Thème de réflexion : douleur et polyhandicap
Mémoire : Thème de réflexion : douleur et polyhandicap. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar Beatrice Chevallier • 22 Octobre 2018 • Mémoire • 6 306 Mots (26 Pages) • 951 Vues
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Table des matières
Table des matières 1
I. Introduction 2
II. Questionnement 2
III. Développement 3
A. Cadre de référence 5
a) Définition de la douleur 5
b) Les différentes composantes 5
c) Les différents types de douleur 6
d) Le classement de la douleur 6
e) Cadre législatif 7
B. Le polyhandicap 7
a) Définitions 7
b) Les différentes causes du polyhandicap (synthétique) 8
c) Les structures pour enfants et adolescents 8
d) Le personnel auprès de personnes en situation de handicap 8
C. Méthode de recueil de données 9
a) Caractéristiques spécifiques chez l’enfant polyhandicapé 9
b) Outils d’évaluation de la douleur 9
IV. Analyse professionnelle - rôle de l’AES 10
V. Conclusion 11
ANNEXE I 12
ANNEXE II 13
Introduction
Au cours de mes deux années d’expérience en gériatrie, il m’a été inculqué l’importance du dépistage de la douleur. Aussi, on m’a montré les différentes méthodes d’évaluation de la douleur chez la personne âgée, les différentes échelles d’autoévaluation ainsi que les différentes manifestations de la douleur chez celle-ci.
Puis, j’ai commencé la formation d’AES[1] en IME[2] qui accueille des enfants et adolescents déficients mentaux avec TSA[3] ainsi que des jeunes polyhandicapés.
Seulement, au cours de celle-ci, je me suis aperçue qu’il ne m’était pas possible de prévenir leur douleur avec les outils que l’on m’avait appris durant ces deux années en EHPAD[4] du fait de leur troubles comportementaux, de l’absence de communication et des déficiences intellectuelles.
C’est pourquoi je souhaite traiter du problème de l’évaluation et de la prévention de la douleur auprès d’enfants et adolescents qui n’ont pas de langage verbal ; avec pour objectif d’être capable de limiter l’isolement, que la douleur peut surajouter à l’isolement induit par les troubles mentaux ainsi que leur faire bénéficier de soins de qualité car, « aucune personne ne peut faire l’objet de discrimination dans l’accès à la prévention ou aux soins ».[5] ou « l’accès à l’évaluation et au soulagement de la douleur est désormais considérée comme un droit fondamental universel. »[6]
Ce travail se prononcera dans un premier temps autour du cadre de référence, dans un deuxième temps, j’aborderais le polyhandicap, puis, je m’exprimerais sur la méthode de recueil de données. Enfin, je terminerais par l’analyse professionnelle et tenterais de répondre à ma question de recherche.
Questionnement
Le choix de mon thème de réflexion est consécutif à une expérience vécue.
Durant mes premiers mois en IME, j’ai été amenée à travailler sur le groupe des polyhandicapés. Celui-ci accueille des jeunes adultes avec polyhandicap, déficience intellectuelle sévère et non communicants.
C’était la première fois que j’étais confrontée à la population des personnes présentant un déficit intellectuel lourd. Il n’y a pas d’autre lieux qui m’est autant interrogé sur la manière de prévenir la douleur afin qu’elle puisse être évaluée.
L’IME accueille diverses personnes atteintes de TSA, des personnes avec polyhandicap ainsi que d’autres pathologies engendrant des déficits mentaux. Un grand nombre d’entre elles avaient une déficience mentale telle qu’elle rendait impossible la communication.
Chaque jeune est placé dans un groupe distinct selon son âge, sa pathologie, son handicap. Leur chambre est personnalisée et comporte un lit médicalisé, mobilier de rangement, toilettes, salle de bain avec douche, lavabo, baignoire et pour le groupe des polyhandicapés des lèves personnes avec rail au plafond et des brancards douche.
Je me souviens d’une personne polyhandicapée atteinte du syndrome de [7]Rett. Elle avait quelques cicatrices sur le corps, probablement dues à son intervention anti-reflux. L’oralité est très complexe pour elle, elle ne verbalise pas.
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