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Les effets psychologiques des drogues

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Par   •  19 Septembre 2014  •  Commentaire de texte  •  425 Mots (2 Pages)  •  1 101 Vues

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VU PAR L’APPROCHE ____________________

Les spécialistes de cette approche essayent de déterminer les causes internes et inconscientes qui poussent une personne à abuser de l’alcool ou de toute autre drogue. Pour eux, ce comportement est le symptôme d’un malaise plus profond : il sert, par exemple, à compenser le rejet parental, à fuir l’angoisse ou à cacher un problème psychologique, tel que le besoin d’intimité (Liebeskind, 1991). Des motifs inconscients d’ordre plus général peuvent aussi expliquer le besoin de s’évader à l’aide de drogues. Mitchell May (1991) écrit : « Nous avons tous au plus profond de nous des sentiments liés à la sexualité, à l’agressivité, au découragement, à la terreur, à l’anxiété, à la culpabilité, à la frustration et occasionnellement à l’impuissance et au désespoir. » La dépendance aux drogues s’expliquerait donc par le besoin de repousser ces sentiments hors de la conscience.

Les effets psychologiques à court terme des drogues peuvent pousser un individu à la surconsommation. Arthur Liebeskind (1991) fait observer ce qui suit : « Les drogues réduisent la rage, diminuent la faim, les désirs sexuels, la peur, la désorganisation et les comportements psychotiques. Elles facilitent aussi la simulation et l’illusion en éliminant chez une personne la prise de conscience de causer du tord à une autre personne. » Mais, ajoute-t-il, par dessus tout peut-être, les drogues compensent une faible estime de soi : « Avec dix dollars de crack, une personne peut se sentir au somment du monde et se prendre pour le plus grand amant, intellectuel, conducteur, vendeur ou ami que la terre ait jamais porté. » Bien sûr, cette forte estime de soi n’est que passagère et s’estompe au fur et à mesure que les effets de la drogue s’atténuent.

La contribution la plus importante de cette approche à la compréhension de l’abus de drogues réside peut-être dans sa capacité de décrire le vécu des personnes dépendantes. Les intervenants sociaux utilisent d’ailleurs la terminologie et les concepts propres à cette approche, en particulier ceux qui concernent les mécanismes de défense. La plupart de ces patients en thérapie recourent aux mêmes mécanismes de défense, que ce soit le déni (« je ne suis pas dépendant, je peux arrêter quand je veux »), la projection du blâme (« Je bois parce que ma famille cherche toujours à m’avoir ») ou la rationalisation (« J’ai besoin de boire pour réduire le stress »). Les personnes aux prises avec n’importe quel type de dépendance utilisent ces mécanismes, ce qui les empêche de reconnaître que leurs abus sont néfastes tant pour elles-mêmes que pour leurs proches.

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