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Le roman courtois

Commentaire d'oeuvre : Le roman courtois. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  28 Avril 2019  •  Commentaire d'oeuvre  •  1 002 Mots (5 Pages)  •  521 Vues

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                                                                                         M. Le Guiader Laurent

              Dossier RAEP

           Première partie

   Expérience professionnelle

Je possède une licence de lettres modernes obtenue à l'université de Nantes. Parallèlement à  cette formation  initiale, j'ai occupé les fonctions de maître d'internat dans plusieurs établissements des Pays de la Loire. Lors de cette période, je projetais de poursuivre sur une année de maîtrise puis, d'entrer en première année d'IUFM afin d'y préparer le CAPES de lettres modernes. Il en a été autrement. Pour autant, à aucun moment, je ne me suis départi de ma volonté initiale: l'enseignement des lettres et du français. J'ai eu une première expérience du métier en tant que vacataire auprès de deux classes de sixième .Très vite,dans l'année qui a suivi,  je suis passé sous le statut de professeur contarctuel. Cela fait maintenant sept ans que je m'applique à remplir les misions dévolues à l'enseignant. Au fur et à mesure de ces années de pratique, j'ai acquis la conviction que le français est une langue qui s'apprend. En effet, quand bien même il s'agirait de sa langue maternelle, une maîtrise parfaite ou du moins correcte de celle-ci n'est jamais certaine. Des adolescents en situation d'apprentissage, à plus forte raison, n'échappent pas à cette règle. Atteindre cet objectif reste d'ailleurs attendu et inscrit dans les programmes des collèges et lycées et celui du socle commun de compétences. Il devient du coup, l'une des missions essentielles du professeur de français. Ainsi, au cours de mes diverses prises de fonction, je me suis sans cesse demandé de quelle manière il était possible de faire acquérir aux élèves une meilleure maîtrise de la langue tant orale qu'écrite.On le sait, les difficultés éprouvées face à l'écriture sont liées très souvent à l'usage d'un langage oral erroné et enraciné dans l'esprit de l'élève  qui la pratique: soit la grammaire est fautive, soit la connaissance d'un mot de vocabulaire est inexacte ou soit encore et notamment au niveau du collège c'est l'orthographe d'un mot qui rend la compréhension d'une situation de communication parfaitement impossible. A partir de ce constat, j'en ai conclu qu'une bonne maîtrise de la langue impliquait la maîtrise des  trois grandes compétences inscrites, en outre, dès l'école primaire : savoir lire, savoir dire et savoir écrire. De toute évidence ces compétences se complexifient au fur et à mesure que l'élève progresse dans sa scolarité. Ainsi,comment permettre à un élève de mieux lire au collège dès lors qu'il ne s'agit plus d'une simple opération de déchiffrement syllabique ni moins encore d' observer un mot dont la reconnaissance n'implique pas nécessairement celle du sens pour peu qu'il s'agisse d'un terme abstrait ? Développer des compétences de lecteurs passe d'abord par une pleine compréhension de ce qui est lu en reconnaissant , certes, la situation d'énonciation mais aussi en sachant en établir une représentation à partir de ce que Umberto Eco nomme "les promenades inférentielles" dans son essai Lector in fabula. En outre,le sens d'un texte ne se situe pas seulement en son centre sinon qu'il se complémente hors du texte en lui-même  au gré du savoir d'un lecteur empirique ou savant qui ouvre le champ des sens ou driections possibles offerts par la lecture.Pour conclure cette analyse et sur le constat d'une necessaire bonne maîtrise de la lecture qui à mon sens reste l'une des missions prioritaires de l'enseignant de lettres dans la mesure où elle sert aussi  au développement d'une bonne connaissance de la langue, je conçois comme très pertinent de considérer que savoir lire, c'est autant comprendre ce que le texte dit que saisir ce qu'il tait ou suppose.En second lieu de ce rapport et au regard de mes expériences dans l'enseignement du français et des lettres, je peux aussi affirmer que si lire et savoir lire signifie, peut-être, comprendre, cela n'implique pas nécessairement qu'un élève sache dire, exprimer ou  faire entendre à des interlocuteurs ce qu'il aura vu, entendu ou lu. Mettre en mots, tant à l'oral qu'à l'écrit,un ensemble d'observations dans une pensée claire et organisée afin d'être compris des autres n'est pas si aisé. A nouveau, cela fait appel à des compétences langagières dont il est de la responsabilité de l'enseignant de français d'en assurer chez ses élèves une maîtrise correcte de sorte que cette même maîtrise pratique se fonde dans une démarche naturelle. Ainsi, afin que des élèves accèdent à cette compétence, il me paraît indispensable de leur faire découvrir la pertinence de l'emploi d'une expression juste.  Celle-ci, de surcroît doit s'inscrire dans l'usage juste des mots  et dans une construction de la phrase à la fois grammaticalement correcte et sémantiquement cohérente.On peut cetres reconnaître ici,la deuxième des dix compétences professionnelles que tout enseignant entre autres doit maîtriser.Or, à qui cette tâche est-elle la plus dévolue si ce n'est au professeur de français lui-même? A cet égard, il m' a été confié plusieurs missions, j'ai dû notamment tenir compte de  différents profils d'élèves "dys"au sein de quelques unes de mes classes ou encore assurer le suivi d'autres élèves inscrits dans un programme personnalisé de réussite éducative. Dans le premier cas, j'ai tenu compte des directives fournies par l'infirmière scolaire.J'ai notamment simplifié les évaluations en demandant d'une part un nombre de lignes réduit et en réduisant d'autre part, les critères de notation sur les sujets d'écriture proposé. L'objectif était que l'acte d'écriture se produise certes. Mais il s'agissait aussi et surtout de porter la concentration sur une ou deux taches maximum à faire afin de parvenir à un ensemble cohérent dans une grammaire correcte et raisonnée. Dans le cadre du ppre, j'ai souvent proposé une réflexion sur la construction de la grammaire de la phrase en insistant sur le fait que son organisation  était productrice de sens.C'est en effet à partir d'une bonne observation de la grammaire de la langue que s'acquiert la bonne compréhension de celle-ci et sa maîtrise.

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