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La dévolution du pouvoir du général de Gaulle

Dissertation : La dévolution du pouvoir du général de Gaulle. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  25 Octobre 2017  •  Dissertation  •  1 440 Mots (6 Pages)  •  821 Vues

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Dissertation: l’accession au pouvoir du Général De Gaulle en 1958

        Le général De Gaulle, qui avait quitté le pouvoir en janvier 1946, y est revenu douze ans plus tard, en mai 1958, dans des circonstances politiques très agitées, mais dans des conditions formellement régulières.
En effet, au printemps 1958, la situation politique en France était extrêmement tendue. La IVème République se débattait entre les problèmes de la décolonisation: la guerre d’Algérie, qui avait éclaté en 1954 quelques mois seulement après la fin de la guerre d’Indochine durait déjà depuis plus de trois ans et aucune solutions n’était en vue.
De plus, le 15 avril 1958, le gouvernement de Félix Gaillard fut renversé par l’Assemblée nationale. La crise ministérielle se prolongea plusieurs semaines.
Le retour au pouvoir du général De Gaulle apparut alors aux yeux de la grande majorité de la classe politique et de l’opinion publique, comme la seule solution, ce dernier jouissant encore d’un grand prestige dû à la légalité républicaine qu’il avait rétabli en 1944.

La question est maintenant de savoir dans quelles circonstances et par quels moyens la dévolution du pouvoir s’est-elle faite et qu’est-ce qui différencie la Vème République des précédents régimes français.
La dévolution du pouvoir sera donc abordée dans une première partie, suivi de l’étude de la constitution de 1958.

I- La dévolution du pouvoir
1. Contexte de cette dévolution du pouvoir (doc 5, 6, 8)
2. Un coup d’état ‘opportuniste’ (doc 7)

II- La constitution de 1958

1. Principes (doc 9, 10, 11, 12, 1, 2, 3, 4)        

2. Critiques (doc 13)

I- La dévolution du pouvoir 

Quel fut le contexte de cette dévolution du pouvoir ? Peut-on la qualifier de coup d’état? Telles seront les questions abordée dans cette première partie.

          Dans un contexte de crise ministérielle et en prise avec les problèmes de décolonisation, le 13 mai 1958 le président du comité de salut public, le général Massu, adressa au président de la République un télégramme comminatoire exigeant « la création à Paris d’un gouvernement de salut public seul capable de conserver l’Algérie partie intégrante de la métropole ». Ce télégramme suscita de graves inquiétudes dans la métropole: une partie de l’armée s’étant dressée contre le pouvoir civil, on pouvait redouter un coup d’État militaire. Dans un réflexe de défense républicaine, l’Assemblée nationale surmonta ses divisons et vota assez largement l’investiture au gouvernement de P. Pflimlin.
Mais, il apparu très vite que l’on se trouvait dans une impasse: d’une part, le gouvernement Pflimlin ne parvenait pas à rétablir son autorité de l’Algérie et des menaces pesaient sur la métropole; d’autre part, le comité de salut public qui siégeait à Alger hésitait à organiser une expédition militaire sur Paris et à déclencher une guerre civil.
Le retour de De Gaulle apparut alors aux yeux de la grande majorité de la classe politique et de l’opinion public comme la seule solution ce dernier ayant incarné la France libre pendant la guerre.
Comme le général de Gaulle avait pris soins de ne jamais annoncer publiquement ses intentions sur l’Algérie, les uns pouvaient croire qu’il pourrait suivre la politique de l’Algérie française, les autres qu’il parviendrait à lui donner une forme d’autonomie au sein de la république.
Une partie de la classe politique éprouvait cependant une très grande méfiance envers de Gaulle en raison des circonstances de son retour au pouvoir et de la pression des généraux d’Alger, au point que certaines redoutaient une dictature.
Le président du conseil accepta néanmoins de s’effacer et démissionna le 28 mai. Aussitôt, le président de la République René Coty chargea le général de Gaulle de former un gouvernement et adressa au parlement un message pour tenter de convaincre les députés encore réticents. Ce message présenté un caractère très inhabituel : les usages de la IV république interdisaient normalement au chef de l’Etat de faire pression sur l’Assemblée nationale pour obtenir un vote d’investiture. Mais Coty avait estimé que les circonstances étaient elles-mêmes inhabituelles et que, pour éviter des troubles graves, il lui fallait sortir de sa réserve
« si de Gaulle était amené à se voir déléguer des pouvoirs exceptionnels, pour une tâche exceptionnelle, dans un moment exceptionnel, cela ne pourrait se faire en suivant la procédure et les rites habituels. Il faudrait adopter une procédure, elle aussi, exceptionnelle. » (doc 8).

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