Étude linéaire les animaux malade de la peste

Pour dénoncer l’hypocrisie du roi Louis XIV, Jean de la Fontaine écrit les fables. Dans “les animaux malades de la peste”, il met en scène l’hypocrisie du roi et de ses courtisans. On peut alors se demander en quoi cette fable est une parodie de procès.

La fable “les animaux malades de la peste” comporte quatre parties: une dramatisation (v1/11) l’autocritique et l’hypocrisie du roi (v12/33) la flagornerie des courtisans (v36/46) et la vindicte populaire de l'âne

I- la dramatisation de la scène

A-La dramatisation

Le début de cette scène exprime une dramatisation puisque la maladie “ la peste” est évoqué au 4° vers. Avant, on la caractérisait par la répétition de “mal”(v.2)

Le mot “malin” a une référence religieuse puisque le mal est associé au diable.

Les rimes “fureur” et “terreur” renforcent l’expression de peur dans cette fable, d’autre part le son reur fait penser au tonnerre.

Dans cette fable il y a une impression de puissance comme peut le renforcer le chiasme au vers 7:” ils ne mouraient pas tous mais tous étaient frappés”, de plus, la répétition de “tous” évoque l’universalité du mal

B-La dédramatisation

L'achéron désigne par métonymie la mort c’est pourquoi il dédramatise la situation. De plus, l’auteur dit ”La peste capable d’enrichir en un jour l'achéron”, ce qui a une connotation positive par le verbe enrichir, ce qui dédramatise la situation et nous remet dans le contexte fantaisiste.

D’autre part, la fontaine poursuit cette dédramatisation puisqu’il fait référence à d’autres fables du recueil comme les deux pigeons au vers 13 “ les tourterelles se fuyaient”.

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