Spécifités Culturelles

Spécifités culturelles

Fisa iberica est une entreprise spécialisé dans la fabrication , commercialisation de machines industrielles à ultrasons . Fisa Iberica à décidé de s’implanter au Pérou afin d’étendre son réseau.

Pays de prospection : Pérou

Le Pérou est un pays multilingue et multiculturel, composé d'une minorité espagnole blanche et d'un groupe mestizo important. Pendant des siècles, la population indigène du Pérou a fait l'objet de beaucoup de discrimination et est encore considérée comme appartenant à une classe sociale inférieure. La même chose vaut pour les communautés afro-péruviennes, qui ont souffert de discrimination raciale et culturelle et d'un manque de possibilités sociales. Il est difficile aussi pour la population de descendance chinoise ou japonaise de s'intégrer dans la société péruvienne, principalement en raison des différences culturelles.

Contexte culturel :

Langue maternelle Population %

Espagnol 20.178.227 83,9

Quechua 3.261.750 13,2

Aymara 434.370 1,8

Langues de L’Amazonie 223,194 0,9

Autres 49,996 0,2

• Langues : Selon la Central Intelligence Agency (2009), les langues officielles au Pérou sont l'espagnol et le quechua. Une autre langue prédominante est l'aymara, et un grand nombre de langues amazoniennes sont aussi utilisées.

Religions : 90% des Péruviens sont catholiques

• Cultures : Le Pérou est un mélange naturel de cultures espagnole, italienne, chinoise et japonaise. Les indigènes composent 45 % de la population, les mestizos, 37 %, les blancs, 15 % et les noirs, les chinois, les japonais et les autres, 3 %, comme l'illustre la figure 1 (Central Intelligence Agency, 2009; U.S. Department of State, 2009).

• Le Lima compte la deuxième colonie japonaise en importance du monde, seule São Paulo, au Brésil, la devançant sur ce plan. La population japonaise a eu un effet important sur les habitudes alimentaires et la consommation d'aliments à Lima, en faisant augmenter la demande de produits de la mer ainsi que d'épices et d'ingrédients orientaux. L'influence japonaise au Pérou a aussi créé la cuisine Nikkei, qui se caractérise par un mélange de styles de cuisson, de techniques et d'ingrédients japonais et péruviens (Pérou Gourmet, 2009).

• Il y a plus de cent ans, les immigrants chinois sont arrivés au Pérou et ont influencé les habitudes alimentaires et sociales des Péruviens en introduisant de nouvelles variétés de légumes et de légumineuses

Grille d’analyse d’Hofstede

Distance hiérarchique :

La première dimension culturelle définie par HOFSTEDE : la Distance hiérarchique, le Pérou obtient un score de 64. Cela signifie que l’inégalité dans la distribution du pouvoir acceptée et attendue par les péruviens est grande. Les individus situés au bas de l’échelle sociale sont donc très dépendants de leurs chefs et ces derniers dominent nettement leurs collaborateurs notamment dans les prises de décisions. Ce score de distance hiérarchique entraîne de nombreuses conséquences dans toute l’organisation sociale et institutionnelle du pays, notamment au niveau du fonctionnement de la religion, le catholicisme, qui avec l’autorité suprême du Pape, se conjugue très bien avec cette distance hiérarchique élevée. Il en est de même pour le fonctionnement du système politique ; au Pérou, le président élu pour cinq ans est à la fois chef de l’Etat et du gouvernement.

Contrôle de l’incertitude :

De plus le Pérou obtient le score le plus important est le Contrôle de l’Incertitude, avec 87. Ce score signifie que les péruviens présentent une faible tolérance face à l’inquiétude provoquée par les évènements futurs. Ils vivent dans l’incertitude de ce qui va arriver et en sont parfaitement conscient, ce phénomène crée dans leurs esprits une anxiété intolérable. Les membres des sociétés péruviennes cherchent donc à vaincre l’avenir, et ce degré d’anxiété se manifeste par une grande nervosité, une émotivité et une forte agressivité.

Pour pallier à ces sentiments, les institutions du Pérou cherchent à créer la sécurité et à éviter les risques via trois axes plus ou moins développés : la technologie, les règles juridiques et la religion. Bien que le Pérou soit en voie de développement ce qui implique que la technologie n’y soit que très peu présente, le système de droit écrit qui nécessite un travail de prévention et de réflexion important, ainsi que le rôle majeur joué par la religion qui insiste sur des certitudes absolues, démontrent à quel point les institutions tentent de répondre à ce besoin de sécurité.

Individualisme :

De plus, le Pérou obtient un score de 16 pour la dimension « Individualisme ». Ce score signifie que le Pérou est une société collectiviste et donc en opposition à une société individualiste. La société péruvienne est animée d’un esprit communautaire qui valorise le temps passé à travailler au profit du groupe.

Cet état des faits a une influence sur les comportements des péruviens au travail et sur le management. Ainsi, ils sont donc plutôt dépendants des organisations, en ce sens que cet esprit communautaire se manifeste par un besoin important de formation, de bonnes conditions physiques de travail et de l’utilisation adéquate des capacités professionnelles. De plus, La prise de décision va également être influencée par cette dimension communautaire de la culture péruvienne. En effet, les décisions prises, notamment en direction du personnel d’une entreprise, vont prendre en compte les relations personnelles. Au Pérou, il convient donc de tisser des liens d’amitiés pour faire des affaires.La gestion de conflits diffère également des solutions que nous envisageons en France, par exemple. Dans cette culture de type communautaire, les conflits sont très mal perçus et les groupes attachent une très grande importance au maintien de l’harmonie, au moins formelle, dans les relations interpersonnelles. Lorsque la situation ne le permet pas, l’issue d’un conflit est implacable : celui qui en sort vaincu aura perdu sa dignité, sa fierté, son honneur.

...