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Sujet sur la solitude (Culture communication)

Dissertation : Sujet sur la solitude (Culture communication). Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  23 Février 2020  •  Dissertation  •  4 497 Mots (18 Pages)  •  2 141 Vues

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 Devoir maison Culture de la Communication

Première partie :

1)

           A l’heure ou la société actuelle ne fait qu’évoluer, multipliant ses mauvaises perceptions et les questionnement qui en découlent, le débat qui porte sur l’influence qu’elle a sur nous se complexifie. A partir du texte de Cécile Van de Velde qui s’intitule « La fabrique des solitudes », provenant de « Refaire société » de 2011, nous allons tenter d’identifier les différent types de solitudes que la société fabrique. La solitude, concept a plusieurs facette selon les individus, peut avoir de multiple source et est très dur à discerner, comme l’explique l’auteur du document. Suite a l’analyse du texte, nous allons voir dans un premier temps la solitude qui surgit suite a de potentiels méfaits de la société, dans un second temps la solitude bénéfique, volontaire, puis dernièrement la solitude qui apparaît comme une fatalité, découlant d’un « vertige » interne.

           Premièrement, nous allons nous concentrer sur la deuxième nuance que le texte nous propose, l’auteur évoque un contexte sociétale très déterminant dans cette forme de solitude. Cela s’explique par les mauvais travers de la société, en effet, les codes qui nous régissent en cette époque peuvent être néfastes à notre existence et à notre santé mentale. Le texte parle d’un « vertige » occasionné par la profonde exigence du monde actuel, surtout dans le domaine professionnel, qui maintient en nous une dépendance, du faite de l’importance de détenir un emplois aujourd’hui. Ce point d’attache imposé, construit un stress permanent cher les individus, qui, se centrant sur leur place dans le mécanisme de la société et dans leur « responsabilités au sein des existences », éprouve une sensation de solitude, d’enfermement. C’est d’ailleurs Marx, qui pendant la révolution industrielle, parle dans une critique de « l’aliénation du travail », ce concept démontre parfaitement cette forme de solitude car il décrit le travail comme condition vitale, ceci a donc un lien avec le texte qui dit que la société instaure une pression (professionnelle et scolaire par exemple) et une productivité indispensable. Le terme « aliénation » fait sens car il rappelle la nature « déshumanisante » de la société, comme si l’Humain, sous la pression de la société, se dégainerait et sombrait dans une forme de solitude. Ainsi, le texte démontre que les caractéristiques de la société peuvent se transformer en « prison mentale », contraignant les individus à répondre à des automatismes en s’écartant de ce qu’il y a autour de ce fonctionnement cruel, ceci créant un puissant sentiment de solitude.

           Maintenant, abordons le premier propos de Cécile Van de Velde, qui est la solitude maîtrisée, choisie, qui induit donc des bénéfices pour l’individu. Nous sommes continuellement noyés dans de vastes système sociaux, et nous sommes aussi enracinés aux liens qui en découlent. Et bien, à travers ces multiples interactions et sentiments d’appartenance, il peut arriver qu’on soit en quête de solitude, qui ferait office de pause spirituel, qui nous recentrerait sur nous même. Le texte parle d’un renouvellement, comme si ce qui nous entourait pouvait affecter notre personne et par conséquent nous poussait à se retrouver seul pour faire le « plein de soi », comme l’auteur le dit, mais uniquement via des inspirations internes et positives. Cette envie fait donc référence au principe de la méditation, qui a, par exemple, une place importante au sein de la religion du Bouddhisme. Là aussi un recul personnel temporaire aurait pour but de ressourcer l’autonomie de sa personne, et de se séparer de la réalité contraignante, pour en sortir apaiser. De plus, cette éloge de la solitude prouve que quelqu’un a besoin de ressentir ses propres essences puisque celle de la vie collective sont insuffisantes ou nocives, cela démontre qu’une individualité peut être plus efficace et bénéfique qu’un effet de groupe. Il existe d’ailleurs des activités, sports, ou professions qui placent cette solitude au cœur de leur pratiques, en plus du randonneur et de l’artiste qui sont cités dans le texte, nous pouvons aussi intégrer la pratique de l’apnée sous marine, qui elle aussi répond au enjeux de cette solitude bienfaisante choisie. L’auteur nous montre donc que la solitude peut être nuancée autant dans son effet que dans son origine, néanmoins, elle demeure en rapport avec l’influence de la société.

        La dernière partie portera sur le type de solitude qui frappe brutalement l’individu, et qui survient suite un vacillement personnel. Ce type de solitude peut être un stade aggravé, avancé, de la solitude évoquée dans la première partie dans le sens où elle peut en être la conséquence. Cette fatalité dont nous parle Van de Velde prend la forme d’une solitude qui concentre un fort sentiment de souffrance en l’individu, en effet, le sujet peut se retrouver dans une spirale de comparaison entre sa situation antérieure à l’arrivée de la solitude et sa situation actuelle. Ainsi, la personne est constamment en train de se focaliser sur la raison de sa solitude, elle dramatise donc continuellement sa situation. Le système professionnel d’aujourd’hui est très instable et incertain, et comme il est évoqué dans le texte, une rupture au niveau professionnel peut être fatale, c’est pour ça que c’est un changement soudain qui peut faire perdre sa confiance en lui à un individu. Les drames à caractère « fatale » ne sont évidement pas souhaite par la victime, dans la mythologie grecque ancienne, ce peut être les dieux qui régissent ses événements négatifs, or à l’époque actuelle, nous pouvons dire que c’est notre environnement complexe qui les produit, la société est donc un ensemble de paramètres dangereux qui peut s’abattre sur quelqu'un et lui faire éprouver de la solitude, quelque soit sa situation initiale. Enfin, l’auteur nous parle de perte et de manque, la personne souffrant de ce type de sentiment qui découlent de la solitude va questionner leur origine, même jusqu’à interroger sa part de responsabilité dans le déclenchement de son etat actuel. Ceci renvois au concept philosophique du « remord » qui est une forte douleur morale causée par la conscience d’avoir mal agit. Cette solitude est donc une tenaille post rupture brutale dans le quotidien qui tourmente le sujet sur lui même et son passé.

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