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Analyse linéaire: Manon Lescaut, (La curiosité me fit descendre de mon cheval, [...]. Je n'ai jamais vu de plus vive image de la douleur.)

Commentaire de texte : Analyse linéaire: Manon Lescaut, (La curiosité me fit descendre de mon cheval, [...]. Je n'ai jamais vu de plus vive image de la douleur.). Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  8 Mars 2024  •  Commentaire de texte  •  1 043 Mots (5 Pages)  •  145 Vues

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Objet d’étude n°1 : Le roman et le récit du Moyen Age au XXIe siècle.

Parcours : Personnages en marge, plaisir du romanesque

Introduction :

Dès sa parution en 1731, Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut fut jugé immoral et frappé par la censure.

Le roman de l’abbé Prévost constitue le tome VII des Mémoires et aventure d’un homme de qualité. Le personnage fictif qui s’en dit l’auteur, M. de Renoncour, fait une pause après les six premiers tomes de ses Mémoires pour raconter l’histoire particulière du Chevalier Des Grieux.

Dans le texte en question, Renoncour, le narrateur décrit sa première rencontre, et sa première impression des deux mystérieux futures protagonistes du récit.

Problématique :

Comment l’auteur arrive-t-il, à travers, un jeu d’apparence, à tracer un portrait des deux personnage principaux tout en gardant un effet de suspense sur le lecteur ?

Découpage :

D’abord l’auteur fait un premier portrait physique qui ne satisfait pas la curiosité du lecteur, puis il rédige un portrait moral tout aussi peu satisfaisant, finalement il dresse le portrait pathétique du personnage principal.

Analyse :

L’extrait commence par le sentiment de curiosité de Renoncour, celui-ci incarne la curiosité du lecteur pour la scène qui se dévoile à lui. En effet Renoncour, incarnant les yeux du lecteur avec la présence d’un champ lexicaux de la vue prédominant, nous raconte la scène au point de vue interne (me, mon, je, mon).

Le sentiment de mystère et d’attente s’installe dès les premières lignes. Le pronom indéfini « quelque chose » est très vague pouvant décrire deux choses totalement opposées.

L’adjectif « touchant » inscrit le début du registre pathétique qui sera omniprésent dans ce texte et à travers l’entièreté du récit. Il cherche à amener le lecteur à la compassion, semblant nous forcé la main à regardé ce qui vas nous dévoiler avec de l’empathie.

La phrase suivante justifie l’empathie réclamé de l’auteur. En effet, est décrite une image violente et extrême, des filles enchainées « par le milieu du corp », traitées comme des animaux. Cette image force encore à la compassion.

Dans se groupe, Renoncour en distingue une en particulier, « il y en avait une » qui en en marge des autres. Ainsi débute le portrait physique de notre protagoniste qui s’en suit trois consécutive amené par la différence de Manon.

Le narrateur nous donne un portrait conflictuel de la jeune fille « sa figure étaient si peu conforme à sa condition ». D’une part, sa figure donne ressemble à celle d’un noble comme l’est Renoncour. Un jeu d’apparence et un doute sur l’identité de Manon se met en place, car un noble ne serait jamais dans cette situation, mais une femme venant d’un milieu modeste de devrait pas être prise pour une personne « du premier rang ». D’autre part, sa condition actuelle est décrite par une image crue de la saleté, par son visage attristé et son linge sale, mais à la place d’incité le dégoût Renoncour éprouve du respect et de la pitié. Le trait physique le plus important de Manon vient d’être subtilement introduit, sa beauté exceptionnelle.

Elle inspire

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