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Recherche conceptuelle estime de soi

Fiche : Recherche conceptuelle estime de soi. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  15 Janvier 2019  •  Fiche  •  1 806 Mots (8 Pages)  •  1 003 Vues

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Domaine de compétences 2.1 module 13 – S’inscrire dans une démarche de recherche conceptuelle

L’ ESTIME DE SOI

Sommaire

I) Origine du mot et définition        3

II) Définitions de la notion d’estime de soi selon différents champs        4

Psychologie :        4

Pédagogie :        5

Sociologie :        5

III) La notion d’estime de soi dans le travail social        6

Bibliographie - Sitographie        8

        Pour ce dossier de recherche conceptuelle, j’ai choisi de développer le concept de l’estime de soi puisque j’ai pu le questionner à plusieurs reprises lors de mes précédents dossiers et lors de ma pratique sur les lieux de stage.

  1. I) Origine du mot et définition

        Le concept du Soi, dont fait partie l’estime de soi s’est développé notamment grâce aux philosophes grecs tel que Socrate et Platon. La citation « Connais-toi toi-même » de Socrate illustre bien la conception du Soi des philosophes grecs de l’Antiquité. Platon et lui, entre autres, développent tous les deux l’idée que chaque individu doit se connaître lui-même avant d’accéder à la connaissance des autres.

Avant de donner les définitions de l’estime de soi que j’ai pu rencontrer lors de mes recherches, il me semble important de mettre en avant ma définition personnelle puisque c’est en cela que le dossier a tout son intérêt.

L’estime de soi est pour moi le fait de sentir compétent dans les différents domaines : dans ses relations sociales, dans son travail, dans une activité particulière… Plus la personne aura ce sentiment « d’efficacité personnelle »[1], plus elle valorisera ses comportements / ses relations / son physique, plus elle aura une estime d’elle-même élevée. Comme certains auteurs le démontrent, ce que je mettrais plus tard en avant, la construction de l’estime de soi n’est pour moi pas seulement due à l’évaluation que l’on fait de nous-même mais découle en partie de comment on pense que les autres nous évaluent.

Lors de mes recherches, j’ai pu trouver différentes définitions de cette notion :

  • Selon le Larousse, l’estime de soi est « la satisfaction que l’on tire de n’avoir rien à se reprocher ».

  • Selon le Site du Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales, l’estime de soi est « la bonne opinion que l’on a de soi-même, de sa propre valeur ; satisfaction morale de pouvoir se juger irréprochable en conscience »[2]

Ces définitions sont brèves mais reflètent l’idée générale de ce qu’est l’estime de soi. Cette notion est assez difficile à définir brièvement puisque c’est un terme général qui peut se décliner et qui a été étudié par de nombreux auteurs appartenant à différents champs.

  1. II) Définitions de la notion d’estime de soi selon différents champs

        La notion d’estime de soi a été étudiée par de nombreux auteurs qui en ont des définitions différentes et/ou complémentaires. Une définition complète de la notion d’estime de soi ne peut donc se faire, selon moi, sans en avoir une approche pluridisciplinaire.

        

  1. Psychologie :

William James décrit pour la première fois la notion d’estime de soi en 1890. Pour lui, c’est l’évaluation qu’un individu fait de lui-même en comparant ses objectifs/ses aspirations et les succès accomplis. L’accès à l’estime de soi ou l’augmentation de celle-ci peut donc se faire, soit en atteignant nos objectifs personnels, soit en revoyant à la baisse nos aspirations.

Après lui, en 1902, Charles H. Cooley complète cette idée en ajoutant un versant social. Pour lui, c’est une construction sociale « façonnée » par les relations interpersonnelles avec l’entourage dès la naissance. D’autres auteurs comme Baldwin ou Mead ont aussi pu avancer cette idée.

Selon le psychanalyste Holmes, l’estime de soi repose sur le « sentiment d’efficacité personnelle » (ou auto-efficacité) et « le sentiment d’avoir de bonnes relations »[3]. Pour Nicole Guedeney, ce sentiment d’avoir de bonnes relations repose sur le fait que « pour se sentir une personne ’’significative’’, il faut d’abord s’être senti une personne importante aux yeux de ceux qui nous ont élevés »[4]. Elle met donc ici en avant, comme a pu le faire Cooley, le fait que la construction de l’estime de soi d’un individu se fait dès son enfance, grâce à son entourage.

John Bowlby a lui-même précédemment mis en avant ce point dans sa théorie de l’attachement. Il explique que lorsque les figures d’attachement répondent de manière adéquate à une situation de détresse rencontrée par l’enfant, celui-ci va développer deux « images mentales » :

                - une image de l’autre « digne de confiance, disponible, sur qui l’on peut compter pour être aidé, trouver des solutions

                - une image de Soi « digne d’intérêt ayant de la valeur et digne d’amour » de laquelle va découler un sentiment d’efficacité personnelle.

L’enfant, qui va accéder à cette seconde image va pouvoir se construire une image de soi positive et aura un niveau d’estime de lui-même plus élevé.

  1. Pédagogie :

Philippe Meirieu définit l’estime de soi comme « un regard positif - une considération de soi-même comme sujet humain digne de respect - et une attitude de clairvoyance optimiste au regard de son propre avenir.[…] S'estimer, c'est aussi se jauger, s'évaluer, s'interroger sur ce que l'on peut faire... non pour déplorer de ne pas pouvoir y arriver, mais pour chercher inlassablement les points d'appui qui permettent de progresser » 

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