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Commentaire « quod alicantum » - Histoires des institutions

TD : Commentaire « quod alicantum » - Histoires des institutions. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  21 Septembre 2023  •  TD  •  1 354 Mots (6 Pages)  •  180 Vues

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Chevalier Séréna         

Groupe n°126                                                

                

Commentaire « quod alicantum » - Histoires des institutions

Analysant les événement pré révolutionnaire,  Montesquieu écrit : « Il est très surprenant que les richesses des gens d’Église aient commencé par le principe de pauvreté». Cette citation est tres représentative des contestations, tant en écrit que dans les actes à l’aube de la révolution française de 1789. Quod alicantum est une encyclique papale de Pie VI, suite a l’adoption de la constitution civile par l’assemblé nationale de France, dont il exprime son mécontentement et sa désapprobation. Interrogé dès le mois de juillet 1790, le pape ne répond pas. Il s’enferme dans le silence, toutefois très parlant. Ce silence ne vaut pas acceptation de la Constitution Civile du Clergé Il reste silencieux jusqu’en Mars 1791. Pie VI est le 250 pape de l'Église catholique, il n’aime pas la révolution française, il est issu de l’aristocratie, attaché à la tradition et qui a été scandalisé par la DDHC. Cette encyclique papale est Donné à Rome, à S. Pierre, le 10 mars de l’année 1791. La révolution fr de 1789, entraine en France, de nombreuses transformation et adoption de nouvelles réformes, celles-ci sont en faveur de la liberté de tous. Le 13 février 1790, l’Etat va décréter, par vote de l’Assemblée Nationale, la dissolution des ordres religieux.  Une décision qui fait suite à celle qui avait été prise le 2 novembre 1789, déclarant mettre les biens ecclésiastiques à la disposition de l’Etat. De plus le 10 octobre 1790 l’assemble national ordonne que les soumissions des municipalités pour l'acquisition des domaines nationaux, renfermeront la désignation des objets, et que les directoires de districts poursuivront la vente des biens. L’assemble nationale adopte également la constitution civile. On constate donc que depuis la révolution française, l’assemble nationale met en œuvre des mesures pour réduire les pouvoirs de l’eglise. Sur cet incendie politique naissant, Rome souffle, pour attiser le feu, le 10 mars 1791, sort de son silence et condamne non seulement la constitution civile du clergé, mais plus largement toute la révolution française, et en particulier la liberté de penser definie par l’assemblé nationale. Ce texte illustre donc une évolution institutionnelle, une réforme de l’ordre religieux au XVIIe siecle. Comment à travers cette encyclique papale Pie VI critique l’affaiblissement des pouvoir de l’ordre religieux tout en condamnant la vision de droit de l’assemblé nationale? Pie VI critique l’empiétement de l’église par l’état (I) pour ensuite condamner la vision des droit de l’homme de l’assemble nationale (II)

I critique de l’affaiblissement des pouvoirs de l’eglise par l’état

Suite à la révolution française de 1789, la France connait de nombreux changements qui viennent notamment bousculer l’ordre religieux. Le pape Pie VI écrit dans cette encyclique papale à quel point ces reformes lui semblent absurdes « nous étions accablés » (l.2). On observe la violation du concordat entre l’eglise et l’état qui pourtant dure depuis toujours. Et celle-ci passe par la confiscation des bien de l’eglise et la suppressions des ordres religieux.

  1. Violation du concordat

Pie VI à travers ce document affirme que : « l'assemblée nationale de France, […], en était venue au point d'attaquer par ses décrets la religion catholique ». En effet cette année, ainsi que celles précédentes marquent les premiers pas de la fin du concordat entre l’ordre religieux et l’état, qui ont toujours été imbriqué. De nombreux droits sont alors voués à disparaitre, on peut prendre l’exemple du droit d’être logé en tant que membre du clergé. Cette violation du concordat entraine la parole de pie VI qui jusque-là est resté silencieux. Il utilise des termes fort qui affirment sa position et son point de vue très clairement. Il parle même d’attaque (« s’attaquer ») et cela représente donc pour lui une sorte de déclaration de guerre civile puisqu’il vit ses actes comme de la trahison auquel il s’oppose de manière explicite.

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