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Les Kurdes, un peuple sans état

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Par   •  6 Décembre 2020  •  Résumé  •  1 271 Mots (6 Pages)  •  584 Vues

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1- Conflit avec les pouvoirs centraux

Revendiquant la création d’un Kurdistan unifié, les Kurdes sont perçus comme une menace pour l’intégrité territoriale des pays où ils sont installés. (Iran,Turquie,Irak,Syrie)

*En Syrie, les Kurdes, qui ont souffert de décennies de marginalisation et d’oppression du régime, adoptent au début du conflit en 2011(EI) une position de «neutralité» envers le pouvoir et la rébellion.

En 2016, ils proclament la création d’une vaste «région fédérale» dans le Nord, composée de trois cantons, s’attirant l’inimitié des forces de l’opposition et l’hostilité de la Turquie voisine.

*En Turquie, le conflit entre le gouvernement (turc) et le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) a repris à l’été 2015, faisant voler en éclats les espoirs d’une résolution de cette crise qui a fait plus de 40 000 morts depuis 1984.

Le PKK est une organisation politique armée kurde. Il est considéré comme terroriste par une grande partie de la communauté internationale, dont la Turquie, l'Australie, le Canada, les États-Unis, la Nouvelle-Zélande, l'Union européenne et le Royaume-Uni.

Ankara (la capitale de la turquie) qui a déjà mené deux offensives en Syrie en 2016 et début 2018 pour repousser de sa frontière les jihadistes de l’EI et les combattants des YPG (Unités de protection du peuple(syrie)) a lancé le 9 octobre une nouvelle offensive contre les forces kurdes dans le nord-est de ce pays, suscitant un tollé international.

*En Irak, les Kurdes persécutés sous Saddam Hussein se soulèvent en 1991 après la défaite de Bagdad au Koweït et instaurent une autonomie de fait. Le Kurdistan irakien se constitue en région autonome selon les termes de la Constitution de 2005, qui instaure une République fédérale.

En 2017, les Kurdes votent pour la sécession, contre l’avis de Bagdad et de la communauté internationale. En représailles, le pouvoir central irakien envoie ses blindés reprendre les zones disputées.

*En Iran, un soulèvement kurde durement réprimé a suivi la révolution islamique de 1979. Le pays affronte depuis des activistes kurdes, qui utilisent des bases situées dans le Kurdistan irakien pour perpétrer des attaques dans le pays.

2- Divisions internes au peuple kurde

Les Kurdes sont divisés en une myriade de partis et factions partagés entre les quatre pays. Parfois transfrontaliers, ces mouvements sont souvent antagonistes, en fonction notamment des alliances conclues avec les régimes voisins.

*La langue à plusieurs fonctions symboliques, comme l’identification à un groupe ou le sens d’appartenance à celui-ci, et joue un rôle important dans la construction d’une nation. Cependant il n’existe pas qu’une langue kurde, mais plusieurs dialectes/langues, plusieurs alphabets sont/ont été utilisés pour écrire le kurde.

(kurmandji : est parlé par les Kurdes du nord de la Syrie et de l’Irak, de l'Iran, de Turquie et des anciennes républiques soviétiques, soit environ 60 % des kurdophones.)

Par exemple les kurmandji de Turquie, qui utilisent l’alphabet latin ne peuvent pas comprendre les écrits des kurmandji d’Irak, d’Iran qui utilisent l’alphabet arabo‑persan, ni les Kurmandji des pays de l’ex‑URSS qui utilisaient l’alphabet cyrillique. Les frontières et les répressions, dont ils font encore l’objet, ont empêché les Kurdes de travailler à la standardisation de leur langue. Il existe donc plusieurs langues parlées par les kurdes : Le kurmandji, le plus répandu, le sorani, le gurani et le zaza ou dimili sont les principaux langages. Les dialectes ou langues kurdes, comme toutes les autres langues des minorités, sont exclues de l’enseignement public en Turquie, en Iran et en Syrie, ainsi que de l’enseignement supérieur. C’est pourtant par la langue que s’affirme l’identité kurde d’où la lutte que mènent les Kurdes pour sa reconnaissance par les États‑nations où ils vivent.

*Le partage des ressource divise aussi les kurde.

Par exemple en irak entre 1994 et 1998 les deux principaux partis kurdes (PDK et UPK) n’ont cessés de s’affronter pour différents motifs portant sur la question des partage des ressource et du territoire. Ces violence intra kurdes on fait entre 3000 et 4000 morts.

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