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Le roman inachevé

Fiche : Le roman inachevé. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  13 Décembre 2020  •  Fiche  •  3 098 Mots (13 Pages)  •  817 Vues

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Roman        Représentation        Politique

  • « Roman » = un « genre de travers » (H. Scepi)
  • Traverse les frontières du genre, les formes, les registres
  • « ce poème s’appelle roman : c’est qu’il est roma,, au sens ancien du mot, au sens des romans médiévaux ; et surtout parce que, malgré le caractère autobiographique, ce poème est plus que récit — journal ou mémoires — de la vie de l’auteur »
  • Littérature toujours en mouvement => inachèvement
  • roman est tjs à réinventer, comme le sujet, inépuisable renouvellement
  • Linéarisation : ‘(56)’ : « Avance je te dis / Allez va-z-y la mécanique allez va-z-y la mélodie »
  • Pulsion centrifuge : «  
  • Tension, constitutive de l’oeuvre, entre clôture structurelle du poème et ouverture propre au roman
  • « Poésie de l’évènement », J. Starobinsky
  • Politique est indissociable de ses effets sur l’homme : « la politique ce n’est pas que son exercice en plein vent, elle prend l’homme, l’individu, des résonances imprévues » (La fin du monde réel)
  • ‘La nuit de Moscou’ : « vint mil neuf cent cinquante-six comme un poignard sur mes paupières / tout ce que je vois est ma croix tout ce que j’aime est en danger »
  • Ce n’est pas une idéologie préfabriquée, mais elle a une résonance sur l’homme, il y a intériorisation de l’évènement
  • « Autobiographie lyrique » (titre initial)
  • Aragon joue du pacte autobiographie, explore la vie d’un sujet ancré dans l’histoire
  • ‘La beauté du diable’ : « J’entends / dans votre rire et votre pas l’échos d’antan »
  • Remémoration => confession lyrique, récit autobiographique et poésie du moi
  • Question de l’indicible
  • Aphasie, difficulté à avouer => condition de l’émergence de la poésie
  • ‘(56)’ : « Le drame des Guatemala comme ta propre tragédie »
  • Pensée captive => « une voix parle de ce que c’est qu’une voix qui s’étrangle, et le donne à entendre » (J. Mouillaud-Fraisse)
  • Une « participation douloureuse à l’histoire » (J. Starobinski)
  • Sa parole qui donne une valeur universelle à la circonstance, poète endosse le rôle de témoin des events auxquels il est directement confronté
  • ‘Prose du bonheur et d’Elsa’ : « je resterai fidèle à mon seigneur »
  • Morale chevaleresque, qui constitue forme d’éthique chevaleresque du politique, qui déborde le contexte de 56 => il s’inscrit dans une communauté, relie poésie et espoir
  • Inachèvement, mouvement vers l’avant
  • Élan vers l’avant => hybridité du roman-poème aragonien
  • ‘Le téméraire’ : « je tresserai l’enfer avec le vers du Dante / je tresserai la soie ancienne des tercets / Et reprenant son pas et sa marche ascendante »
  • Rime tierce de Dante, homophonie laissée en suspens à chaque tercet, on appelle à une suite, un tissage jamais terminé
  • Difficulté à saisir le temps
  • Récit rétrospectif qui procède d’un écart entre le je narré et le je écrivant => insouciance passée VS lucidité du vieil homme
  • ‘La beauté du diable’ : « Que le temps devant vous jeunes gens est immense et qu’il est court »
  • Antithèse qui fait ressortir la difficulté à saisir le temps => « j’appelle poésie cet envers du temps » (ett)
  • Aragon superpose temps du récit et temps lyrique dans son ‘roman-poème’ (O. Barbarant)
  • Relier poésie à forme de progrès et espoir
  • Poésie de l’event = « parole qui redresse le malheur dans la lumière glorieuse que rien ne peut souiller » (J. S.)
