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Obstruction des voies urinaires

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Par   •  18 Mai 2019  •  Fiche  •  2 079 Mots (9 Pages)  •  449 Vues

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Obstruction des voies urinaires

Obstruction du haut appareil

La lithiase  (maladie qui produit les calculs urinaires) est une pathologie fréquente en France qui touche plus de 10% de la population âgée de 20 à 60 ans, et dont l’incidence ne cesse de croitre dans les pays développés.

Les causes de maladies sont multiples :hydratation insuffisante, mauvaise alimentation ( excès de calcium, sucre, sel, protéines animales), génétique, ou certaines malformations des voies urinaires.

La lithogénèse

C’est la formation de calcul dans les reins ou dans les voies urinaires.

Le principal mécanisme permettant la formation des calculs est une concentration excessive d’un composé minéral ou organique dans les urines , c’est le phénomène de sursaturation.

Calcul : agglomérat compact d’un ou plusieurs composées cristallins ( cristaux).

Lithiase : maladie qui produit des calculs

La formation des lithiases est schématisée en quatre étapes :

  • La cristallisation ou nucléation : c’est le passage des sels dissous d’une phase liquide à une phase solide. C’est la formation des cristaux
  • L’agrégation des cristaux
  • La fixation des cristaux au niveau des papilles ou des tubes collecteurs.

Ces différentes étapes sont conditionnées par différents facteurs. Les deux principaux facteurs sont liés à une diurèse insuffisante ( inf à 1,5L/J) et à une excrétion urinaire accrue de solutés d’origine organique ou minérale ( ex : une hypercalciurie ou une hyperoxalurie)

D’autres phénomènes interviennent tels que :

  • Des infections urinaires à protéus
  • Une consommation excessive de certains aliments ( produits laitiers, protéines animales, sels, aliments riches en oxalate et sucres rapides)
  • Des facteurs familiaux (dans 40% des cas il existe des antécédents familiaux ) et génétique ( ex : la cystinurie)
  • Des facteurs anatomiques entrainant une stase urinaire (syndrome de la jonction pyélo-urétérale, diverticule calciel, maladie de Cacchi et Ricci)
  • Une hyper uricémie
  • Des variations du PH urinaire
  • Des maladies acquises telles que l’hyperthyroïdie ou la sarcoïdose favorisant l’hypercalcémie.

Type de lithiase

Les calculs de la voie excrétrice supérieure sont constitués principalement de calcium. On le retrouve dans les calculs urinaires . il en existe deux types :

Le mono-hydraté ( dur et noir)

Le di-hydraté ( jaune spiculé et friable)

Ces calculs sont radio-opaques ( visibles à la radio).

L’hypercalciurie est la facteur favorisant principal ( il s’y associe dans un tiers des cas u e hyperoxalurie).

il existe par ailleurs des lithiases d’infections ( à germes uréasiques : proteus mirabilus , pseudomonas , klebsielle …) composé principalement de phosphate amoniaco magnésium ( appelés « struvite »).

On peut trouver d’autres types de calculs, tels que les lithiases d’acide urique ou de cystine.

Lithiase d’acide urique : calculs radio-transparent, se développant à ph acide et s’accompagnant d’hyper uricémie dans 25% des cas.

Lithiase de cystine : calcul très dure d’origine génétique, débutant à la puberté et se développant en milieu acide.

Répartition des différents types chimiques de lithiase

Oxalate de calcium

75%

Phosphate de calcium

15%

Lithiase urique

6%

Lithise phospho-ammoniacocomagnésienne ( struvite)

2%

Lithiase cystinique

1%

Lithiase médicamenteuse

1%

Mécanisme physiopathologique

Des petits cristaux font se former et grossir jusqu’à se bloquer dans les voies excrétrices, provoquant les douleurs, c’est le premier signe clinique de la pathologie

Signe clinique

La douleur est le maitre de symptomes

La colique néphrétique est un syndrome douloureux traduisant une obstruction de la voie excrétique supérieure.

Dans 80% des cas, cette obstruction à pour origine un calcul.

Cette douleur est intense, aigue , brutale et non calmée par une position antalgique. Elle est de siège lombaire, unilatérale ( du coté du calcul) et irradie classiquement vers les organes génitaux externes ( bourses, gland, grandes lèvres) ou la face interne de la cuisse. On parle classiquement « de colique néphrétique, de colique frénétique ». l’évolution se fait par poussée ou crise paroxystique. Cette douleur peut être déclenchée par des voyages ( déplacement de calcul).

Il existe des signes d’accompagnement à cette douleur :

  • Nausées
  • Vomissement :
  • Iléus ( arrêt du transit)
  • Signes urinaires à type pollakiurie ( augmentation de la fréquence mictionnelle) ou de brulure mictionnelle ;

Agitation et anxiété du patient

La crise de colique néphrétique évolue par poussée paroxystique entrecoupée de période d’accalmie.

Dans prés de 80% des cas, la crise est spontanément résolutive avec expulsion naturelle du calcul ( quand il est inf à 6mm).

Les crises peuvent se répéter si le calcul n’est pas expulsé et peuvent aboutir à un état de « mal néphrétique », avec des crises hyperalgiques résistances au traitement et nécessitant alors une hospitalisation et un geste urologique.

Rarement la voie excrétique peut se rompre spontanément ‘ c’est ce que l’on appelle une «  rupture de fornix » permettant de soulager le patient mais pouvant entrainer un urinome ( écoulement et accumulation d’urine à l’extérieure du rein).

L’infection urinaire

On peut découvrir des infections urinaires asymptomatique ( ECBU + mais sans signes clinique) chez des patients porteurs de calculs pyéliques ( souvent non obstructifs). Leur ablation est nécessaire pour permettre la stérilisation des urines.

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