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Sauver nature

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Par   •  18 Avril 2016  •  Dissertation  •  4 814 Mots (20 Pages)  •  683 Vues

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Peut-on réparer la nature ?

Plan :

La nature, peut se définir par un ensemble d’interactions entre les êtres vivants qui y habitent et le milieu, formant un tout, en équilibre, qu’on peut appeler « écosystème ». C’est un grand assemblage, complexe et fluide, qui permet un transfert d’énergie entre le producteur et le consommateur. Même si l’homme peut être compris dans l’ensemble complexe de la nature, ici pour répondre à la question, nous allons considérer que la nature fait référence à l’environnement (faune et flore). Ainsi, aujourd’hui, plusieurs mots peuvent référer à la nature, comme en effet : écosystème, biodiversité, système à l’équilibre… C’est un milieu dans lequel l’homme interagit depuis son émergence. Tout d’abord dans une volonté de survie, de découverte de l‘inconnue, en cohabitant avec son environnement. Mais l’espèce humaine a rapidement changé de stratégie, et favorisant l’exploitation et la conquête. C’est alors une confrontation inévitable qu’a eu lieu entre l’homme et la nature. Effectivement, lorsqu’on parle de « réparer », on se refaire a quelque chose qui est déjà abimé, ici la nature. Ce dommage fut causé par la menace anthropique depuis des années. La grande tournure fut la révolution industrielle de la fin du 20e siècle, où l’homme a fortement augmenté son impact sur la nature, de par l’exploitation excessive des ressources, la pollution engendré, ainsi que son expansion dans tous les territoires. Sa mentalité s’est basée alors sur l’économie, alimentée par le carbone et l’exploitation : détruire pour construire. Les conséquences sont aujourd’hui bien connues, que ce soit sur la faune, la flore, sur terre ou bien en mer. Ces effets ont atteint un tel point de gravité que même notre société axé sur son propre intérêt commence à s’apercevoir de l’importance de la situation ainsi que certains éléments qui deviendront vite irréversibles. On peut citer comme exemple un problème majeur qui aurait une cascade de conséquences catastrophiques pour notre planète, qui est le réchauffement climatiques. En effet ce problème est au cœur des débats politiques et sociaux. Il est la principale préoccupation des plus grandes nations ces prochaines années, notamment dans la cop21 en décembre dernier qui avait pour objectif de tirer l’alarme d’alerte.

Les modifications du climat, des habitats, la disparition d’espèces, la situation critique ou l’on se retrouve, résonne, et se répand de plus en plus. Les décisions les plus importantes vont se jouer maintenant, et ce ne se serait pas exagérer de dire que les projets d’aujourd’hui détermineront l’avenir de demain au sujet de la nature.

Peut-on réparer la nature ? C’est une question très relative, qui peut être prise sous diffèrent angles, et interprétés de façon très différente. . Néanmoins, dans cette dissertation personnelle, j’essaierai d’expliquer tout d’abord, que le faite de « réparer » est une vision très optimiste de la part de l’homme, voir même quelque chose d’utopique. Mais par la suite, j’expliquerais dans la possibilité de réparer, selon moi, ce que l’homme peut (doit) faire, avec de la volonté, des sacrifices, et beaucoup de responsabilité, peut réduire les effets de ses activités, et ralentir la chute de notre environnement.

( A AJOUTER DANS TEXTE : une protection locale très ciblée allant jusqu'à la « protection intégrale » de milieux et espaces naturels (avec interdiction de la plupart des activités humaines, parfois irréalistes) ; c'est l'approche des parcs et réserves naturelles, utiles mais non suffisantes, car ne protégeant pas les réseaux écologiques aux échelles biogéographiques.  Des stratégies dites « intégrées », plus holistiques, qui tentent de rendre globalement compatibles les activités humaines et le maintien de la biodiversité par la sensibilisation et en responsabilisant les groupes et individus ; cette approche est politiquement plus facile à mettre en œuvre, et c'est l'approche dominante depuis le sommet de Rio, mais son efficacité globale et réelle a également été mise en défaut11 avec un échec reconnu à Nagoya en 2010 (Conférence mondiale sur la biodiversité de Nagoya (2010)). (Les objectifs de l'ONU ou de l'Europe et d'aucun pays qui visaient sur ces bases à stopper ou freiner la régression de la biodiversité pour 2010 n'ont pas pu être atteints).  )

Non

Par définition, le mot réparer, fait référence à une volonté de remettre quelque chose en état, c’est-à-dire quelque chose dans son état initiale, avant qu’il n’y a eu le dommage causé. Ici, c’est alors la nature qui a été endommagé (et l’est encore aujourd’hui), et c’est l’activité de l’homme qui en ai la cause. On est alors face à plusieurs problèmes.