  • ‘La nuit de Moscou’ : « auriez-vous crevé les yeux de tous les astres / Je porte le soleil en mon obscurité »
  • Transcendance, espoir, forme de resurrection du poète ; un chant hésitant pas sur de lui (se distingue du mage romantique de victor Hugo)
  • Nouage fiction et vérité
  • Fictionnalisation du « je » dans le titre même du poème « Le Téméraire » => il « tresse » les 1ers fils du roman qui noue fiction et vérité
  • ‘Le Téméraire’ : « ce sont des souvenirs que personne n’imite »
  • Souvenirs pas restitués de facon linéaire, mais cristallisés en diamants aux multiples facettes dont le miroitement empêche distinction fiction et réel
  • 'Le Mentir Vrai’ : « au bout du compte, le tricheur a gardé en dessous l’as de coeur, et celui qu’on appelle un romancier, constamment, fait sauter la coupe »
  • Pas d’embellissement du réel
  • Veut une écriture qui affronte avec courage histoire individuelle et collective
  • ‘La beauté du diable’ : « car il ne suffit pas de soigner ses images »
  • Il est contre l’idée d’une poésie ornementale, plonge dans « une sorcellerie un gâchis un carnage » (guerre = expérience fondatrice du sujet)
  • Lien étroit entre circonstance politique et intime : histoire subjectivée par le poète
  • Un « dedans-dehors » (G. Mouillard-Fraisse) : un sujet se définit essentiellement par son inscription dans l’histoire
  • ‘(56)’ : « Et le pis est qu’à tous les pas je heurte contre ceux que j’aime »
  • Le « ce » est neutre, large : le parti, Elsa ? => intime et collectif sont liés, les event ne sont pas consignés par regard extérieur
  • Brouillage fiction et réalité
  • Ph. Forest : pour lui, épisode du nom lu sur la tombe est fiction
  • ‘La guerre et ce qui s’ensuivit : « Etait-ce vrai / Si c’était moi Si j’étais mort Si c’était l’enfer Tout serait / Mensonge illusion moi-même et toute mon histoire après / Tout ce qui fut l’histoire un jeu du sommeil »
  • Multiplicité des visages, démultiplication
  • « Je » double
  • Individu biographique et création fictive => D. Combe : « référence dédoublée »
  • ‘Le téméraire’ : « Je suis ce téméraire au soir de la bataille / Qui respire peut-être encore sur le pré »
  • Image baroque du téméraire agonisant encore sur le pré, empruntée aux livres de son enfance => fragmentation de l’identité
  • Transformation donne au « je » une valeur universelle, l’inclut dans un ‘nous’ collectif
  • Poésie de l’évènement = « intimation » (J. M. Gleize)
  • Poésie de l’event ≠ poésie de circonstances (effacement poète devant fait historique) ≠ prophétisme (poète pas surplombant) ; mais découle d’une ‘intimation’, intériorisation de l’event politique
  • ‘(56)’ : « Le drame des Guatemala comme ta propre tragédie »
  • Plus de distanciation entre le dedans et le dehors, entre sentiment et engagement
  • Roman = rencontre du moi et du monde réel
  • ‘Le monde réel’ : roman = « machine inventée par l’homme pour l’appréhension du réel dans sa complexité » => engagement dans le monde
  • « Et je n’ai jamais été qu’un passant / Embourbé dans l’époque »
  • Idéologie fixe, s’oppose à la divagation des surréaliste, parle d’une ‘route qu'il faut prendre’ ; n’évoque pas le communisme pcq il ne s’agit pas de prôner idéologie fixe, lais engagement au monde
  • Confusion de l’identité
  • Sujet sort de la guerre comme d’un mort parmi les vivants
  • ‘La guerre (…)’ : « il n’y a jamais eu rien de cela ni des ans qui suivirent »
  • Doutes sur ce qui suit, ce qui a précédé
  • Choix du terme « roman » pour caractériser l’oeuvre nait du désir de trouver une forme qui corresponde à la « confusion des genres » (D. Bougnoux), ds laquelle il est depuis guerre
  • Histoire perso liée à la guerre
  • Sujet qui devient un fantôme
