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FICHE DE MACROECONOMIE

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Par   •  19 Décembre 2016  •  Fiche  •  3 888 Mots (16 Pages)  •  954 Vues

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FICHE DE MACROECONOMIE

  • La macroéconomie s’intéresse aux problème de l’économie dans son ensemble.
  • Dans le système élargi de la comptabilité nationale, le solde du compte de répartition est le revenu disponible brut qui peut être employer dans la consommation finale et l’épargne brut.

Consommation

Source d’utilité, elle comprend l’ensemble des dépenses des ménages pour des biens marchands et non marchand ainsi que l’autoconsommation de produit alimentaires, les avantages en nature, les dépenses de santé remboursée par la sécurité sociale.

Epargne

Partie du revenu qui n’est pas consommée, elle est source d’utilité future. Elle correspond à la somme de l’épargne des ménages des entreprises et des administrations. L’épargne brute a deux composantes que sont l’investissement logement et l’épargne financière.

Taux d’intérêt

Prix de renonciation à la liquidité ou à la consommation présente. Il s’établit sur le marché des fonds prêtables de manière à égaliser les offres et les demandes pour tous les agents économiques.

  • La fonction d’utilité est dite additivement séparable car l’utilité inter temporelle est la somme des fonctions d’utilités de chaque période.

  • La loi psychologique fondamentale sur laquelle nous pouvons nous appuyer en toute sécurité… c’est qu’en moyenne et la plupart du temps, les hommes tendent à accroître leur consommation à mesure que leur revenu croît, mais non d’une quantité aussi grande que l’accroissement du revenu.
  1. Il existe 2 autres moyens de transformer des biens présents en bien future
  1. Certains biens ont la propriété (partielle) de réserve de valeur, en les stockant on peut donc transférer de la valeur dans le temps. La monnaie a cette propriété.
  2. On peut investir une partie des biens disponibles en période 0 dans la production de bien en période 1, ce moyen qui en général a un meilleur rendement que le stockage.

L’effet du revenu courant

La fonction de consommation augmente avec le revenu courant, la propension marginale à consommer est donc positive.

L’effet de richesse

  • Loi psychologique fondamentale bis : Toutes choses égales par ailleurs une augmentation d’un euros du revenu courant est équivalent à une augmentation d’un euro de la richesse. Une chute des actifs constituant le patrimoine peut avoir un effet dépressif sur la consommation.

L’effet du taux d’intérêt

  • Lorsque l'individu est emprunteur en première période une hausse du taux d'intérêt provoque une baisse de la consommation courante.
  • Lorsque l'individu est prêteur en première période l'effet du taux d'intérêt sur la consommation courante est dans le cas général indéterminé.

L’effet capital humain

Les revenus futurs du travail sont définis comme le rendement de l’actif « capital humain ». Lorsque le taux d’intérêt augmente, la richesse des individus qui ne possède que du capital humain diminue donc diminution de la consommation. Par contre les rentiers s’enrichissent, le capital rapporte davantage, ce qui leur permet d’augmenter leur consommation

Théorie du cycle de vie de Modigliani et Bromberg

L’horizon temporel des agents représente leur durée de vie qui se partage en deux. Une période où l’agent travaille et perçoit un salaire soit la jeunesse, suivie d’une période où l’agent ne travaille pas et vit de son épargne soit la vieillesse. Dans le modèle de cycle de vie, les agents ne sont plus homogènes par rapport au temps, ils sont caractérisés par leur âge. L’étude de la consommation présente au niveau individuel va dépendre de l’âge des agents, au niveau agrégé, la consommation totale va dépendre de la structure démographique par âge de la population.

La fonction de consommation agrégée :  

Le passage à la fonction de consommation agrégée à partir de la théorie du cycle de vie permet alors de réintégrer dans l'analyse un certain nombre de paramètres structurels :

  1. Variables démographiques
  2. Variables institutionnelles
  3. Variables technologiques

La modélisation en temps continu :

Les hypothèses principales sont les suivantes (les mêmes que précédemment) :

  1. Une période de vie avec un horizon fini sans incertitude sur la date de la mort
  2. La maximisation d’une fonction d’utilité sous une contrainte inter temporelle de budget
  • La valeur actualisée du profil de revenu est égale à la valeur actualisée du profil de consommation
  • Le taux de croissance de la consommation est égal à la différence entre le taux d'intérêt et le taux d'actualisation psychologique multipliée par l'élasticité de substitution inter temporelle
  • Si le salaire croît moins vite que la consommation alors l'individu va commencer à emprunter en début de vie et il remboursera sa dette en fin de vie. L'individu aura donc un patrimoine négatif tout au long de son cycle de vie.

Pourquoi alors le taux d’épargne macroéconomie n’est-il pas nul ?

  1. La population est composée de génération d’agents qui se comportent selon le modèle de cycle de vie .si à 1 date donnée, la croissante démographique est positif, alors il y a davantage de jeunes dans l’économie en phase d’épargne que de vieux qui désépargnent
  2.  La croissante économique ou le progrès technologique se concrétise par une augmentation du revenu par tête. Les jeunes sont plus riches que les vieux qu’ils remplacent et ils épargnent donc davantage que ces derniers qui désépargnent

Théorie du revenu permanant de Friedman

  • L'hypothèse de revenu permanent consiste à supposer que l'individu au niveau microéconomique et l'ensemble des ménages au niveau macro-économique consomment effectivement ce montant :

[pic 1]

  • Cette analyse implique que la consommation de l’individu au cours d’une période donnée n’est pas déterminée par son revenu courant au cours de cette période mais par son revenu calculé sur la vie entière
  • Il y a une forte analyse avec l’hypothèse de cycle de vie =[pic 2][pic 3]

Avec correspondant à la richesse anticipée à l’instant t [pic 4]

  • Ce que cherche à montre Friedman, c’est que la propension keynésienne à consommer et le multiplicateur dépendent des grandeurs transitoires qui sont imprévisibles
  • Le revenu transitoire traduit les écarts entre et , cela signifie qu’une augmentation du revenu courant n’entraîne une augmentation de la consommation que dans la mesure où cela reflète une augmentation du revenu permanent [pic 5][pic 6]

Les choix d’investissement dans le temps

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