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Atomisation, apathie et sécession : trois maux de la société contemporaine

Cours : Atomisation, apathie et sécession : trois maux de la société contemporaine. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  6 Octobre 2023  •  Cours  •  5 945 Mots (24 Pages)  •  78 Vues

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SOCIOLOGIE – SEMESTRE 2

Atomisation, apathie et sécession : trois maux de la société contemporaine

  • Atomisation : individualisme et faiblesse des solidarités/ communautés
  • Apathie : passivité « Les français sont des veaux »
  • Sécession : tour d’ivoire, ZAD, quotidien

INTRODUCTION :

Qu’est-ce que la sociologie ?

  1. Paragraphe 1 : La fondation de la sociologie moderne

Le concept de moderne est particulièrement incertain. Néanmoins, il est intéressant d’étudier de manière simple la modernité qui est la révolution qui consiste à mettre à distance le reste du monde par rapport à soi et ainsi augmenter sa capacité à réfléchir indépendamment sur ce que sont les choses et sur ce que ça peut devenir sur moi. Le mot moderne est donc le moment où l’Homme regarde le monde comme s’il y était extérieur.

On peut chercher à comprendre pourquoi les choses sont telles qu’elles et pourquoi elles ne sont pas autrement. Il faut donc un regard sur la réalité.

  1. La sociologie, fille des révolutions

  1. La révolution rationaliste

Il est évident que la rationalité n’a pas été imaginé en Occident. Elle existe depuis la création de l’Homme et même les animaux l’utilisent.

L’esprit scientifique est une démarche de recherche d’une rationalité qui dégage la vérité des faits, l’explication du réel. Progressivement va s’imposer l’idée que l’on peut raisonner sur l’homme et la société comme on peut raisonner sur la nature et les espèces végétales ou animales.

On peut associer à cette révolution Descartes.  Il n’invente pas la rationalité mais participe au mouvement qui raisonne sur la Raison. Il invente donc la réflexion sur les raisonnements et développe les méthodes comme objet de connaissance.

Exemple : Vauban : Triomphe de la méthode = premier traité rationnelle de prise de la forteresse.

  1. La révolution française

La politique est aussi vieille que l’homme.

Il y a une remise en cause de l’ordre social traditionnel. En effet, il y a une pensée éminente subversive que de penser que l’ordre social peut être « voulu », pensé, conçu et donc changé.

Il y a une origine proc-onde dans une pensée critique née avec la conscience humaine, mais qui a connu des développements particuliers en Europe avec la philosophie grecque, le christianisme…

La révolution marque le passage de l’ordre ancien à l’ordre nouveau…à inventer. Si l’ordre ancien peut laisser la place à l’ordre nouveau il faut donc chercher à savoir quelles sont les éléments constitutifs de cet ancien ordre. On envisage donc la société comme un système qui a un passé, un présent et un avenir.

  1. La révolution industrielle

La révolution industrielle à vue apparaître 2 choses :

  • Apparition d’un prolétariat massif, urbain, exploité par une classe capitaliste elle-même nouvelle.
  • Rupture des solidarités et des éthiques traditionnelles
  • Émergence de la question sociale et de la critique socialiste
  • Apparition de nouveaux problèmes (ou conscience de problèmes anciens envisagés sous un nouveau jour, l’esclavage par exemple)
  • Hygiène et éducation
  • Travail des enfants/ femmes et accidents du travail
  • Risques industriels et pollutions

Toutes ces apparitions permettent d’entreprendre de nouvelles démarches et méthodes qui répondent à ce nouvel esprit rationaliste et à de nouveaux besoins notamment dans une vision instrumentale.

Nous pouvons prendre l’exemple de Frédéric Le Play, qui a instauré l’école des Mines, c’est un savant et sociologue. Il est ingénieur métallurgique. Il voyagera pour apprendre au contact des industriels, des maîtres et de leurs ouvriers. Il va alors développer des affinités affectives avec les ouvriers dont il apprend la science qu’ils possèdent sous des formes rudes et incultes. Il développera ensuite une véritable démarche d’enquête.

  1. Les précurseurs de la pensée sociologique

  1. Alexis de Tocqueville : la démocratie

Alexis de Tocqueville (1805-1859).

C’est un aristocrate français, juriste de formation. En 1831, il voyage aux États-Unis et écrit 2 tomes (De la Démocratie en Amérique). Il va aux US en se demandant « Qu’est-ce qui caractérise la démocratie ? ».

Critique de « De la démocratie en Amérique ». Il y a une critique sociologique. En effet, il y a une observation de la société américaine et des conséquences sociales et politiques de la démocratie. De plus, la cohésion sociale dans la société américaine tourne autour des institutions religieuses et des associations. Il y a des dangers associés à la démocratie. En effet, il y a une forte marque d’individualisme et une passivité qui laisse les élus libres d’abuser de leur pouvoir.

La solution est donc une liberté de la presse et des associations.

Fondateurs invisibles : Harriet MARTINEAU (1802-1876).

C’est une anglaise réputée comme étant la première femme sociologue. C’est l’auteur de plus de 50 livres. C’est une féministe et anti-esclavagiste. Elle a fait une analyse de la société américaine.

  1. Karl Marx : le capital

Karl Marx (1818-1883)

C’est l’un des premiers auteurs de l’analyse du social. Il a une démarche sociologique d’explication du social. Il a une théorie Marxiste qui se construit autour d’une idée que c’est ce qui se joue dans l’ordre économique qui détermine l’organisation et l’évolution des sociétés.

L’idée fondamentale chez MARX est qu’il a identifié des ressorts liant l’économie et le social avec le concept de l’infrastructure (économie) et de superstructure (le reste).

Selon lui, ce qui caractérise la société est le déterminisme.

[pic 1]

  1. Auguste Comte : la science

Auguste Comte (1798-1857)

C’est un fondateur de la sociologie car c’est de lui que vient le nom de sociologie. C’est l’un des fondateurs du positivisme, un courant philosophique qui valorise la science et pose que toute connaissance doit être fondée sur l’examen scientifique des faits e des relations entre les faits (lois).

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