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Khôlle prépa HEC le soin en philosophie

Dissertation : Khôlle prépa HEC le soin en philosophie. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  13 Février 2018  •  Dissertation  •  970 Mots (4 Pages)  •  711 Vues

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Le soin

Le soin ne désigne pas seulement un domaine particulier de l’activité médicale, même si en Grèce antique, "le soin" ou "prendre soin de" se disait "méditor" aujourd'hui ce mot désigne le mot "médecine", de plus l’on parle par exemple des soins infirmiers ou des soins palliatifs.
Il ne correspond pas non plus à un « supplément d’âme » de la médecine, mais il en constitue une ou sinon la finalité essentielle. Car le soin est aujourd’hui le point où s’articulent la médecine, l’éthique et la société dans leur ensemble, au sens ou, en latin le soin "curae" nous rapelle le mot "cure" (comme une cure de désintox ou une cure thermale  par exemple). Le soin est omniprésent à la fois dans les expériences, dans les pratiques et dans les institutions. Partout, le soin est une référence, un souci et une valeur, mais le soin est avant tout une attention que l'on porte à son corps dans la vie de tous les jours. Mais que prévoit le soin, concrètement, est-ce un chemin guidant vers la disparition de toute sorte de maladie ou est-ce un chemin guidant vers la liberté ?
Dans un premier temps, nous allons voir le soin en tant que contraire de la maladie. Dans un second temps, nous allons voir le soin en tant que véritable concept menant l'individu à un bien être social et une libération.

I/ Le soin, expliqué par la maladie

Il est très difficile de penser la santé puisque le soin se fait discret par rapport à la maladie. Dès que nous allons à l'hopital les médecins cherchent à nous soigner immédiatement, sans trop comprendre ce qui se passe, ils soigne notre corps, notre maladie, le soin s'inscrit donc dans une démarche engendrée par la maladie et seulement par la maladie. Car il est vrai qu'on ne peut pas « soigner » sans être malade. En d'autres termes, il n'y a qu'en étant malade que nous trouvons des sollutions à nos problèmes. Entre la maladie et le soin nous pouvons donc constater un certain impératif. C'est la maladie qui entraîne le soin est non pas le soin qui entraîne la maladie, le soin est au service de la maladie.
En latin le sain « sanus » désigne le mot « senser ». Le soin s'apparante à cette traduction également dans le sens ou
le soin c'est une action raisonnablement éffectuée pour faire taire la maladie, pour tenter de la supprimer du corps. Il n'y a que dans le cas ou les maladies sont arrivées à un stade trop avancé pour qu'on puissent les soigner, que le soin déroge à cette impératif. Et la santé n'est rien d'autre que la résultante du soin. On remarque que le soin n'a pas de définition propre, on à tendance à toujours le définir par rapport à un autre concept. En somme, le soin c'est le fond invisible sur lequel se détache les maladies.

II/ Une définition bien trop réduite à la guérison de la maladie

Selon l'OMS (organisation mondiale de la santé) la santé c'est « un état d'esprit complet de bien être, physique, morale et sociale ne consistant pas seulement en l'absence d'infirmité ou de maladie ». Il y a donc éspoir que le soin se détache un jour de la maladie et de la santé, car pour le moment pour bien du monde : le soin est à mi-chemin entre la maladie et la santé. Selon Cynthia Fleury, philosophe-psychanalyste: « Sans humanisme, soigner devient une simple réparation ». En effet, car l’humanisme, c’est ce qui permet le soin. Nous voyons alors très bien dans cette vision humaniste du soin qu'il mène à une véritable cohérence.
Le soin à donc une dimension social car
il permet « d'aller bien » ou « d'aller mieux » si l'on s'exprime dans un langage de tous les jours à proprement parlé. Il est difficile d'analyser clairement la santé et le soin qui consiste à pour la santé, état d'harmonie de tous et pour le soin optenir cette état harmonie de tous. Ici l'on remarque que le soin est le moyen d'action de la santé. Le soin consitait pour les grecs à réétablir l'équilibre du corps et de l'ensemble de ces organes. Le soin répare, les dysfonctionnement par un mode opératoire. Ce qui aide l'individu à trouver sa place, ou à la récupérer au sein de la société ou de son groupe d'appartenance. Le soin à aussi un autre aspect, celui du soin de l'esprit il est très important pour les asiatiques, qui le pratique par le massage par exemple. Et le burn-out, que nous constatons ici en Occident est dût à ce manque de soin de l'esprit. Nous voyons donc bien que cette façon de soigner l'esprit mène à un avenir radieux.
Le soin c'est lorsque nous inventons une nouvelle façon de vivre, car
le soin ne passe pas seulement par le soin médical, il peut être aussi une démarche personnel. C'est précisément ce cap qui mène au corps libre au corps qui invente ou corps qui s'adapte. Le soin peut devenir un puissant allié pour se découvrir : découvrir son corps. Cette démarche repose sur la maîtrise de soin, et elle mène vers la guérisson. C'est acte totalement libre, d'ailleurs dans la guérisson nous sommes forcément libre. Puisque nous sommes les seuls à pouvoir décider le sort de notre corps face à la maladie, à l'hopital, le consentement est obligatoire avant une opération.

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