  • ‘La guerre …’ : « et toute mon histoire après / Tout ce qui fut l’histoire un jeu du sommeil »
  • « toute mon histoire » qui fait échos à « tout ce qui fut l’histoire »  => psg qui erre comme un fantôme
  • « je vous dis que nous sommes morts dans nos vêtements de soldats » => désastres de la guerre, « Versailles" n'est qu’une paix qui porte les germes de la guerre suivante ==> sort de l’expérience de la guerre comme un mort parmi les vivants[a]
  • Caractère fragmentaire du roman
  • Mise à mort de ‘La Défense de l’Infini’, au coeur de l’oeuvre, mise en abime du geste de composition
  • 2e partie de l’oeuvre appelle à resurrection du poète : ‘Après l’amour’ : « l’une s’en va l’autre s’envole / 4 murs un roman défunt / J’ai perdu son nom ma parole / Que m’en demeure le parfum »
  • Projette notre regard sur la 3e partie => roman « interminé », fragmentaire, des segments
  • Récit autobiographique par bribes
  • Noms de protagonistes pas donnés, identités flottantes => « voilé-montré » (D. Bougnoux) : pas d’éclaircissements autobiographiques
  • ‘Le Mot « Amour »’ : « Je marche dans les brouillards jaune de Février / Seul avec un amour qui commence »
  • Silences qui comptent autant que ce qui est expliqué
  • Reflexion vaste qui embrasse tout un siècle
  • Mises sous silence => désenchantement de la génération, on nie l’event
  • ‘La guerre (…)’ : « Il n’y a jamais eu ni la paix ni le mouvement Dada » (un rejet)
  • P. Daix : « des fermetures, des mises sous silence » qui caractérise la génération romantique
  • « ce mal mystérieux est bien celui de notre siècles, le siècle des guerres et des révolutions » (art de 42)
  • Coexistence tragique et burlesque
  • Poète « charlatan », qui joue au « poker menteur » (préface mentir-vrai) avec son lecteur
  • ‘Poésies pour oublier’ : « bonneteur charlatan monte-en-l'air aigrefin / Vendre la peau de l’Ours »
  • Ours = URSS, se moque, joue du lecteur ; Etiemble : « à qui sait lire il disait tout »
  • Indicible, difficulté de dire
  • Impossibilité de dire qui se retrouve dans la typographie même : « Aragon semble trouer son texte, comme pour figurer l’indicible » (Piegay Gros)
  • ‘Les pages lacérées’ : « on dit ce que l’on veut envers l’amour la mort / mais pas la honte » puis lignes de pointillés
  • Honte ressentie devant guerre d’Espagne => figuration du non dit, de ce qu’on arrive pas à dire
  • Pointillés = violence de l’histoire et ses répercussions sur le sujet
  • Incapacité du sujet à agir sur l’histoire
  • Immobilisme
  • ‘Les mots m’ont pris par la main’ : « Je demeurai longtemps derrière un Vittel menthe » (// Bérénice)
  • Préposition ‘derrière’ représente le poète comme celui qui se cache, incapable de se projeter : pas le monde réel, café
  • Le « devoir-faire » (H. Meschonnic) du poète réside au contraire dans une pleine participation au monde
  • Prose = « poétique de l’excès » (O. Barbarant) + variété du roman
  • Texte de présentation : « je voudrais … vous donner comme un parfum de cette diversité que le roman m’impose »
  • Prose qui se rapproche du vers, segment octosyllabique : « par le torrent par le langage sans autre frein que la souffrance le souffle le coeur défaillant »
  • Puissance de représentation du poème
  • Capacité à faire entendre autant qu’à faire voir
  • P. Elluard, ‘Donner à voir’ : « Quelle est, à ma taille sans cesse en mouvement, sans cesse différente, la taille du monde ? » ; « c’est un homme qui parle pour l’homme »
  • « Mes paroles peintes » ≠ désir d’évasion, englobent tous les aspects du monde et du sujet et acquiert dimension universelle
  • Ancrage dans le concret du onde, désir de parler pour tous
  • Existence liée à un collectif
