plus de fumée, plus de poison,

Mais un progrès en floraison.

Certains disent : "C’est un leurre,

Ces nations sont trop petites pour faire peur."

Mais leur modèle déjà s’étend,

Comme une vague, comme un courant.

Rester figé, c’est reculer,

C’est voir demain nous condamner,

Car l’or noir un jour s’épuisera,

Quand l’air et l’eau, eux, resteront là.

Alors pourquoi s’accrocher au passé,

Quand l’avenir s’ouvre, illuminé ?

Quand l’écologie peut nous offrir,

Un monde prospère où mieux grandir ?

Quel monde voulons-nous laisser à nos enfants ?

Nous n’ignorons nullement que nos choix d’aujourd’hui ancrent et annoncent l’avenir.

L’inaction annihile, anéantit et abandonne 216 millions d’âmes à l’errance, arpentant un avenir aride et incertain, alerte la Banque Mondiale.

Comment expliquerons-nous à nos enfants que nous avons annexé leur lendemain à l’appât d’un anodin avantage économique ?

Ainsi annonçait le rapport Brundtland en 1987 : « Le développement durable est un développement qui assure les attentes actuelles sans anéantir l’avenir des âges à naître. »

Les experts du monde entier tirent la sonnette d’alarme

Il

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