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Culture générale problématique

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Par   •  3 Janvier 2016  •  Cours  •  1 422 Mots (6 Pages)  •  1 076 Vues

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Problématique 2 : Fonction et valeur de l’objet

  1. Le vêtement

  1. Les fripes

Des armoires débordées d’habits des tiroirs regorgeant d’accessoires, cette tendance à l’accumulation s’est érigée comme une nouvelle norme.  

Il faut remonter au 19eme pour saisir l’ampleur des changements en matière d’habitudes vestimentaires. En effet au 19eme les vêtements sont si onéreux qu’il n’est pas possible pour les classes populaires d’acheter du neuf.

L’historien Manuel Charpy dans Histoire de nos atours, rappelle que le tout Paris s’habille de fripes, que les ouvriers ressuscitent les vêtements en les reprisant, en les rajustant. Les vêtements passent ainsi d’une génération à une autre, d’un corps à l’autre jusqu’à leur dernier souffle. Puis la mécanisation de la confection et l’invention de la machine à coudre donnent naissance au prêt à porter, et le neuf s’impose.

  1. la naissance des grands magasins.

Jusqu’au milieu du 19eme on ne trouve dans paris que des magasins très spécialisés. Mais avec les travaux d’Hausmann, préfet de Seine de 1853 à 1870, la figure de Paris change et c’est dans ce nouveau décor et à la faveur de la révolution industrielle qu’ouvrent les grands magasins.

Le bon marché nait en 1852 : il est l’exemple de cette nouvelle forme de magasin : il s’agit de grouper dans un même lieu de plus d’articles possibles. Les clients circulent librement, touchent, essaient et bénéficient des conseils avisés de vendeuses formées. C’est le sujet du roman d’Emile Zola, au bonheur des Dames, qui traite non seulement du fonctionnement, de la fascination qu’exercent ces magasins mais aussi, parce qu’il s’agit de Zola, d’une analyse de la lutte des classes.

  1. Lempire des marques

Les grands magasins ont ouvert la voie à la consommation de masse. Le 20eme mise sur la culture du paraitre et pousse à son comble le désir d’achat. Des techniques de marketing sont mises en place pour séduire et fidéliser les clients. Peu à peu les marques deviennent des empires pcqu’elles gouvernent l’achat du consommateur. Elles créent le brinding, stratégie marketng qui consite à gérer l’image de la marque afin que les acteurs adhèrent a leur discours et a leurs valeurs.

Jean Jacques Goldman, dans sa chanson les choses, critique ce fait de société de la fin des années 90. Ce sont particulièrement les jeunes générations qui veulent posséder à tout prix des vêtements de marque pour exister «  j’ai donc je suis »

  1. Les vêtements, signes de reconnaissance

Le choix du vêtement n’est pas anodin, il est un élément de langage, et véhicule un discours sur soi. Les groupes se forment en fonction de leur style vestimentaire. Ils excluent les intrus qui n’ont pas les mêmes codes. Les vêtements sont représentatifs d’une fonction (uniformes par exemple) ils sont aussi la marque d’appartenance à un mouvement ( ex : la veste mao accaparée par les intellectuels pour affirmer leur indépendance)

Aujourd’hui c’est le style bling bling, signe extérieur de richesse, qui permet d’affirmer sa réussite sociale avec ostentation comme chez certains rappeurs (50 CENT, Jay – Z , Kanye West ). La classe politique a elle aussi connue le bling bling puisque Jacques SEGELA, conseiller en communication de Nicolas Sarkozy a dit : «  si a 50 ans on n’a pas une rolex, on a raté sa vie ». S’accomplir aujourd’hui dans notre société consiste avant tout à pouvoir se payer de plus en plus de « choses ».

II Lobjet au cœur de lart

1 en peinture

Au-delà de l’objet utile à savoir la toile, le pinceau, l’objet est aussi sujet en peinture, particulièrement dans les natures mortes.

En effet une authentique nature morte nait le jour où un peintre prend la décision de représenter une réalité familière souvent des fruits de la vaisselle ou des fleurs. L’artiste impose son émotion poétique dans l’assemblage de ces objets. Ex : les tournesols de Van gogh, Archimbalds : les 4 saisons.

2 – au théâtre

Sur scène l’objet est un accessoire qui sert à évoquer le contexte de l’œuvre. Il est un élément indispensable de la mise en scène. Mais il peut aussi occuper une place importante au cœur même de l’œuvre. C’est le cas dans la pièce d’Eugène IONESCO « les chaises » dans laquelle ces objets qui s’accumulent ont une valeur symbolique. Il représente l’absence et la solitude du couple âgé.

Ionesco : auteur du 20 précurseur du théâtre de l’absurde : société individualiste, société dans laquelle les gens sont seuls etc…

3- dans le roman/la poésie

Il occupe une place variable. Tantôt simple témoin du quotidien il peut aussi avoir un véritable rôle et être le personnage principal du roman comme dans la peau de chagrin, d’Honoré de Balzac. Il peut être le personnage secondaire du roman c’est-à-dire l’objet de la quête des personnages principaux, c’est le cas dans le seigneur des anneaux de Tolkien. Ou enfin constituer une liste d’objets divers sans lien apparemment comme dans l’inventaire de Jacques Prévert.

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