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Réflexions sur la Procréation Médicalement Assistée

Fiche : Réflexions sur la Procréation Médicalement Assistée. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  11 Décembre 2023  •  Fiche  •  536 Mots (3 Pages)  •  72 Vues

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La procréation médicalement assistée (PMA) pour les couples hétérosexuels est reconnue par la loi dans de nombreux pays, dont la France et la Chine. Je suis favorable à ce type de loi, car la PMA peut apporter du bonheur aux familles qui souhaitent avoir leur enfant mais qui rencontrent des difficultés à concevoir naturellement.

Certains pays sont allés plus loin à travers l’extension de la PMA aux couples de femmes et aux femmes célibataires. Je vois dans cette politique un plus grand respect de la liberté des femmes en matière de procréation. Certains opposants estiment que la PMA pour toutes les femmes conduit à l’absence de paternité et ainsi porte atteinte au développement des mineurs. À mon avis, le père n’a pas nécessairement une influence positive sur le développement de son enfant, comme le montrent de nombreux cas de violence domestique exercée par le père. En réalité, ce qui contribue à l’épanouissement d’un enfant, c’est plutôt une bonne éducation familiale qu’une famille hétérosexuelle. De plus, si les opposants pensent qu’un enfant a besoin de prendre son père comme modèle masculin, son frère, son oncle et son enseignant peuvent également jouer ce rôle.

En général, le don de gamètes par un tiers est également autorisé dans les pays où la PMA est légalisée. L’une des controverses suscitées par cette politique est : s’il faut rémunérer les donneurs de gamètes ? De mon point de vue, le gouvernement peut fournir une compensation financière raisonnable aux donneurs en remerciement de leur don qui aide autrui à réaliser leur bonheur d’avoir un enfant. Cependant, je m’oppose à la commercialisation de gamètes qui dénature l’objectif du don de gamètes et entraîne beaucoup de problèmes juridiques et éthiques. Par exemple, la loi chinoise stipule que les gamètes d’un même donneur ne peuvent féconder qu’un maximum de cinq femmes, dans le but d’éviter trop de descendants d’un même donneur et de réduire le risque de consanguinité. La recherche de profits dans le vaste marché du commerce de gamètes pourrait inciter certains hommes d’affaires à enfreindre les lois pertinentes. En outre, le commerce des gamètes ferait naître un grand nombre d’organisations de commerce de gamètes non qualifiées. Ces organisations, dont les conditions techniques et médicales sont difficiles à garantir, pourraient menacer la sécurité de la santé publique.

Personnellement, je ne vais pas donner mes gamètes, parce que je ne veux pas prendre le moindre risque que le prélèvement d’ovules entraîne pour ma santé. Mais cela ne signifie pas que je suis contre le don de gamètes. Chacun a la liberté légitime de choisir de faire don de gamètes après avoir connu ses risques possibles.

Il est important de noter que, bien que la gestation pour autrui (GPA) soit l’une des techniques de la PMA, elle est explicitement interdite dans de nombreux pays. Pour ma part, je suis aussi opposée à la GPA, car elle peut engendrer des exploitations et des malheurs. Les mères porteuses, souvent sous la pression économique, voire sous la contrainte de leur époux ou de groupes criminels, louent leur utérus à des couples aisés et doivent ainsi subir les douleurs de la grossesse pour donner naissance à l’enfant d’autrui. Et les problèmes légaux et éthiques soulevés par la GPA ne

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