Mentalité homme :

Pour réparer quelque chose il faut des outils, afin de tout d’abord remettre la structure en place, puis suffisamment fortifier pour que le dommage ne se reproduise pas par la suite. Dans notre cas, les outils nécessaires existent, mais sont il réellement accessible ? Je ne pense pas… En effet, afin de réparer, l’homme doit changer. Il doit modifier le statut de la nature dans la société, modifier sa stratégie actuelle dans l’économie, ouvrir les yeux et prendre ses responsabilités, être prêt à faire de grands sacrifices… Beaucoup d’outils qui, selon ce qu’on voit aujourd’hui, ne sont pas prêt d’être accessible. L’homme est sous le control d’infrastructures, de lois, que leurs propres intérêt économique a fondé. Aujo’dui il se trouve dans une machine commerciale inarrêtable, ou la préoccupation et la réparation de l’environnement est quelque chose de pas rentable économiquement, donc mauvais pour eux. Ils sont en effet contraint par l’urgence de la situation de réagir, ce qu’ils font, mais sans grande volonté, ni de projets concrets.  C’est effectivement un monde tourné sur le gain d’argent, les bénéfices, et toujours vouloir gagner plus contrôler plus. Comment est-il possible de pouvoir réparer correctement quelque chose quand les intérêts sont ailleurs ?

L’interaction homme – nature n’est pas équilibrée :

Pour éviter tout problème, cette interaction devrait être de l’ordre du mutualisme, c’est à dire où les deux partis ont des bénéfices de leur interaction. Un autre cas possible pourrait bien être du commensalisme, ou au moins l’homme n’as aucun effet néfaste sur la nature. Mais bien évidement c’est très loin de la triste réaliste, et également totalement incompatible avec les activités anthropiques. Effectivement, on se situe bien plus dans une relation de parasitisme. Si on regarde la définition de ce terme, on obtient « Une relation biologique dont un des protagonistes tire profit (en se nourrissant, en s'abritant ou en se reproduisant) aux dépens d'un hôte, sans le tuer, au moins dans le court terme ». On peut alors faire le lien et considérer l’homme comme actuellement un parasite, qui tire ses profits de la Terre depuis très longtemps, mais qui a bout, et en train de bouleverser de manière irréversible son équilibre. Ainsi pour réparer, il faudrait arrêter cette relation, ne plus avoir d’impact sur l’environnement. On peut parler par exemple du cas des exploitations des ressources naturels. En effet, lorsqu’on parle de l’extraction du pétrole, on associe directement la grave conséquence que ça engendre sur la nature. On peut y associer des marées noirs, qui bouleverses les écosystèmes, tuent des animaux, et met en péril certaines zones. Son extraction ainsi que sa transformation par différents usines cause endorment de pollution, que ce soit directement, c’êta dire par le faite de manipuler le produit, ou bien indirectement, c’est adire au niveau du transport du produit. Ce commerce se repend sur toute la planète, en voulant récupérer le plus possible. C’est alors clairement une activité anthropique, qui est nourrit des intérêts des hommes, et ou la nature n’obtient aucun bénéfice. Mais pour continuer dans cette exemple, est-il possible d’arrêter cet activité, serais ce bénéfique pour l’homme ? Permettrait-elle réellement d’aider la nature ? Paradoxalement, aujourd’hui cette activité tend à aider la protection pro environnementales. En effet, dans une volonté de vouloir se donner une image verte (par simple intérêt commerciale), la filiale pétrolière (comme Totale, BP, Shell)  finance de nombreux projet qui ont pour but de protéger la biodiversité. Elle finance notamment des recherches scientifiques dans le cadre écologique. Sa forte puissance financière lui permet ainsi de se donner un rôle, qui il faut l’avouer aujourd’hui peut être est utile dans l’écologie. Donc comme on peut le constater, les choses sont bien plus compliquées qu’elles ne le paraissent. Un arrêt immédiat de cette activité impliquerait d’une part un manque d’énergie considérable  pour la population, mais également un arrêt de financement des projets verts.  Ceci est un parfait exemple de la machine économique de l’homme qui rend complexe chaque décision politique au sujet de la nature. Effectivement on peut voir la mentalité de l’homme qui, finance pour son propre intérêt commerciale, et non pour sauver la planète. Mais sans ces compagnies qui cherchent à se donner une image écologique en financement des projets, il y aurait beaucoup moins d’argent disponible pour cette cause, car tout simplement il n’y aurait pas d’intérêt commercial.

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