Synthèse sur le jouet français

Le jouet

Ces quatre documents nous présentent une vision du jouet. Baudelaire, dans son poème « le joujou du pauvre » tiré de son recueil « le spleen de Paris » nous parle donc, du « joujou du pauvre », le magazine « 50 millions de consommateurs » nous donne l’avis d’un professeur du Département des sciences du jeu par rapport à la place du jeu dans notre société, le journal « Le Monde » nous parle de sa place au sein de la famille et enfin, le magasin Toy’r’us, spécialiste de jouets, nous propose une double page de son catalogue.

Ces différents documents nous donnent tous un aspect du jouet, ainsi nous venons à nous demander quel rôle joue le jouet sur le développement de l’enfant au sein de la société occidentale?

Nous verrons donc, dans un premier temps les différents rôles du jeu, social et identitaire, puis dans un second temps, l’impact du jouet sur l’enfant, ses bons et ses mauvais côtés.

        Quels sont les différents rôles du jeu/jouet?

Tout d’abord nous développerons son rôle sociale. Dans le poème de Baudelaire, nous pouvons implicitement comprendre que Baudelaire dénonce cette différence sociale entre les riches et les pauvres en y illustrant deux enfants qui n’ont absolument aucune conscience de cette différence faites par les parents. En effet, l’enfant riche ne s’intéresse absolument pas à son beau jouet, au contraire, il est fasciné par le jouet de l’enfant pauvre qui n’est rien d’autre qu’un rat vivant.

Le professeur Brougère, quant à lui, exprime son point de vue dans le document 2. Pour lui, le jouet à bien un rôle social. Il permettrait aux petits de se différencier les uns des autres, notamment entre garçons et filles. Le jouet aiderait également à la sociabilité des enfants.

De ce fait, le jouet aurait également un rôle identitaire. Bien que du point de vue de Baudelaire dans son poème, tout cela n’a aucune importance pour l’enfant, selon le professeur Brougère, le jouet aide l’enfant à se développer une identité culturelle. Comme on a pu le voir plus haut, il permet aux enfants de se socialiser mais à l’inverse il leur apprend également à jouer tout seul. Et si, d’ailleurs le jouet permet aux enfants de se différencier les uns des autres, il permet dans ce cas de se créer une identité. Car c’est en se différenciant des autres que l’on se crée sa personnalité.

Cependant dans l’article de « Le Monde », une interview est faite avec un fabricant de jouet. Selon lui, cela parait naturel que les filles aient des jouets pour faire la maman et les garçons des jouets pour jouer à la guerre. Donc nous pouvons nous demander; qui fait le choix des jouets parmi les parents, les enfants ou les fabricants? Et pour continuer là dessus, si les fabricants ne vendent que des jouets pour faire la maman aux filles et des jouets pour faire la guerre aux garçons, est ce que nous pouvons vraiment dire que les enfants ont le choix? Et donc est-ce vraiment les enfants qui se créent une identité en faisant ce « choix » ? Peut-être donc que la société exerce une telle influence et pression sur les enfants qu’ils pensent faire leur propres choix alors qu’il a été subtilement imposé.

        Demandons nous maintenant quelle est l’impact du jouet sur l’enfant?

Le jouet a, évidemment, de bons côtés. Etant donné qu’il sert, à la base, à divertir et à faire plaisir à l’enfant. Selon le professeur Brougère; le jouet n’aurait pas d’impact sur le développement futur de l’enfant mais plutôt sur son plaisir immédiat; qui est important.

De plus, comme on l’aura vu plus haut, le jouet aiderait l’enfant à se socialiser, à devenir indépendant lorsqu’il apprend à jouer tout seul, et également, à renforcer son identité.

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