  • Existence arrimée à celle d’autrui => vie tumultueuse avec Nancy Cunard va de pair avec chaos international
  • ‘Le Vaste Monde’ : « il se fait soudain dans Grenade / Un grand silence de tambours »
  • ‘Les mots qui ne sont pas d’amour’ : « chaque douleur humaine sens / La pour toi comme une honte » => honte csttt point commun des hommes
  • Existence liée à un collectif, sentiment d’appartenance à une humanité souffrante (// V. Hugo) => le plus intime inséparable de l’histoire
  • Roman aragonien = romance
  • Récit lyrique, quête d’identité découverte dans et par l’écriture poétique
  • N. Piegay-Gros : « si le je lyrique (…) est autobiographique, (…) c’est pcq il tente de ressaisir globalement l’ID d’un sujet, sa vie, son histoire »
  • « Sur le Pont Neuf j’ai rencontré / Cette pitoyable apparence / Ce mendiant accaparé / Du seul souci de sa souffrance »
  • Je lyrique qui rencontre les doubles de soi même échelonnés dans le temps (de la voix entendue nait une voix propre)
  • Ecriture politique parce quelle s’extrait du « service des urgences » pour penser une ID
  • « Trouver une langue », Rimbaud
  • Il ne s’agit pas de confectionner des objets poétiques impeccables, mais d’inventer sa propre langue pour dire les cassures de l’histoire
  • ‘(56)’ : « Ton vers tu l’as ramassé jadis comme un animal blessé / Laisse les saccager les roses »
  • Ramassé pendant la guerre, lié au souvenir => « débâcle du ‘Bel canto’ »
  • Revendication, dénonciation du vers => saccage du chant traditionnel, on trouve une « forme-sens » (H. Meschonnic)
  • Poème-monument : un témoignage
  • Participation douloureuse à l’histoire, poème qui est un tombeau littéraire
  • ‘Strophes pour se souvenir’ : « vous aviez vos portraits sur les murs de nos villes / Noirs de barbe et de nuit hirsutes menaçants »
  • Écrivain relié à une humanité souffrante
  • Prose ouvre sur roman possible
  • Récit dans un récit, inclusion d’un épisode qui peut sembler issu d’un roman d’aventures ou d’un roman policier => ouvre des echappées du récit
  • ‘Italia mea’ (épisode de garde à vue à Crémone) : « Chante la beauté de Venise afin d’y taire tes malheurs »
  • La mort finit par rôder autour de l’amour avec Nancy Cunard qui s’achève => prose permet plongée dans le fascisme, grande variété de registres
  • Remise en question mesure régulière
  • Poète qui renonce à ce qu’il sait si bien faire pour qu’une poésie s’accomplisse
  • ‘Le Téméraire’ : « Les beaux habits du soir un à un que l’on quitte »
  • Tension entre romance et brisure, pour mieux figurer la scène de l’histoire
  • Pas de conclusion manichéenne
  • Pas de conclusion sur une certaine idéologie, incertaine ; roman inachevé ne prétend pas « conclure »
  • ‘Nuit de Moscou’ => figure le déchirement du poète face aux désillusions du communisme
  • « tant pis pour les rêveurs tant pis pour l’utopie »
  • Roman inachevé explore cette fragilité, cette brisure

  • Voix aragonienne donne à entendre expérience de l’écart et de l’insatisfaction
  • Parole poétique ≠ parole transcendante, sacrement, issue du poète-méssie
  • ‘Les mots qui ne sont pas d’amour’ : « Le chant ne remue pas les pierres / Il est la voix de la matière / Il n’y a que de faux Orphées »
  • Prise dans le « mirage Orphique » (O. Barbarant), la poésie risque de s’enivrer elle-même, de nier le réel => poésie ≠ chant
  • Prose comme figuration même de l’event
  • Event qui surgit et brise toute mesure ; bel canto poussé à ses limites, déchiré
  • « l’orage de la prose sillonnée de grêle et d’éclairs s’abat toute mesure perdue sur le poème lâchée comme un chien débridé »
  • poésie ≠ belle forme, ornement => la prose figure la guerre, event interiorisé par le poète le rend univ
