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Le management formel

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Par   •  13 Mars 2018  •  Cours  •  1 154 Mots (5 Pages)  •  2 838 Vues

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Le management formel.

Le management formel extrait le savoir des pratiques où la tradition l’avait confiné. A partir de ce savoir pratique, il formule des théories, des techniques, et aussi un système de gestion qui a pour but d’accroître la portée et l’efficacité du management. En libérant le savoir administratif et les pratiques traditionnelles, le management formel ambitionne de gouverner les organisations de façon rationnelle et efficace.

  1. La logique formelle.

Au croisement de deux qualificatifs (Rationnelle et légal) Se trouve le formalisme des règles d’action  l’action qu’il conviendrait d’appliquer pour être rationnellement et techniquement efficace.
La légitimité de la logique formelle est fondée sur un système de règles que le gestionnaire incarne.

La logique formelle ainsi que son processus sont caractérisés par la raison, la mesure et le calcul (Se donner les moyens de sa prétention, parvenir à fonder son action sur un processus formel).

 

  • La détermination des objectifs

Le gestionnaire formel amorce sa démarche analytique par la détermination des objectifs.
Une action n’est qu’un pur réflexe, une tradition irréfléchie, ou une vague intuition.
Pour le gestionnaire, l’objectif fait plutôt siens les objectifs de l’organisation pour laquelle il est le concepteur en chef, et l’opérateur central. Il est décrit comme «L’homme d’organisation». Il trouve ses joies dans le succès de l’organisation, il poursuit ses objectifs avec efficacité.

  • L’analyse des moyens :

Le gestionnaire s’engage dans une phrase de diagnostic de l’organisation, il est a la recherche de toutes les occasions, scrute les moindres recoins, tente d’identifier des façons d’accroitre l’efficacité. Il est en éveil contant. Il fait l’inventaires des possibilités d’actions et prend des décisions en utilisant les critères formels ( Maximin, opter pour les moyens qui minimisent les conséquences indésirables de ses actions, maimax, vise à choisir les moyens qui maximisent les conséquences souhaitées, le minimax, et le maximale )

  • La mise en œuvre des moyens :

Le gestionnaire doit convaincre les membres de l’organisation que son choix est le meilleur et que ce choix relève de la raison.

Le gestionnaire fait appel à la vision du reste des employés et aux règles formelles. Ils devront alors consacrer leurs efforts à la réalisation de l’intérêt général, et à leurs propres intérêts. La Raison serait alors garante du plus grand bonheur, et qu’elle seule apporte un progrès.

  1. Les dimensions du management formelle.

  1. Le gestionnaire formel fonde son action sur un ensemble de valeurs et une identité administrative : L’efficacité, l’objectivité, les tâches, et le contrat.
  • Le savoir-faire : Les tâches.

Le management formel conçoit le travail en termes de tâches qui, pour être efficace, doivent être SPECIALISEES,  FORMALISEES et COORDONNEES. « Que faisons-nous ? » Les membres répondent « Nous accomplissons des tâches qui combinées les unes aux autres permettent à l’organisation d’être efficace »

La spécialisation : Elle permet d’accroitre l’efficacité du travail, elle se double de standards de productivité.
La formalisation : Le comportement lié à l’accomplissement d’une tâche est régi par des règles.
Il est plus facile de prévoir les comportements au travail et de mieux les contrôler.
La coordination : Elle implique la nécessité de la coordination des tâches. Elle commande en gros une vue que seul le management peut pourvoir.

  • Le savoir : L’objectivité.

Le gestionnaire formel voit l’organisation comme une réalité objective qu’il peut appréhender par l’abstraction, la quantification et la généralisation.

L’abstraction : La connaissance valide est fondée sur la raison. Les analyses l’emportent sur les observations et l’ordre du général est préféré à l’ordre du particulier, la réalité abstraite et théorique l’emporte sur la réalité concrète et empirique.

La quantification : Tout doit être mesuré et quantifié, les quantités l’emportent sur les qualités, les quantités ont l’apparence de la neutralité.

La généralisation : Le temps l’espace et l’argent sont dénominateurs universels. Ceux-ci permettent d’établir des comparaisons. Tout doit être traduit en termes de temps, d’espace et d’argent

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