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Étude d'un extrait du roman Bruges la Morte de Georges Rodenbach

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Par   •  14 Novembre 2014  •  545 Mots (3 Pages)  •  2 093 Vues

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Oral français

Introduction :

L’extrait présenté est extrait de Bruges la Morte de Georges Rodenbach, paru en 1892. Cet auteur est né le 16 juillet 1855 à Tournai. En 1877, il publie son premier recueil de vers, Le Foyer et les Champs. Il décède le 25 décembre 1898 à Paris. C’était un grand poète et romancier symboliste belge de la fin du XIXe siècle. Dans son roman, il nous offre une vision embrumée d'un homme, Hugues Viane, qui, ne pouvant supporter la mort de sa femme, va se rendre à Bruges ville qui lui permettra de rester dans son deuil et dans son état d'esprit. Ce roman est purement symboliste grâce aux nombreuses caractéristiques qui s’y trouvent.

On peut donc se demander quel est le système des voix narratives mis en place dans ce début de roman et à quels effets ? Nous étudierons dans un premier temps le système des voies narratives puis les effets produits par ce système.

LECTURE DU TEXTE

I- Le système des voies narratives

Le système passe de narrateur omniscient au monologue interne. On remarque dans cet extrait de l’incipit que le narrateur est omniprésent. On observe un glissement de la voie narrative omnisciente à la voix narrative du personnage à partir du quatrième paragraphe.

Le narrateur nous présente la ville et le personnage Hugues Viane puis passe à une esthétique réaliste qui consiste à révéler une vérité cachée des choses. Il passe en monologue intérieur.

II- Les effets produits

La focalisation, quant à elle, est, en réalité, la position du narrateur par rapport à ce qu’il raconte. Il est donc évident que dans ce roman, la narration est non focalisée c'est-à-dire que le narrateur délivre plus d’informations que ne pourrait le faire un personnage, il a une vision illimitée.

Le narrateur a donc une place omniprésente dans le roman et domine les personnages, il dispose de toutes les données et connaît leurs pensées les plus secrètes. Il se trouve derrière plusieurs personnages à la fois.

Le monologue intérieur a pour particularité de suivre les pensées des personnages. Ici on peut le constater à partir du chapitre 4 « il se répétait, veuf ! Etre veuf ! Je suis le veuf » Le récit produit un effet de rappel, de souvenir. « Il avait connu l’amour dans le luxe, les loisirs, le voyage, les pays neufs renouvelant l’idylle. » De « pour lui » à « reflet », est le rappel d’un épisode heureux dans sa vie, il y a une continuité du présent au passé pour revenir au présent. Il y a donc un fonctionnement de la mémoire et du souvenir.

Dans le cinquième paragraphe, le monologue interne nous montre la vision et la description de la morte faite par Hugues. Il la décrit comme une vivante. C’est l’esthétique réaliste subverti par le fantastique en appliquant ce portrait à une morte. Nous sommes là dans une esthétique décadente.

Dans le sixième paragraphe, « couper cette germe », on observe encore un monologue interne qui indique les pensées d’Hugues.

Ces systèmes de narration qu’utilise l’auteur à pour but de conduire et guider le lecteur.

Conclusion

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