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Commentaire sur le roman la mort de la mère de Marguerite Duras

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Par   •  6 Avril 2015  •  Commentaire d'oeuvre  •  1 104 Mots (5 Pages)  •  6 106 Vues

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Commentaire : la mort de la mère

Marguerite Duras est une écrivaine et dramaturge .Elle est une auteur imortante de la seconde moitié du XX éme siécle . Un Barrage contre le Pacifique publié en 1950 , retrace la désillusion indochinoise . Au fil de ce roman on rencontre différents personnages , différentes histoires et donc différentes destinées dressant ainsi un tableau assez complet de la vie colonial . Ainsi nous nous interesserons , au passage ,de la mort de la mére . Quels procédés l'auteur utilise t-il pour décrire cette mort ? Nous verrons que ce texte décrit une mort crescendo puis le ressentit des personnages vis-à vis de cette mort

Dans un premier temps , une mort crescendo

Tout d'abord , chaque paragraphe montre une mort de plus en plus proche . Effectivement , dans l'ordre du texte , nous pouvons apercevoir « grosse crise convulsive » « elle étouffait et des cris sourds sortaient » , « la mère ne remua plus du tout » , « elle mourut peut après le retour d'Agosti » . Tout ces phrases montre bien la mort qui arrive de plus en plus vite . Si , on revient aux paragraphes eux mêmes , les mots employés pour décrire cette mort sont forts «elle avait le visage et les bras parsemés de taches violettes » , « la ne remua plus du tout et reposa , inerte » , « elle mourut » . Ces mots sont si forts qu'il peut provoquer un sentiments de tristesse chez le lecteur . Mais nous verrons que plus tard le style de Marguerite Duras permet aussi de ne pas éprouver que de la tristesse vis-à vis de cette mort . Ainsi les quatres premiers paragraphe sont consacré a cette mort mais durant le paragraphe quatre , nous avons le ressentit de Suzanne puis dans le dernier paragraphe nous avons de le ressentit de Joseph .

Ainsi ces paragraphes font part d'une mort sinistre

Ensuite , une description physique de la mére au cours de sa mort . De ce fait , nous retrouvons une mort descriptif et toutjours crescendo . Par exemple , « la mére ne remuait plus que par à-coups » , « elle eut un visage de plus en plus étrange , un visage écartelé , partagé entre l'expression d'une lassitude extraordinaire , inhumaine » , « son visage cessa de refléter sa propre solitude et eu l'air de s'adresser au monde » . Même morte , une expression de solitude revint dans son visage . « Je les ai eus . Tous. » , on pourrais alors se demander si la mére ne donne pas son avie , l'adjectif « tous » donne une impression de totalité . Une description physique quelque peu triste .

Ainsi cette description physique fait part au lecteur de la triste mort de la mére

Et enfin pour finir , une mort pas si triste grâce au style de l'auteur . En effet , Marguerite Duras va réussir à toucher le lecteur sans pour autant l'attrister . Le deuxième paragraphe nous fait part , d'amplification qui se fonde sur une gradation entre les termes de la mort . « Les expressions de jouissance non moins extraordinaire, non moins inhumaine » nous avons ici une ironie car ensuite il es dit « son visage ne cessa de refléter sa propre solitude » , comme si elle n'étais finalement pas morte .L'exagération peut ne pas toucher le lecteur et trouver peut être cela assez amusant . Mais l'auteur à trouver un juste milieu c'est à dire sans faire rire le lexteur mais sans le faire pleurer non plus .

Ainsi grâce au figure de style employé par Marguerite Duras , la mort de la mére ne parrait pas si triste ou peut toucher le lecteur mais sans forcément le faire pleurer

Dans un second temps , le ressentit des personnages vis-à-vis de la mort

Tout d'abord , suzanne ressent une tristesse profonde avec la mort de sa mére . Des termes comme « Suzanne se blottit contre elle et , pendant des heures, elle désira aussi mourir » . Cette phrase montre bien l'amour que portait Suzanne par rapport à sa mére . Néanmoins durant le récit , la mére va souvent raler mais au fond elle ressent beaucoup d'amour pour ses enfant comme avec Joseph lorsqu'il voulais aller à al chasse le soir et que la mére lui disais tu fera attention , voilà une phrase qui montre à quel point ils étaient attachés mais ils ne le montraient pas . « Au petit matin seulement , Agosti l'avait arrachée de force au lit de la mére et l'avait portée jusque dans le lit de Joseph » . Suzanne voulait donc rester infiniment a côter de sa mére . Et en même temps dans ce paragraphe on retrouve une déclaration amoureuse d'Agosti à Suzanne . La phrase qui le montre « Pendant qu'elle s'endormait il lui avait dit que peu-être il ne la laisserait pas partir avec Joseph parce qu'il croyait qu'il s'était mis à l'aimer » . Dans ce paragraphe on ne retrouve pas que quelque chose de triste nous trouvons aussi un moment de tendresse entre Agosti et Suzanne.

Ainsi ce paragraphe , nous montre l'attachement de Suzanne à sa mére.

Ensuite , Joseph lui aussi une tristesse l'envahit « il était affalé sur le lit , sur le corp de sa mére » . Cela montre bien aussi l'attachement que Joseph avait enver sa mére même si il ne le montrait pas trop . « De temps en temps , il relevait la tête et regardait la mére avec une tendresse terrifiante . Il l'appelait . Il l'embrassait » . Il tenait énormément à sa mére . Et cela l'attriste aussi car il n'était pas la lorseque sa mére et morte , ainsi une culpabilité immense doit l'envahir.

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