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Par   •  1 Mai 2012  •  1 528 Mots (7 Pages)  •  2 378 Vues

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Scultures Grecques

La plupart des sculptures grecques qui sont parvenues à l'ère moderne sont en pierre, le plus souvent en marbre blanc. Dans l'Antiquité, néanmoins, les Grecs sont loin de favoriser ce matériau. Il est alors en concurrence avec le bronze, la technique chryséléphantine (incrustations d'or et ivoire), mais aussi l'argile et le bois.

Le bois[modifier]

Le bois est utilisé principalement à l'époque archaïque, pour réaliser les xoana, figures grossières, caractéristiques de la religion pré-olympique. Le plus célèbre est celui d'Orthia, identifiée ensuite à Artémis, dans le sanctuaire spartiate d'Artémis Orthia. La seule cité de Sparte comprend, selon Pausanias (III, passim), plus de 15 xoana. Certaines de ces statues sont habillées ou portent des armes, témoin le xoanon d'Aphrodite en armes à Sparte.

Les Grecs archaïques recourent également, principalement au viie siècle av. J. C., à la technique du sphyrélaton, attestée déjà chez les Hittites et les Égyptiens : il s'agit de recouvrir de plaques de bronze martelées une âme en bois. C'est ainsi le cas de statuettes de culte représentant Apollon, Artémis et Léto, trouvées dans le sanctuaire de Dréros, en Crète, remontant au viiie siècle av. J. C..

Cependant, le bois est également employé pour des travaux plus raffinés. Ainsi du coffre de Cypsélos, tyran de Corinthe de 655 environ à 625. Pausanias fournit une description détaillée (V, 17, 5 et suivants) du coffre, exposé à Olympie jusqu'aux premiers siècles après Jésus-Christ, avant qu'il ne disparaisse. Le coffre est fait de cèdre orné de figures en ivoire et en or, et représente des scènes de la guerre de Troie.

Du fait de la fragilité du support, peu de sculptures en bois nous sont parvenues. On peut citer un fragment de statuette votive, haut de 28 cm, trouvé à Samos, reproduisant peut-être la statue du culte d'Héra. Il est actuellement exposé au musée d'Archéologie de Samos (n° H41).

La terre cuite[modifier]

Grotesque : naine portant une petite fille (naine courotrophe), figurine en terre cuite de Lamia, ive siècle av. J. C., musée du Louvre

Article détaillé : figurines en terre cuite grecques

L'argile est un matériau fréquemment utilisé pour la confection de statuettes votives ou d'idoles, depuis la civilisation minoenne jusqu'à l'époque hellénistique. Au viiie siècle av. J. C., en Béotie, on fabrique ainsi des « idoles-cloches », statuettes féminines à jambes mobiles : la tête, petite par rapport au reste du corps, est perchée au bout d'un long cou, tandis que le milieu du corps est très ample, en forme de cloche. Au début du viiie siècle av. J. C., les tombes dites « de héros » reçoivent des centaines, voire des milliers de petites figurines, à la figuration rudimentaire, représentant généralement des personnages aux bras levés, c'est-à-dire des dieux en apothéose.

Par la suite, les figurines de terre cuite perdent leur caractère religieux. Elles représentent désormais des personnages de la vie quotidienne. Aux ive et iiie siècles av. J. C., les figurines dites « de Tanagra » témoignent ainsi d'un art raffiné. À la même époque, des villes comme Alexandrie, Smyrne ou encore Tarse produisent en abondance des figurines grotesques, représentant des individus aux membres déformés, aux yeux exorbités, arborant des rictus et se contorsionnant. Ces figurines sont également réalisées en bronze.

La terre cuite est cependant peu employée pour la grande statuaire. L'exception la plus connue est le Zeus enlevant Ganymède d'Olympie, réalisé vers 470 av. J.-C. Dans ce cas, la terre cuite est peinte.

La technique chryséléphantine : or et ivoire[modifier]

Le matériau le plus coûteux est également le plus apprécié des Grecs. Il consiste en une âme de bois plaquée d'ivoire pour représenter la chair, et l'or pour représenter les vêtements. Les exemples les plus connus sont les statues (perdues) d'Athéna Parthénos à Athènes ou de Zeus à Olympie (l'une des sept Merveilles du monde), toutes deux réalisations de Phidias.

Peu de vestiges subsistent de cette statuaire : les œuvres réalisées selon cette technique sont fragiles. À l'époque hellénistique déjà, les inventaires des trésors des temples de Délos signalent qu'un morceau d'or s'est détaché de la statue chryséléphantine d'Apollon. En outre, l'ivoire et l'or, matériaux précieux, tendant à être arrachés et récupérés. Nous conservons trois têtes et des fragments grandeur nature, découverts à Delphes sous la voie sacrée, datant du milieu du vie siècle av. J. C..

L'ivoire est également travaillé seul. Taille des défenses d'éléphant oblige, la production se limite à des statuettes. Les premières

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