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Définition de l'économie

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Par   •  23 Septembre 2019  •  Cours  •  2 151 Mots (9 Pages)  •  321 Vues

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INTRODUCTION

SECTION 1 : Définition de l’économie

Qu’est-ce que l’économie ?

Etymologie : racine latine, oeconomiea, et grecque, oîkonomia, formée de oîkos (maison) et nomos (règle, loi) → littéralement la gestion de la maison, des affaires courantes

2 notions essentielles sans lesquelles on ne peut définir l’économie : la rareté et les choix.

  • La rareté : caractéristiques des ressources économiques qui existent en quantité limitées

Exemple : les ressources naturelles, le temps…

Elle peut être considérée du point de vue :

  • De la production : les ressources disponibles dans une économie ne sont pas suffisantes pour tous les usages productifs
  • De la consommation : le budget des agents limite les choix de consommation.

La rareté est une caractéristique si universelle que l’analyse économique s’est étendue hors de ses frontières naturelles. Droit de propriété : gestion des ressources, une façon de gérer les ressources rares. Exemple : économie de la santé, économie du sport, économie de l’environnement. La rareté implique que les agents doivent faire des choix, des arbitrages.

  • L’arbitrage : choix du meilleur compromis entre des objectifs contradictoires, réalisé en comparant les coûts et les bénéfices liés à une action. Exemple : arbitrage consommation/épargne, analyse (néoclassique), du chômage à travers l’arbitrage travail/loisirs, efficacité/équité (politiques publiques, exemple du salaire minimum)

En cas d’absence de rareté, l’économie est non pertinente. Notre réalité implique (presque) toujours une forme de rareté et donc un problème économique (un arbitrage) à résoudre.

C’est pour cela que l’on trouve de l’économie dans tous les secteurs de notre vie :

-l’économie de la santé

-l’économie de la guerre

-l’économie du sport

-l’économie de l’environnement, l’économie du développement,

-l’économie urbaine

Une définition générale de l’économie : L’économie est la science qui étudie la production la répartition et la circulation des richesses. Elle s'intéresse à l’allocation de ressources rares. En ce sens, l’économie décrit un problème d’efficacité d’allocation de ressources limitées devant couvrir des besoins illimités.

Différentes modalités d’allocation des ressources :

- par le marché (la rencontre libre de l’offre et de la demande sur différents marchés (travail, bien et services, etc…)) = c’est le système des prix qui coordonne les actions des agents (décisions sont décentralisées)

-par la planification un planificateur décide les quantités à produire, à distribuer, etc…)

Le choix d’une ou l’autre de ces modalités d’allocation des ressources dépende du point de vue idéologique de l’économiste.

-C’est une question politique d’où le nom d’économie politique employé comme titre de ce cours et inventé par les premiers économistes français à traiter ces questions (Jean Baptiste, “traité d’éco po ou simple exposition de la manière dont se forment, se distribuent et se composent les richesses”, 1803)

Autrement dit, en économie, on cherche à résoudre le problème de l’allocation des ressources rares d’une façon rationnelle.

SECTION 2 : Quelques grands principes de l’économie

Principe 1 : Les agents font des choix, des arbitrages

- implication du concept de rareté = on ne peut pas tout avoir, tout faire

- “there is no such a thing as a free lunch” M.Friedman (il n’y a pas de repas gratuit” = pour obtenir quelque chose il faut abandonner autre chose (cf. coût d’opportunité principe 2)

Analyse (néoclassique) du chômage à travers l’arbitrage travail/loisir

  • Le temps est une ressource rare, que l’on alloue à différentes activités : travail et loisir
  • Les agents sont caractérisés par une certaine préférence pour le loisir
  • Le travail entraîne une désutilité (= insatisfaction) (préférence pour le loisir)
  • Il y a un coût à ne pas travailler = le salaire. Coûts d’opportunité.
  • Choix de travailler => arbitrage entre désutilité du travail et la perte de salaire
  • Travail si désutilité du travail < perte de salaire
  • Chômage si désutilité du travail > perte de salaire
  • Pour les néoclassiques, le chômage est volontaire, le résultat d’un choix rationnel

Les consommateurs : ils ont un budget limité, qu’ils peuvent dépenser dans une grande variété de biens et services (paniers de consommation), ou épargner pour le futur.

Les entreprises : Elles doivent décider quel type de bien produire, dans quelles quantités, avec quelle technologie de production

Un gouvernement : Il fait également face à un budget limité (fiscalité et endettement) et doit financer différents politiques publics

Principe 2 : le coût d’un bien mesure ce à quoi on renonce pour l’obtenir

  • Pour réaliser des choix (rationnels) on a besoin d’une mesure de ce à quoi on renonce, le coût d’opportunité, pas seulement le prix ou le coût du bien que l’on acquière.
  • Coût d’opportunité : ce à quoi il faut renoncer pour obtenir qqc. Faire un choix implique un sacrifice. L’économiste prend en compte ce sacrifice. Travailler plus implique une perte de loisir, plus de loisir implique une perte de salaire
  • Critère permettant de réaliser des arbitrages de façon rationnelle. Pourquoi ? Parce que le choix est réalisé en ayant considéré les meilleures alternatives disponibles.

Attention : le coût d’opportunité n’est pas forcément une mesure monétaire

Principe 3 : les individus rationnels raisonnent à la marge

  • Une décision est rarement du type « tout ou rien » Travailler/ne pas travailler, consommer tout son revenu/tout épargner
  • Il est plus rationnel de s’intéresser à des ajustements « à la marge », des variations marginales (= ajustement de faible ampleur concernant un plan choisi)

Exemples d’ajustement marginal :

  • Entreprise : elle pose la question de l’impact du recrutement d’un salarié supplémentaire
  • Un étudiant en révision : Faut-il consacrer une heure de plus à réviser l’économie politique ?
  • Un épargnant : A-t-il intérêt à épargner un euro supplémentaire de salaire ?

Autre exemple : une compagnie aérienne qui doit décider du prix du billet de dernières minutes. Le coût total du voyage 100000 euros pour un avion de 200 places. Il reste quelques sièges à remplir. Un passager de dernière minute est prêt à payer 300 euros. La compagnie a-t-elle intérêt à accepter ? => Raisonnement marginal

Mais jusqu’à quel point ? La compagnie aérienne a 3 places de dernières minutes à allouer et le coût d’un passager supplémentaire est estimé à 200€. Le passager 1 est prêt à payer 250€, le 2e passager 200€ et le 3e passager 150€. Combien de passager la compagnie aérienne accepte-t-elle ?  On accepte les 2 premiers. 3e passager provoque une perte marginale.

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