Violencia en Mexico

        La violence au Mexique est certes un thème récurrent, mais elle prend actuellement des dimensions jamais vues. Durant les six premiers mois de l'année 2017, il y a eu plus de 12 000 assassinats, soit 30% de plus que l’an passé. Et phénomène nouveau, cette violence s'étend à des zones auparavant préservées. Cette guerre de la drogue fait aujourd'hui du Mexique le pays le plus meurtrier au monde après la Syrie.

Il convient donc de se demander si la mesure proposée par AMLO pourrait être améliorer la situation du Mexique?

I) Una reforma necesaria ante la preocupante situación del país

        A) Un balance aterrador

→ cette année le nombre d’homicides augmente chaque mois. Juin a été le mois le plus meurtrier avec plus de 2 200 personnes assassinées, soit une moyenne de 73 par jour dans l’ensemble du pays.

→ Ce regain de violence s’exprime par les violences commis par les cartels de la drogue mais aussi à travers d’autres délits graves qui sont également en augmentation : les extorsions, les enlèvements et les vols de voitures (43 000 véhicules ont été volés depuis le début de l'année).

→ Le 21 juillet, une fusillade s’est déroulée à Tlahuac, un quartier périphérique de la capitale. Lors d’une intervention de la police fédérale et de la marine, huit narcotrafiquants ont été abattus, dont le chef du cartel local. En réaction, les membres de ce groupe ont bloqué les principales avenues de la zone avec des véhicules qu’ils ont incendiés.

→ Les femmes sont les plus touchées par cette violence : plus de 7000 ont été assassinées entre 1999 et 2006. C’est le chiffre officiel et il ne prend en compte que les homicides.

Cette violence exercée contre les femmes trouve son paroxysme avec les mortes de Ciudad Juarez où cinq cents jeunes femmes ont été retrouvées assassinées dans le désert tout proche de l'usine où elle travaillaient, violées, mutilées, sans que le gouvernement de Vicente Fox ni celui de Felipe Calderon ne prennent les choses en main.

→ Une enquête qui vient d’être publiée montre que les trois quarts des Mexicains ne se sentent pas en sécurité dans la ville où ils habitent. De pls, face à l'inaction et la passivité de l’Etat fédéral, les habitants de ces provinces ont créé différentes milices d'autodéfense.

        B) Una cierta penalización del turismo mexicano

→ Acapulco était un cité balnéaire prisée par les stars d'Hollywood. Or, la « perle » du Pacifique est devenue la ville la plus dangereuse du pays. Les cartels sont en guerre pour le contrôle de ce port stratégique. Les anciens hôtels de luxe sont délabrés. Les militaires ont remplacé les touristes.  Les États-Unis ont interdit à leurs ressortissants de s'y rendre et le Quai d'Orsay a classé la ville en zone rouge.

→ La violence a fait fuir les touristes ; en septembre, le taux d'occupation des hôtels était de 36 %, un taux historiquement bas.

→ Mais les cartels eux-mêmes ont besoin de ces touristes car ils font tourner les blanchisseuses, les hôtels, les clubs. Les propriétaires n'ont pas le choix. Soit ils acceptent, soit ils meurent.

→ En attendant la fin de la guerre, les hôtels de la ville sont dans une situation délicates car leurs actionnaires sont souvent américains et ne veulent plus investir.

→ Les militaires tentent, tant bien que mal, de sécuriser la « zone touristique ». En avril, les militaires ont arrêté un chef de gang. Le lendemain, une centaine d'hommes armés de lance-grenades et d'armes automatiques ont attaqué.

II) Una reforma que hace debate

        A) Una ruptura con las presidencias anteriores

→ Sept cartels se partagent le Mexique pour acheminer, bon an mal an, entre 400 et 500 tonnes de cocaïne aux Etats-Unis et dix fois plus de marijuana. Pour lutter contre ce fléau, depuis 2000 les gouvernements de la transition démocratique ont entrepris une guerre frontale contre le trafic de drogue. 25 000 trafiquants, dont plus d’une centaine de barons et opérateurs financiers, ont été arrêtés. Une situation qui peut se comparer à celle de la Colombie dans les années 1980 par le degré de pénétration des cartels dans la structure de l’État et pour la violence qu’ils génèrent.

→ La poussée des violences peut cependant s'expliquer par la déclaration de guerre au trafic de drogue en décembre 2006 du président mexicain de l’époque (2006-2012), Felipe Calderon. En effet, la lutte contre les narcotrafiquants et les règlements de compte entre cartels ont causé plus de 50 000 morts dans le pays entre l'arrivée au pouvoir du président Felipe Calderón fin 2006 et juin 2012.

→ Le Mexique connaît depuis une augmentation accélérée de la violence, qui démontre l’échec complet de la stratégie de sécurité du président Enrique Peña Nieto, qui consiste à arrêter les chefs et non pas à démanteler les organisations criminelles des cartels de la drogue.  Cependant, l'exécution de deux chefs de cartel et l’arrestation d’un des criminels les plus recherchés au monde, le baron de la drogue El Chapo, ont démontré que la lutte contre la violence était une de ces plus grandes préoccupations.

→ La mesure d'AMLO est donc très différente puisqu'elle tend à s'attaquer aux causes socioéconomiques qui conduisent à la délinquance, en cherchant à combattre la pauvreté.

        B) Un débil apoyo de Estados Unidos

→ Le problème du narcotrafic est en fait partagé par les deux États, car le Mexique constitue la principale route de la cocaïne et des autres drogues illégales vers les États-Unis. Ainsi, au moins 75 tunnels traversant la frontière ont été découverts entre les années 1990 et 2009.

→ La lutte contre l'immigration illégale et le trafic de drogue aux États-Unis a fait beaucoup augmenter les moyens de surveillance à la frontière entre les États-Unis et le Mexique depuis les années 1990, le nombre de patrouilleurs de la United States Border Patrol passant de 3 555 pour un coût de 326,2 millions de dollars en 1992 à 17 415 patrouilleurs pour un coût de 2,7 milliards de dollars en 2009

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