  • Fiction qui mène au vrai
  • Omniprésence des images du masque, du carnaval, de la comédie => écrasement du poète sous les fausses représentations, facticité du sentiment
  • ‘Classe 17’ : « Arrache le masque de tes phrases / Et sous les velours des idées / Montre ta face défardée »
  • Souvenir des gaz asphyxiants engendre le désir d’une parole refusant le carnaval de la guerre comme du langage
  • Interrogation sur le trompe-l’oeil ; peinture poétique qui révèle le vrai au lieu de la farder
  • Regard actif
  • ‘Le mot amour’ : « est-ce que tout sera toujours un spectacle / Et seulement un spectacle »
  • Jugement, exaspération devant esthétisation du réel qui endort les consciences
  • Enquête sur l’identité du sujet
  • Amenuisé sous l’effet de la passion
  • ‘L’amour qui n’est pas un mot’ : « comme une lettre déchirée, éparpillée au vent des rues »
  • Comparaison à valeur heuristique, poète déchiré qui se cherche
  • Pas de thèse figée, univoque
  • Tableau urbain de Moscou qui mêle tous les symboles => rend la représentation ++ ambigue
  • « elle tient dans ses bras qu’en tout sens elle allonge / L’avenir de son amant l’avenir dans ses songes / L’avenir son enfant lui rit et s’illumine »
  • Moscou = mère=catin=espérance=monstre
  • Contradiction d’une entreprise ou la politique est évaluée à l’aune de la morale, pas de thèse univoque
  • Question de l’irreprésentable
  • Récit du communisme impossible à terminer
  • ‘Les mots qui ne sont pas d’amour’ : « il y manque tout ce que parler effarouche », ce qu’il donne à entendre est une simple « musique réduite au chant d’une seule voix »
  • Hantise du figement du poème, qui ne parvient pas à se dire
  • Matière politique et amoureuse se nourrissent réciproquement
  • Après la dispersion de soi, c’est chez Elsa que le poète retrouve refuge et identité
  • ‘L’amour qui n’est pas un mot’ : « Je suis né vraiment de ta lèvre / Ma vie est à partir de toi »
  • ‘A partir de’ : signification temporelle (depuis que tu es entrée dans ma vie) mais aussi spatiale (moi n’existe pas sans tu)
  • Réalise en elle l’ultime renaissance du sujet lyrique, une « sorte d’accouchement »
  • Distance réel / écriture qui s’annule
  • On retrouve par les mots la matière du réel, le chant est « voix de la matière »
  • Confrontation à la « Réalité rugueuse » (Rimbaud)
  • Puissance de représentation capable de faire entrevoir la brutalité du réel
  • ‘Prose du bonheur …’ : « dechirez ma chair partagez mon corps / Fouillez fouillez bien le fond des blessures / Disséquez les nerfs et craquez les os / Comme des noix tendres »
  • Image d’un corps déchiré, disséqué, effort du poète pour rejoindre sa vérité => images qui révèlent la vérité du sujet (32 comparaisons dans ‘l’amour qui n’est pas un mot’)
  • Confrontation avec l’excès
  • prolifération, bouillonnement et agitation de la ville
  • O. Barbarant : « écrire, décrire, c’est se jeter dans une frénésie toujours croissante, en recherche d’un explosion »
  • Les Halles : « Les mots m’ont pris par la main (…) / Et qu’est ce qu’il y a dans toutes ces voitures qui passent / Il faut les jurons des charretiers pour arriver aux Halles »
  • Contraire de la mimésis classique (avec l’ « art de l’éloignement »), ville = agitation, prolifération
  • Vers = lieu de la démesure
  • Poétique de l’excès, trouver de nouvelles cadences de l’histoire
  • ‘Une respiration profonde’ : « Il me plaît que mon vers se mette à la taille des chaises longues »
  • Cherche à représenter l’ampleur et la complexité de la vie => poésie épouse dans ses fluctuations et interroge les rapports de l’Homme et du temps

 

[a]2 citations …

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