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Chapitre 2 : la révolution industrielle et la pensée classique 1770/1830

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Par   •  10 Novembre 2015  •  Cours  •  6 276 Mots (26 Pages)  •  702 Vues

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Chapitre 2 : la révolution industrielle et la pensée classique 1770/1830

I) révolution agricole, révolution industrielle et émergence du capitalisme.

L’agriculture commence à se restructurer on constate l’arrivée d’un nouveau mode de régulation : le capitalisme

  1. La grande Bretagne le berceau de la révolution industrielle

Elle va mettre en place des conditions favorables à l’éclosion de la RI. Dès le XVI eme siècle il y a une confiscation des terres de l’église qui favorise un transfert de propriété, le développement des surfaces cultivées et de l’élevage et de l’industrie textile.

Dès le début du XVII eme siècle, première RI en GB autour du secteur minier et des manufactures dans le cadre du salariat. Parallèlement une révolution politique se produit et va favoriser les milieux marchands et bourgeois et se développe une véritable infrastructure bancaire. Elle développe aussi son emprise maritime qui cherche à s’assurer la suprématie sur les mers ( ex les marchandises qui arriveront et partirons en Angleterre ne pourront se faire que sur des navires anglais.  )

Les échanges vont se développer principalement par le biais du commerce maritime ce qui permet à la GB d’engendrer des profits commerciaux substantiels à l’origine d’un véritable cercle vertueux de croissance dans le pays. L’activité se développe dans le pays, qui permet d’engendrer  des exportations, notamment de produit manufacturés.

 Les grands propriétaires fonciers soumis à la concurrence vont chercher à rentabiliser leurs exploitations en renforçant le caractère absolu de la propriété qui donne lieu à une nouvelle vague de clôture des terres entre 1760 et 1820. Cette clôture des terres va permettre d’augmenter les surfaces, propice à une agriculture plus intensive avec une augmentation des rendements (nouvelles semences qui vont nourrir la terre et supprimer la jachère). Cette clôture des terres supprime le droit de vaine pâture (possibilité pour les petits exploitants d’avoir du bétail et de pouvoir le faire paraitre sur les terrains communaux) ces paysans pauvres ne peuvent plus se procurer suffisamment de revenus par la terre vont développer des activités textiles, puis quitteront les campagnes pour se déplacer vers les villes ( cette armée servira ensuite l’industrie). Pendant cette période la productivité de l’agriculture augmente très nettement.

  1. L’industrie textile se développe,

 Dans un premier temps la productivité est relativement faible car on est au stade artisanal. Les premières inventions vont apparaître permettant des progrès dans le traitement du coton importé d’Inde à l’époque. En même temps on découvre de nouveaux procédés page 16 ( pompe à feu.. ) de

Nouvelles sources d’énergies, exploitation des mines de charbon ce qui permettra à l’industrie textile de passer du stade artisanal au stade industriel.

La mise en œuvre de nouvelles techniques provoque la mort de l’artisanat dans les campagnes et naît quelque chose de tout à fait nouveau, des unités de production beaucoup plus grandes qui réunissent pour la première fois dans un même lieu une main d’œuvre désormais salariée. Ces salariés réunit dans un même lieu le sont par les propriétaires des moyens de production et c’est la naissance de l’industrie capitaliste ( le salarié ne disposant que de sa force de travail. )

La mise ne place du capitalisme industriel ne se fera totalement qu’à partir du moment où les industries textiles, minières de la métallurgie vont se regrouper géographique autour des mines.

La découverte et la mise en place du chemin de fer au début du XIX eme siècle qui va conduire le processus de développement capitalisme à son terme ultime , car c’est une infrastructure qui offre des découchés énormes et qui relie les centres de productions et les grandes villes où sont les consommateurs, et aussi avec les grands ports (X et M) et qui développe les échanges.

Tout cela n’est possible que grâce à l’accumulation du capital sans laquelle l’industrie ne peut se développer. Cette accumulation peut se faire sur le surplus ( le produit net) , grâce au commerce , qu’à condition que ce surplus s’investissent dans des activités productives. Pourquoi en GB ? Suite au facteur religieux du protestantisme qui va prôner un mode de vie simple sans consommation ostentatoire, de ne pas gaspiller le surplus, ce qui permet l’accumulation de l’épargne.

  1.  le retard français

Le retard : On en juge au milieu du XVII que le secteur agricole est  très traditionnel, l’industrie est très peu développée. Ce sont essentiellement de grandes manufactures d’état dans des domaines comme le luxe par exemple. On a encore un système de corporation de métiers qui ne sera abolie qu’en 1791. IL existe à l’intérieur même du pays des systèmes de péages qui limitent la liberté des échanges, par ailleurs la fiscalité est essentiellement supportée par la bourgeoisie marchande et la paysannerie.

Au lieu d’accumuler  des fonds pour engendrer un processus de capitalisation, le surplus va être prélevé par le biais de la fiscalité pour alimenter le train de vie de la noblesse

Turgot va intervenir il comprend qu’on est à la perte et  va chercher à copier les inventions anglaises dans le domaine industriel, les balbutiements industriels vont être anéantis par la révolution française  

  1. l’émergence du capitalisme

Le capitalisme naissant se manifeste à travers le bouleversement des équilibres sociaux et vont conduire à l’émergence d’une nouvelle classe celle des prolétaires. La RI n’est pas seulement une révolution technique mais aussi dans le mode de production qui devient capitaliste.

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