Sonnets pour Hélène

I- Un sonnet lyrique traditionnel.

C’est une forme poétique classique.

Ce poème fait quatorze vers, deux quatrains et deux tercets, il utilise les alexandrins, les rimes sont en ABBA, ABBA, CCD et EED. Le dernier vers constitue la chute comme normalement dans les sonnets.

Le thème central de la relation sentimentale est omniprésent dans le poème, comme dans les sonnets de l’époque par ailleurs le mots « amour » se trouve au vers 12.

Donc Ronsard exprime son désir avec le lyrisme par la forme traditionnelle du sonnet, cependant, il présente une image décalée de la femme aimée.

II- Les ravages du temps.

Ce futur est inquiétant.

l’utilisation du futur est présent dés le vers 1 avec « serez » .

L’insistance sur la vieillesse est présent de part l’ hyperbole « bien vieille » au vers 1, puis par la répétition « vieille » au vers 11, mais aussi par la métaphore « soir » évoquant évidemment la fin de la vie au vers 1.

Le catalogue d’émotions désagréables est présent de part la solitude décrite dans la deuxième strophe avec la phrase « pour seul compagnon sa servante », il y aussi l’ennui avec « dévidant et filant » au vers 2, ce qui marque la répétition des activités.

Les regrets sont définis par fin de la beauté avec « du temps que j’étais belle ! » au vers 4, l’utilisation de l’imparfait insiste sur le caractère passé souligné encore par une ponctuation expressive (!).

Ronsard, seul élément de vie du poème est mis en avant avec les mots « émerveillant » au vers 3 et « réveillant » au vers 7 mais il n’est plus là comme nous le dit la phrase « Je serais sous la terre… » au vers 9.

L’évocation des regrets est dit de manière explicite avec la phrase « Regrettant mon amour… » au vers 12

Donc l’auteur met en place un univers angoissant par la description inquiétante de la vieillesse d’une femme, en centrant son propos sur la perte de sa beauté, afin de paradoxalement tenter de l’attirer.

III- La stratégie amoureuse de Ronsard.

L’éloge du poète est fait par lui-même.

Il y a une répétition de son nom dans le texte aux vers 4 et 7

l’éternité du poète est mise en valeur par rapport à la beauté éphémère de la femme avec les mots « louange immortelle » au vers 8, et sa présence est toujours en mémoire même mort comme exprimer aux vers 3,7 et 12.

Le parallélisme de cette situation est dit avec le « repos » au vers 10, par rapport à la position inconfortable « accroupie » au vers 11.

L’impatience du poète est dévoilée dans la chute.

De par l’Assombrissement subjectif du futur de la femme : pas de mari, ni de famille, ni d’amis.

Un Jugement dur avec « fier dédain » au vers 12

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