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Sciences politiques.

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Par   •  2 Mai 2016  •  Cours  •  8 460 Mots (34 Pages)  •  668 Vues

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Sciences politiques

        Le processus de sécularisation, c’est la dissociation du politique et du religieux, qui va prendre en France la séparation de l’Eglise et de l’Etat et de la laïcité, ou encore l’universalisation du suffrage été la démocratisation qui en découle, le fait que la politique entre dans l’ère des masses (plus d’électeurs), la politique se démocratise. Encore la spécialisation de l’activité politique par rapport à d’autres activités sociales, la professionnalisation de la politique. Tous ces processus, va faire émerger la politique vers un objet nouveau. Processus, d’autonomisation de la politique au début du 19ème siècle qui va mener à l’émergence d’une science nouvelle, science politique. Première institution qui va émerger, l’ancêtre de science Po, l’école libre des sciences politiques est créée par un juriste Emile Boutmy en 1872. C’est une école privée, qui est la première institution prétendant enseigner la science politique. A l’époque ce qu’on appelle science politique c’est avant tout un ensemble de savoir technique orientés vers un objectif précis : bien gérer l’Etat et gouverner. Science du pouvoir au service du pouvoir, c’est une science appliquée. Science au service des gouvernants marquée par le droit, elle a été jusqu’en 1970 dépendante du droit public. La situation change après 45, sur plusieurs plans d’abord la science politique va peu à peu s’émanciper du droit et un outil va beaucoup se développer et permettre cette prise de pouvoir r : enquêtes d’opinons et de sondages,  beaucoup développées aux USA dans les 30’s sondages importés en France et qui vont permettre l’analyse scientifique des comportements électoraux. La science politique va devenir une science des élections, technique qui va permettre de comprendre pourquoi on vote à gauche ou à droite ?

        L’IEP de Paris est créée en 1945 et correspond à la nationalisation de l’école libre de la science politique. La science politique va achever son émancipation à l’égard du droit avec la création d’une agrégation à la science politique autonome en 1973. Aujourd’hui la science politique se trouve dans une situation institutionnelle paradoxale, parce qu’elle enseigné principalement dans les facultés de droit et les IEP (environ une dizaine en France). Plus proche de l’histoire de la sociologie que du droit, épistolégiquement. Il y a plusieurs conceptions de la science politique qui coexistent :

  • Politologues médiatiques, présents dans les médias que dans les laboratoires de recherches et proches de l’univers des journalistes, pas très rigoureux scientifiquement.
  • Philosophie politique, dimension normative de la politique, qui prétend dire ce qui doit être, conception en déclin.

Aujourd’hui science politique n’est plus une science de pouvoir, elle prétend étudier le plus objectivement possible les phénomènes politiques sans se mettre au service des gouvernants. Connaissances essentielles pour le pouvoir.

2) La science politique est une science sociale

        Durkheim : Le fait politique est un fait social qui doit être étudié comme tel, la science politique est une science sociale puisque la politique est encastré. Même si elle constitue une sphère autonome. Comprendre l’électeur ou comme l…agissent politiquement amène à prendre en compte leur appartenance sociale et les formes de leur socialisation. Il y a trois caractéristiques qui fondent la science …

        Le problème de l’objet politique, chacun  un jugement sur la politique.  

Prénotions. Mettre en avant les cela va de soi. Le fait scientifique est à conquérir on ne peut pas prendre un objet entre les objets de la réalité et les objets scientifiques, Pierre Bourdieu considérait que la politique ne pouvait pas prendre uniquement des objets de la politique légitime, distance entre les objets et les occupations des chercheurs.

Manière de dénaturaliser les objets politiques, c’est les recours à l’histoire.

Le détour par l’histoire, on a constaté que l’élection n’est pas un principe aussi démocratique que l’n pourrait le croire. Les élections ont tendance à produire des élites, des oligarchies. Par exemple, il y a un principe bien plus démocratique que l’élection : le tirage au sort. Il faut se déprendre de l’évidence que l’élection est un principe démocratique.

Celui qui fait la science politique est un politiste. Le problème est que le politiste est souvent pris dans les réalités qu’il cherche à objectiver. Il est aussi citoyen et en général politisé (il vote, appartient à une catégorie sociale, etc.). Il est un objet d’étude lui-même. Il doit prendre en compte son rapport à l’objet dans la manière dont il aborde son objet, il doit faire une socioanalyse. Il ne doit pas universaliser son rapport avec la politique à l’ensemble des acteurs. La neutralité axiologique n’est jamais totale, Max Weber était engagé politiquement, il exprimait ses opinions politiques dans la presse, il a contribué à la création du SPD. Le politiste peut tout à fait concilier jugement de fait et conviction normative.

La difficulté aussi pour la science politique est la question du langage. Les mots employés dans la science politique sont souvent les mots utilisés par les hommes politiques. Il y a des mots qui ne sont pas neutres. Les catégories de gauche et de droite ne sont pas des concepts scientifiques mais politiques. Il n’y a pas de définition abstraite et théorique de la gauche et de la droite. La gauche et la droite sont ce qu’elles sont par le fait de ce que mettent les acteurs dedans. Le terme gouvernance est à la fois un concept politique et scientifique. Il y a une précaution à avoir concernant l’usage des mots. Le politiste ne peut utiliser les mêmes mots que l’homme politique.

La science politique cherche à atteindre des vérités qui sont toujours provisoires et qui sont appelées à être falsifiées. Les anglo-saxons ne pensent pas du tout la même chose que les français, chacun à une vision différente de la science politique.

La recherche de la vérité est fondée sur un ensemble d’hypothèses vérifiées au travers des procédures empiriques.  

Concepts permettent de donner naissance à la réalité la science à recours à la théorie, le réel s’appréhende à travers les concepts des catégories d’analyses. Comparer des situations historiques.

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