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Cours sur les effets physiologique et psychologique de l'alcool, sécurité routière

Fiche : Cours sur les effets physiologique et psychologique de l'alcool, sécurité routière. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  24 Août 2017  •  Fiche  •  1 022 Mots (5 Pages)  •  1 654 Vues

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L'alcool et la conduite automobile (aspects psychologiques et physiologiques)

Impacts de l'alcool sur le domaine psychologique:

- Euphorie

- Sentiment de bien-être (consommation raisonnable, mais on constate déjà un effet)

- Sentiment de dépendance et de besoin (consommation excessive et fréquente)

- Peut exacerber les natures de chacun (certains seront plus sujets à l'agressivité, l'insouciance, la tristesse, la joie, la fatigue, la somnolence...)

- L'alcool est fédérateur (sentiment partagé par les jeunes, moins en vieillissant)

- L'alcool est "cool" (faire le lien entre al"cool" et "cool") et parler des idées reçues

- L'alcool peut avoir un effet isolant, ceux qui ne boient pas se mettent à l'écart, ceux qui boient trop se renferment sur eux mêmes

- Sentiment de pouvoir accomplir des choses plus difficiles (comme dans les films, pour se donner du courage on prend un verre avant d'entamer une action)

Tous ces sentiments sont incompatibles avec la conduite, ils perturbent les notions de sécurité et de responsabilité que l'on doit adopter au volant.

Echelle des risques

Questions spécifiques:

- Quels sont les sentiments et non les effets que peuvent engendrer la consommation d'alcool?

- Pourquoi boit-on?

- Que pensez-vous des personnes qui boivent souvent?

- Que pensez-vous des personnes qui ne boient pas?

"L'alcool est un remarquable lubrifiant social, car, à faible dose, il inhibe les freins comportementaux. Il stimule la bonne humeur, la joie, le rire, l'humour. Il suffit de croire que l'on a bu de l'alcool pour se montrer plus entreprenant."  - Laurent Begue, neurobiologiste -

Les effets physiologiques de l'alcool: (PADA + CV)

- Rétrecissement du champ visuel (mauvaise appréciation des distances, vision double)

- Détérioration de la synchronisation des gestes (actions plus lentes, plus brutales et moins précises)

- Allongement du temps de réaction

- Fatigue

- Sensibilité à l'éblouissement (conduite de nuit, fêtes, soirées...)

- Difficultés à adapter l'allure aux circonstances (sens altérés, sentiments partagés)

Idées reçues:

- "Boire un café permet d’accélérer l’élimination de l’alcool dans l’organisme."

Rien ne permet de faire chuter le taux d'alcool présent dans le sang  part le temps

- "En diluant l’alcool, mon alcoolémie sera moins élevée. "

Un cachet dans un verre d'eau ou dans une bouteille d'eau aura le même effet, de même pour l'alcool

- "Une bonne sieste/nuit de sommeil et je peux reprendre le volant."

On élimine 0.1 voire 0.15g / h, une personne ayant un une empreinte alcoolique de 1.5g mettra 10 à 15h pour éliminer tout l'alcool de son sang. Un sommeil de 5h sera encore insuffisant.

- Quand on dort, on élimine plus rapidement."

Pendant la phase de sommeil, les organes sont eux aussi au repos, le foie, qui contribue à éliminer l'alcool, ne fonctionne pas plus vite lorsque l'on est en sommeil.

- "Il n'y a aucun effet après un seul verre".

Les effets sont présents dès la première gorgée, l'alcool étant une substance étrangère, le corps réagit directement, mais on ne les ressent pas forcément.

Chiffres:

" On estime selon des études qui ont été réalisées, qu'environ 2% des conducteurs que l'on rencontre sur les routes ont consommé de l'alcool, soit potentiellement 20 conducteurs dangereux croisés chaque heure, 1 toutes les 3 minutes."

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