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Violences anti-chiites

Commentaire de texte : Violences anti-chiites. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  18 Janvier 2015  •  Commentaire de texte  •  458 Mots (2 Pages)  •  575 Vues

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Une voiture piégée a explosé ce mercredi matin devant l'académie de police dans le centre de Sanaa, la capitale du Yémen. L'attentat s'est produit «au moment où des nombreux Yéménites s'apprêtaient à faire la queue pour s'inscrire à l'académie», selon l'agence officielle yéménite Saba. Au moins 33 jeunes hommes ont été tués selon le dernier bilan. Soixante deux autres ont été blessées, dont plusieurs grièvement, a indiqué le chef de la police de Sanaa, Abdel Aziz al-Qoudassi.

Des ambulances se sont ruées sur le lieu de l'attentat pour évacuer les victimes alors que les forces de l'ordre ont sécurisé le secteur. Selon l'agence AP, l'attaque a été menée à l'aide un minibus chargé d'explosifs, dont il ne restait qu'un amas de ferraille. La bombe a été déclenchée à distance, selon un responsable des services de sécurité. L'agence AP évoquait, pour sa part, un attentat-suicide.

Des témoins ont décrit des scènes d'horreur, des morceaux de chair humaine jonchant le trottoir parmi les débris de véhicules soufflés par la force de l'explosion. Une source de la sécurité a par ailleurs indiqué qu'un Somalien avait été arrêté en possession d'explosifs alors qu'il tentait d'entrer dans l'hôpital Al-Joumhouriya, où ont été admis plusieurs blessés de l'attentat.

Violences anti-chiites

Dimanche, un précédent attentat a visé un rassemblement de miliciens chiites à Dhamar, au sud de Sanaa, faisant quatre morts. Un autre attentat anti-chiite avait fait 49 morts le 1er janvier à Ibb, dans la centre du pays Cette attaque commise par un kamikaze avait visé des partisans de la milice chiite d'Ansaruallah qui participaient à une cérémonie religieuse.

Par ailleurs, deux chefs tribaux et quatre membres de leur escorte ont été tués mardi dans une embuscade tendue par des hommes armés non-identifiés dans la région de Baïda, dans le centre du pays, selon Saba. Selon le Congrès populaire général, parti de l'ex-président Ali Abdallah Saleh, ces chefs tribaux faisaient partie de ses dirigeants. Il a rendu les autorités responsables du relâchement des mesures de sécurité qui favorisent «les violences quasi-quotidiennes» dans le pays.

Dans un autre incident, mardi soir, des miliciens chiites armés ont fait irruption dans la résidence à Sanaa du président du conseil d'administration du quotidien officiel As-Saoura et l'ont forcé à présenter sa démission. Ce dernier, Fayçal Karam, a déclaré, selon Saba, n'avoir eu de choix que de présenter sa démission. La ministre de l'Information, Nadia Sakkaf, a protesté auprès des miliciens chiites contre cette action et décidé de porter plainte auprès de la justice.

La milice d'Ansaruallah, partie de son fief à Saada, dans le nord du Yémen, a lancé au début de l'année une offensive fulgurante qui lui a permis de prendre le contrôle de la capitale Sanaa le 21 septembre, puis d'élargir son influence progressivement vers l'ouest et le centre du Yémen.

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